La bande-annonce qui fait saigner les yeux.
La fiche Imdb.
Comme son titre l'indique bien, The Amazing Bulk se situe (ou veut se situer, ce qui n'est pas la même chose) dans la lignée des mockbusters du genre Asylum, et s'inspire donc éhontément de Hulk.
À savoir : un jeune scientifique, qui sort avec une jeune femme ayant le malheur d'avoir un militaire de père, peine à avancer dans ses recherches. Il découvre un soir la formule pour un produit miracle… qu'il s'injecte aussitôt dans les veines, parce que. Et il se transforme donc en monstre violet, qui parcourt les rues et envoie les voitures dans les airs quand il est énervé. Finalement alpagué par les militaires (son potentiel beau-père), il est envoyé en mission : mettre fin aux agissements du terrible doktor Kantlove. Évidemment, il n'est pas question qu'il en revienne vivant.
Tirer sur l'ambulance, c'est mal, mais quand l'ambulance arbore une cible qui semble dire "tirez-moi dessus"…
Tourné en cinq (5) jours, avec un budget de 14 000 dollars (qui a dû partir en alcool et autres substances), The Amazing Bulk ne ressemble à rien. Les acteurs ont été filmés sur fond vert, à la Sin City, avant que soient rajoutés les décors, à savoir des CGI datant d'un millénaire ou plus. Les acteurs ne savent pas jouer : même faire semblant de marcher, ils n'y parviennent pas. Ça se veut parodier aussi Kubrick (Docteur Folamour), sans que ce soit jamais drôle. À l'inverse, la consternation va croissante, jusqu'à l'inénarrable course-poursuite finale.
Tout au long des 78 minutes de ce film, il n'y a pas l'ombre d'un soupçon d'un début d'esquisse d'idée de cinéma. C'est fort.
À voir, avec des potes, des bières, de la patience.
The Amazing Bulk, Lewis Schoenbrun (2010)
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