Mad Max : Fury Road, George Miller
Re: Mad Max : Fury Road, George Miller
Vu.
Idéal pour se vider la tête, avec quelques moments d'un surréalisme jubilatoire. Une belle illustration de l'expression "de la fantasy avec des boulons".
Un bémol : je dois avouer que je préfère quand même Mel Gibson dans le rôle titre.
Idéal pour se vider la tête, avec quelques moments d'un surréalisme jubilatoire. Une belle illustration de l'expression "de la fantasy avec des boulons".
Un bémol : je dois avouer que je préfère quand même Mel Gibson dans le rôle titre.
- Razheem L'insensé
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Re: Mad Max : Fury Road, George Miller
Jubilatoire de bout en bout ce nouveau Max !
- PierreBrrr
- Axiomatique
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Re: Mad Max : Fury Road, George Miller
Quand même très impressionné.
D'abord par la puissance politique du film. Parce que c'est le premier MAd Max qui réussit cet tour de force alchimique d'être un monstre de testostérone, mais irrigué par une imagerie féminine et une symbolisme de la maternité à presque chaque image. Il faut voir Max aspergé par un déluge de lait maternel (ce n'est pas une métaphore !) couper le "cordon ombilical" (là c'en est une !) qui relie le camion de Furiosa à ses poursuivants.
Miller nous rappelle à quel point le cinéma c'est peut-être, dans sa forme la plus essentielle, du mouvement et de l'imagerie, sur ces deux domaines le film repose une borne probablement appelée à devenir un lieu de pélérinage aussi incontournable que Mad Max 2.
La seule faiblesse du film étant, hors les détails de l'exécution, de ne rien nous présenter d'inédit, mais de prolonger et d'étendre avec les moyens d'aujourd'hui l'univers de Mad MAx 2.
Mais qu'importe: le décorum du film fourmille d'idées ludiques et rock'n'roll, il y a quand même un vieux fermier qui a des balles plantées dans les gencives en guise de dentier, et qui se les arrachent pour charger son flingue ! Et à chaque scène ou presque on nous en sort des comme ça !
Charlize nous crame le coeur à chaque regard, et Miller nous montre ce que c'est qu'un cinéma qui parle un langage cinétique, en nous vengeant de l'invasion de la narration colonisatrice des séries TV, dont le cinéma sur-explicatif et sur-dialogué de Christopher Nolan est certainement un des représentant les plus symptomatiques.
Voir cette très belle scène de bagarre entre Max et Furiosa, ou chaque coup de poing fait évoluer leur relation, et ou chaque regard raconte plus que les mots qui pourraient être dits.
Face à la Walkyrie tragique, Tom Hardy n'a pas grand chose à faire, mais son rôle est plus complexe et plus beau que ce qu'on pourrait imaginer de prime abord. Plus qu'un Ange gardien, c'est presque un accoucheur.
Et en parlant d'accouchement, Miller ose quand même une scène folle pour un tel blockbuster. Bravo à Warner, quand même de l'avoir conservée.
Il n'y a guère que Tsui Hark (on pense à Time and Tide ou Green Snake) qui jusqu'à présent, nous avait emmené dans sur des vagues aussi sauvages et des marées aussi amples, fussent-elles de sable.
D'abord par la puissance politique du film. Parce que c'est le premier MAd Max qui réussit cet tour de force alchimique d'être un monstre de testostérone, mais irrigué par une imagerie féminine et une symbolisme de la maternité à presque chaque image. Il faut voir Max aspergé par un déluge de lait maternel (ce n'est pas une métaphore !) couper le "cordon ombilical" (là c'en est une !) qui relie le camion de Furiosa à ses poursuivants.
Miller nous rappelle à quel point le cinéma c'est peut-être, dans sa forme la plus essentielle, du mouvement et de l'imagerie, sur ces deux domaines le film repose une borne probablement appelée à devenir un lieu de pélérinage aussi incontournable que Mad Max 2.
La seule faiblesse du film étant, hors les détails de l'exécution, de ne rien nous présenter d'inédit, mais de prolonger et d'étendre avec les moyens d'aujourd'hui l'univers de Mad MAx 2.
Mais qu'importe: le décorum du film fourmille d'idées ludiques et rock'n'roll, il y a quand même un vieux fermier qui a des balles plantées dans les gencives en guise de dentier, et qui se les arrachent pour charger son flingue ! Et à chaque scène ou presque on nous en sort des comme ça !
Charlize nous crame le coeur à chaque regard, et Miller nous montre ce que c'est qu'un cinéma qui parle un langage cinétique, en nous vengeant de l'invasion de la narration colonisatrice des séries TV, dont le cinéma sur-explicatif et sur-dialogué de Christopher Nolan est certainement un des représentant les plus symptomatiques.
Voir cette très belle scène de bagarre entre Max et Furiosa, ou chaque coup de poing fait évoluer leur relation, et ou chaque regard raconte plus que les mots qui pourraient être dits.
Face à la Walkyrie tragique, Tom Hardy n'a pas grand chose à faire, mais son rôle est plus complexe et plus beau que ce qu'on pourrait imaginer de prime abord. Plus qu'un Ange gardien, c'est presque un accoucheur.
Et en parlant d'accouchement, Miller ose quand même une scène folle pour un tel blockbuster. Bravo à Warner, quand même de l'avoir conservée.
Il n'y a guère que Tsui Hark (on pense à Time and Tide ou Green Snake) qui jusqu'à présent, nous avait emmené dans sur des vagues aussi sauvages et des marées aussi amples, fussent-elles de sable.
Le Train Fantôme: le cinéma, c'est fantastique- la littérature aussi ! Pierre Brrr et Mathias bloguent.
- Thomas Day
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Re: Mad Max : Fury Road, George Miller
Mad Max : Fury Road - le bruit et la fureur d'un possible procès...
Dix ans de développement, trois ans de production ; c'est là qu'on s'aperçoit à quel point c'était un projet hors-norme.
TD
Dix ans de développement, trois ans de production ; c'est là qu'on s'aperçoit à quel point c'était un projet hors-norme.
TD
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