La Dernière vague, Peter Weir

[Thomas Day]

Avant que le catastrophique 2012 n'arrive sur nos écrans, vaccinez-vous avec La Dernière vague de l'excellent Peter Weir, l'histoire d'un avocat idéaliste "désigné volontaire" pour défendre cinq aborigènes accusés du meurtre d'un des leurs.
(Les sous-titres de ma version DVD, chez Cinema Antipodes, sont tout simplement hallucinant, "pole sud" traduit "pole nord", "je n'ai jamais rencontré d'aborigène" traduit "je ne connais pas bien les aborigènes" et j'en passe. Ils ont aussi traduit "dreamtime" par "l'âge d'or", j'avoue ne pas savoir si c'est l'usage en anthropologie ; en fantasy, c'est souvent le temps du rêve, tout bêtement).
J'avais adoré ce film la première fois que je l'ai vu il y a (25 ans ?) ; le revoir m'a fait tout drôle (j'ai noté quelques défauts, mais je regrette surtout cette époque du cinéma où les effets spéciaux n'exerçaient pas leur tyrannie, où on ne montrait rien ou presque, où la scène s'arrêtait au moment ou on allait "voir").

TD

[rmd]

Peter Weir a quand même une impressionnante filmographie: "l'année de tous les dangers" m'avait vraiment marqué.

[Thomas Day]

Sans oublier Picnic at hanging rock, qui est un chef d'oeuvre, Witness, Galipoli, Mosquito Coast (que j'ai revu il y a quinze jours avec grand plaisir), Master and commander (que personnellement je trouve formidable de la première à la dernière image).

Son prochain film The way back est l'adaptation da l'autobiographie de Slavomir Rawicz A Marche forcée (Phébus) dont on ne sait pas encore aujourd'hui à quelle point elle a été romancée. Colin Farrell étant au générique, je crains le pire.

TD

[Bruno78]

Master and commander (que personnellement je trouve formidable de la première à la dernière image).

Je l'ai revu dimanche dernier, je suis on ne peut plus d'accord. L'un de mes meilleurs souvenirs de ciné de ces dernières années (qui en revanche souffre plus que d'autres films du passage sur l'écran plat de salon).