Fiche IMDB + bande-annonce
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Inherent vice, Paul Thomas Anderson (2014)
- Thomas Day
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Re: Inherent vice, Paul Thomas Anderson (2014)
Vu hier soir. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, même en ayant lu Vice caché, qui est loin d'être le plus inaccessible des romans de Pynchon. Et Inherent Vice s'est avéré une bonne surprise : l'ajout d'un personnage, Sortilège (la chanteuse Joanna Newsom), qui en voix-off commente et explicite les choses, permet de rendre l'histoire un peu plus claire dans le roman. In fine, l'intrigue est secondaire, l'intérêt se situant dans l'exploration de la Californie où le rêve hippie se déglingue sérieusement. Avec un complot (tout ce qui tourne autour du "Golden Fang") à la périphérie du regard, ou pas, allez savoir. L'atmosphère est magnifiée par la BO, qui alterne country, rock psyché et la partition orchestrale très soignée de Jonny "Radiohead" Greenwood.
Re: Inherent vice, Paul Thomas Anderson (2014)
J'avais essayé de lire le roman, mais j'ai laissé tomber au bout de 150 pages. Trop confus, trop fouillis. Si c'est vraiment l'un des Pynchon les plus faciles, je ne vais pas persévérer avec cet auteur !
Le film m'a paru assez fidèle à ce que j'avais lu du roman en un peu plus clair, mais on sent bien que l'intrigue n'est pas la préoccupation principale d'Anderson. Tout est raconté avec un certain flou, des coïncidences qui semblent ne pas en être, des séquences presque oniriques, donnant l'impression d'être dans un cerveau passablement enfumé (ce qui est cohérent avec le nombre de joints fumés par le personnage principal).
Le principal problème, pour moi, c'est que s'il apparaît clairement que l'intérêt du film ne réside pas dans cette suite d'enquêtes policières plus ou moins imbriquées, il est très difficile de déterminer où il se situe. L'évocation de la Californie des 70's, de la période hippie ? Oui, bon, et alors ? Le personnage de détective privé junky joué par Phoenix ? C'est un peu court pour un film de 2h30... Restent quelques bonnes scènes bien jouées, avec des dialogues bien écrits, souvent très drôles, c'est vrai. Mais aussi beaucoup de longueurs.
Bref, pas un film déplaisant, mais rien de bien palpitant non plus.
Le film m'a paru assez fidèle à ce que j'avais lu du roman en un peu plus clair, mais on sent bien que l'intrigue n'est pas la préoccupation principale d'Anderson. Tout est raconté avec un certain flou, des coïncidences qui semblent ne pas en être, des séquences presque oniriques, donnant l'impression d'être dans un cerveau passablement enfumé (ce qui est cohérent avec le nombre de joints fumés par le personnage principal).
Le principal problème, pour moi, c'est que s'il apparaît clairement que l'intérêt du film ne réside pas dans cette suite d'enquêtes policières plus ou moins imbriquées, il est très difficile de déterminer où il se situe. L'évocation de la Californie des 70's, de la période hippie ? Oui, bon, et alors ? Le personnage de détective privé junky joué par Phoenix ? C'est un peu court pour un film de 2h30... Restent quelques bonnes scènes bien jouées, avec des dialogues bien écrits, souvent très drôles, c'est vrai. Mais aussi beaucoup de longueurs.
Bref, pas un film déplaisant, mais rien de bien palpitant non plus.
Jean-François.
Re: Inherent vice, Paul Thomas Anderson (2014)
Vice caché m'a paru faire partie des Pynchon faciles d'accès, avec le récent Fonds perdus et Vente à la criée du lot 49. (J'ai mouru sur Arc-en-ciel de la gravité, Mason & Dixon m'est tombé des mains.)
Dans le roman (et dans le film aussi, qui m'a paru très fidèle au matériau de base), l'intrigue n'est pas le ressort principal. C'est davantage la description de la Californie de l'époque et ses personnages improbables, saupoudré des marottes de Pyncbon, à savoir les coïncidences bizarres et les complots à la lisière du regard. C'est peut-être court pour un film un peu long, mais ça ne m'a pas dérangé.
Dans le roman (et dans le film aussi, qui m'a paru très fidèle au matériau de base), l'intrigue n'est pas le ressort principal. C'est davantage la description de la Californie de l'époque et ses personnages improbables, saupoudré des marottes de Pyncbon, à savoir les coïncidences bizarres et les complots à la lisière du regard. C'est peut-être court pour un film un peu long, mais ça ne m'a pas dérangé.
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Re: Inherent vice, Paul Thomas Anderson (2014)
J'ai adoré.
Bon j'ai compris 25%.
J'ai suradoré encore Joaquin Phoenix (et Josh Brolin).
La réalisation est toujours parfaite.
Je crois que j'ai pigé que dalle. Mais je me suis éclaté.
Faut que je lise du Pynchon moi.
Bon j'ai compris 25%.
J'ai suradoré encore Joaquin Phoenix (et Josh Brolin).
La réalisation est toujours parfaite.
Je crois que j'ai pigé que dalle. Mais je me suis éclaté.
Faut que je lise du Pynchon moi.
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Re: Inherent vice, Paul Thomas Anderson (2014)
Bon et la critique - pas très précise forcément - du film sur Just A Word.
- Thomas Day
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Re: Inherent vice, Paul Thomas Anderson (2014)
J'ai certes passé un agréable moment, mais il manque un truc pour que ça soit totalement convaincant. Peut-être un peu plus de rythme et de folie.
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