www.imdb.com/title/tt6265828
David Lowery va-t-il confirmer tout le bien qu'on est en droit de penser de lui depuis Les Amants du texas ?
TD
A ghost story, David Lowery (2017)
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Re: A ghost story, David Lowery (2017)
La critique du film sur Just A Word.
Du coup, j'avais raté Les Amants du Texas, je vais me le trouver (et aussi son Peter et Elliott le Dragon, qui avait, me semble-t-il, eu bonne presse à l'époque).
Du coup, j'avais raté Les Amants du Texas, je vais me le trouver (et aussi son Peter et Elliott le Dragon, qui avait, me semble-t-il, eu bonne presse à l'époque).
Modifié en dernier par Razheem L'insensé le 26 décembre 2017 à 23:00, modifié 1 fois.
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Re: A ghost story, David Lowery (2017)
Pff, et voilà encore un film que je ne verrai pas sur grand écran, par chez moi il a disparu au bout d'une semaine...
Re: A ghost story, David Lowery (2017)
Vu hier, j'ai adoré. Un film d'une poésie toute simple (à tel point qu'en début de visionnage, avec mon désespérant cynisme coutumier, je me disais "ça va encore être d'une poésie convenue". Eh ben pas tant que ça, et toc), une très belle méditation sur la solitude et le poids des souvenirs, qui dégage une profonde et poignante mélancolie. La mise en scène elle-même recèle d'excellentes surprises (les "raccourcis temporels" par exemple) malgré quelques tics naturalistes (est-il besoin de faire durer aussi longtemps la scène de boulimie de la veuve du héros ? Mais soit, c'est un détail).
Je vais voir si j'ai la motiv' pour faire une chronique plus détaillée de cette petite merveille quand j'aurais récupéré internet.
Je vais voir si j'ai la motiv' pour faire une chronique plus détaillée de cette petite merveille quand j'aurais récupéré internet.
Re: A ghost story, David Lowery (2017)
Et à un moment je me suis réveillé et il y avait Rooney Mara qui mangeait une tarte.
Bon, le début du film m'a fait l'effet d'un parfait somnifère, mais, une fois bien réveillé, j'ai bien aimé A Ghost Story et ses choix — j'aurais aimé adorer mais je suis resté un peu en dehors. Pourtant, dans le fond, c'est globalement un sans-faute, beau, émouvant, surprenant (les dialogues muets entre les fantômes sont drôles, à leur manière ; le monologue sur l'entropie aussi)
Deux-trois trucs, en dépit de leur utilité ou de leur logique, m'ont un peu moins convaincu
à commencer par la chanson du personnage de Casey Affleck (c'est rien qu'une histoire de goût : dans la mécanique du film, elle a tout à fait sa place et son rôle) ; la scène de poltergeist (certes, tant qu'à faire un film de fantômes, autant explorer tous ses aspects…) ; la sorte de voyage temporel (même si, là aussi, ça a son rôle et ça se tient).
Dans la salle, tout le monde n'a pas forcément adhéré : certains spectateurs croyaient aller voir un film d'épouvante…
Bon, le début du film m'a fait l'effet d'un parfait somnifère, mais, une fois bien réveillé, j'ai bien aimé A Ghost Story et ses choix — j'aurais aimé adorer mais je suis resté un peu en dehors. Pourtant, dans le fond, c'est globalement un sans-faute, beau, émouvant, surprenant (les dialogues muets entre les fantômes sont drôles, à leur manière ; le monologue sur l'entropie aussi)
Deux-trois trucs, en dépit de leur utilité ou de leur logique, m'ont un peu moins convaincu
à commencer par la chanson du personnage de Casey Affleck (c'est rien qu'une histoire de goût : dans la mécanique du film, elle a tout à fait sa place et son rôle) ; la scène de poltergeist (certes, tant qu'à faire un film de fantômes, autant explorer tous ses aspects…) ; la sorte de voyage temporel (même si, là aussi, ça a son rôle et ça se tient).
Dans la salle, tout le monde n'a pas forcément adhéré : certains spectateurs croyaient aller voir un film d'épouvante…
Re: A ghost story, David Lowery (2017)
Erwann a écrit :Et à un moment je me suis réveillé et il y avait Rooney Mara qui mangeait une tarte.
J'imagine l'ambiance sur le plateau : « Oui, je sais, c'est la septième prise, mais on la refait ! »
Très beau film, blague à part. Je suis épuisé, ces temps-ci, j'ai le dos en compote, je pensais vraiment dormir et/ou partir au bout de 8 minutes, mais je n'ai pas cligné des yeux une seule fois et n'ai qu'à peine bougé dans mon fauteuil, hypnotisé, envoûté, conquis.
Faut dire que j'étais seul dans la salle, à part un drap, au troisième rang, mais je l'ai peut-être imaginé...
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