La ville future (30/09) à la librairie Le Genre Urbain

[Thomas Day]

Xavier Capodano, de la librairie Le Genre Urbain, organise une rencontre le mercredi 30 septembre à 19h30, à sa librairie, pour parler de "la ville future dans la littérature contemporaine française" avec

- Serge Lehman
&
- Catherine Dufour

Il y aura une sélection d'ouvrages sur le sujet, de Paris au XXe siècle à la trilogie de Stéphane Beauverger Chromozone, plus évidemment les ouvrages des participants (notamment les volumes disponibles de La Brigade chimérique) auxquels vous pourrez demander une petite dédicace.

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Informations pratiques
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Le Genre urbain - Librairie

30, rue de Belleville - 75020 Paris

Tel : 01 44 62 27 49 - Fax : 01 44 62 27 55

Le Genre Urbain sur la toile

Mardi - samedi : 10h00-19h30

Dimanche : 11h00-18h00

Fermé le lundi

[Epistolier]

Très sympa ce libraire d'inviter nos auteurs favoris !

J'y suis jamais allé, mais je crois que ça va être l'occasion. Il doit y avoir belles choses à dénicher.

Il a dans son fond un rayon SF en rapport avec sa thématique ?

C'est surprenant, mais une agréable surprise.

edit : En regardant son catalogue, je n'ai pas vu de SF. Ce serait donc une lubie passagère cette rencontre ?

[Thomas Day]

En regardant son catalogue, je n'ai pas vu de SF. Ce serait donc une lubie passagère cette rencontre ?

En fait, Xavier m'a demandé de lui faire une table pour cette soirée... ce que j'ai fait. Et on a pensé, si ça marche, faire d'autres soirées thématiques : Londres, New York, Babylone, etc. En invitant d'autres intervenants...

Il n'a pas de rayon SF et, après avoir étudié son point de vente, je lui ai déconseillé d'un créer un ; il n'aura pas une rotation suffisante pour se le permettre. Le Genre Urbain est une petite librairie généraliste dotée d'un rayon spécialisé en urbanisme et architecture.

GD

[Epistolier]

En fait, Xavier m'a demandé [...]

Il n'a pas de rayon SF et, après avoir étudié son point de vente, je lui ai déconseillé d'un créer un ; il n'aura pas une rotation suffisante pour se le permettre. Le Genre Urbain est une petite librairie généraliste dotée d'un rayon spécialisé en urbanisme et architecture.

GD

Je pensais plutôt à un fond SF, pas un rayon où les distributeurs viennent l'inonder de SF. Une petite sélection de la SF et l'urbanisme, pas forcément quelque chose d'énorme, la table préparée pour cette rencontre, mais en permanent, ça aurait pu être possible.

[Thomas Day]

Je pensais plutôt à un fond SF, pas un rayon où les distributeurs viennent l'inonder de SF. Une petite sélection de la SF et l'urbanisme, pas forcément quelque chose d'énorme, la table préparée pour cette rencontre, mais en permanent, ça aurait pu être possible.

Le problème c'est qu'il doit toujours (et toujours !) contrôler ses achats s'il ne veut pas couler et donc il ne peut se permettre que des titres à très haute rotation ; il fonctionne plutôt au coup de coeur Jesus Video, La trilogie du Béton de Ballard, Le Goût de l'immortalité qu'il vend sur table, mélangé avec le reste.
Il a essayé d'avoir un rayon SF/fantasy à un moment, mais les séries de Bragelonne prenaient trop de place et il n'arrivait pas à bien les vendre car il ne les lisait pas, alors il a laissé tomber.

GD

[Epistolier]

il fonctionne plutôt au coup de coeur Jesus Video, La trilogie du Béton de Ballard, Le Goût de l'immortalité qu'il vend sur table, mélangé avec le reste.
Il a essayé d'avoir un rayon SF/fantasy à un moment, mais les séries de Bragelonne prenaient trop de place et il n'arrivait pas à bien les vendre car il ne les lisait pas, alors il a laissé tomber.

GD

Je pensais à quelque chose comme ça. Je ne vois pas beaucoup de séries de Bragelonne qui pourrait rentrer dans la thématique de sa librairie.

[Tétard]

Pour le thème New-York, il conviendrait d'invoquer T. Disch (et de rééditer 334, comme Sur les ailes du chant l'a déjà été).
En tout cas, le prochain rdv est tentant.

[Thomas Day]

C'est malheureux à dire mais les ventes de Disch sont catastrophiques et donc d'éventuelles rééditions ne sont imaginables que chez des petites structures genre actusf qui ont des frais de fonctionnement infiniment moins importants que Denoël ou Gallimard.

(Apparté : J'ai appris aujourd'hui que Vélum était à 3700 ventes nettes après retour... et bien c'est largement insuffisant pour gagner de l'argent sur ce titre, malgré sa revente en poche à Folio-SF.)

GD

[Olivier Girard]

(Apparté : J'ai appris aujourd'hui que Vélum était à 3700 ventes nettes après retour... et bien c'est largement insuffisant pour gagner de l'argent sur ce titre, malgré sa revente en poche à Folio-SF.)

Quand même ! 3700 ventes pour un premier roman d’un auteur complètement inconnu par chez-nous, bouquin qui plus est très particulier et pas simple à classer en terme de genre, c’est mieux que pas mal. D’autant qu’avec la sortie du second, on peut espérer que le livre franchisse les 4000/4500… Au regard de la taille du texte et des coûts de trade qui en découlent, je comprends que ça reste insuffisant, mais c’est quand même une satisfaction, non ?

[Thomas Day]

Au regard de la taille du texte et des coûts de trade qui en découlent, je comprends que ça reste insuffisant, mais c’est quand même une satisfaction, non ?

A titre personnel je suis content ; c'est un livre que j'adore, je trouve que la suite est encore mieux, c'est une démarche littéraire qui me passionne, tout comme le travail qui a été fait sur les couvertures par Daylon, etc. Donc de ce point de vue aucun lézard (c-à-d une grande satisfaction) ; après c'est vrai qu'avec Olivier Rubinstein, le directeur général des éditions Denoël, on avait peu d'espoir de rentrer dans nos frais, mais peu ne veut pas dire aucun... Et quand on a vu arriver la crise au moment-même où sortait le livre, bon, c'était un poil désespérant.
(Quand on se lance dans une aventure comme ça, on ne peut pas s'empêcher de se dire : "ce serait cool que ça fasse un carton...")

J'en retire aussi autre chose : il y a un public en France pour ce genre de projets, pas gigantesque, mais réel.

GD