Mandy, Panos Cosmatos (2018)

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Thomas Day
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Mandy, Panos Cosmatos (2018)

Messagepar Thomas Day » 26 juillet 2018 à 19:40

La fiche IMDB

Nic Cage is back !
(Et il n'est pas content).
Par le fils du réalisateur de Rambo II. Tout un programme !

TD
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Thomas Day
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Re: Mandy, Panos Cosmatos (2018)

Messagepar Thomas Day » 13 avril 2019 à 11:41

Bon, très sincèrement, je ne sais pas par quoi commencer (j'ai acheté ce film dans un bac de blu-ray d'occaz pour la somme faramineuse de 6 euros ? Il y a un combat à la tronçonneuse ? Ça ressemble à Cabal de Clive Braker que j'aime beaucoup ? Ça ressemble à Lord of illusions de Clive Barker que j'aime beaucoup ? Les méchants ressemblent aux Cénobites du premier Hellraiser de Clive Barker ? que j'aime beaucoup... )

L'histoire ?

Red Miller (Nicolas Cage), bûcheron, vit avec Mandy (Andrea Riseborough) dessinatrice et caissière. Un jour, une secte d'illuminés (des Chrétiens, c'est bien précisé, plusieurs fois histoire qu'on comprenne bien) jette son dévolu sur Mandy et là c'est le drame !

Au début je l'ai acheté car je voulais créer une rubrique récurrente "navets du samedi soir" sur le blog Albin Michel Imaginaire, la jaquette était prometteuse, la présence de Nicolas Cage un gage de "grand moment", mais je dois avouer que même si ce n'est ni un bon film ni un grand film ni peut-être un film dans l'acceptation habituelle du terme, j'ai beaucoup aimé ce Mandy, totalement sidérant sur le plan esthétique et jusqu'au boutiste. On pourrait, je crois, se moquer d'à peu près chaque facette du film prise séparément (le scénario, globalement il n'y en a pas), les dialogues (du Refn sous gaz hilarant), les couleurs, les bikers cavaliers de l'apocalypse, le duel de tronçonneuses (quiconque a déjà utilisé une tronçonneuse comprend très vite le bullshitisme absolu de la scène en question). Tous les éléments sont ridicules, mais mis ensemble façon legos pour neuropsychopathe pervers ça donne un truc assez réjouissant et en tout cas complètement fou.

Ça dure deux heures (!!!) alors que le scénar tient sur la moitié d'un ticket de métro plié en deux et ça s'ouvre sur Starless de King Crimson - la classe quoi.

Il faut que Panos Cosmatos continue à faire des films ! (même si ce n'est que pour moi ;-)

TD
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Erwann
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Re: Mandy, Panos Cosmatos (2018)

Messagepar Erwann » 15 avril 2019 à 10:08

Thomas Day a écrit :Tous les éléments sont ridicules, mais mis ensemble façon legos pour neuropsychopathe pervers ça donne un truc assez réjouissant et en tout cas complètement fou.

Même impression. La première heure me laissait craindre un navet soporifique comme pouvait l'être Beyond the Black Rainbow, premier film de Panos Casmatos, mais à partir de la scène où Nicolas Cage en slip et en pleurs craque dans la salle de bain, ça vire à une cavalcade sanglante sans cesse à la frontière du nawak. J'ai adoré.

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