Don Lo a écrit : (exception faite du divin incident "Contrevent" en termes de ventes).
C'est quoi le divin incident ?
Don Lo a écrit : (exception faite du divin incident "Contrevent" en termes de ventes).
Clément a écrit :Et s'ils ont une dent contre Bifrost, ils peuvent au moinsavoir la politesse élémentaire de répondre "Désolé, nous ne sommes pas intéressés" ou "Nous ne souhaitons pas communiquer sur le sujet". Même "Va chier ducon", ça aurait été plus correct.
Clément a écrit :Pour le coup, Bragelonne ne communique pas du tout sur la question du numérique sur son site ou dans ses fanzines, mais ça m'étonnerait qu'ils aient vraiment rien dans les cartons.
Mais l'article du Cafard est introduit par "Nous avons demandé aux éditeurs..."
Et les autres, les Atalante, Rivière Blanche, Griffe d'encre, Glyphe... c'est quoi ?
Si.Ubik a écrit :Mais l'article du Cafard est introduit par "Nous avons demandé aux éditeurs..."
Et les autres, les Atalante, Rivière Blanche, Griffe d'encre, Glyphe... c'est quoi ?
Poser la question sur le forum adéquat est peut-être une bonne idée pour obtenir une réponse.
Non ?
Jean-Claude Dunyach a écrit :Clément a écrit :Pour le coup, Bragelonne ne communique pas du tout sur la question du numérique sur son site ou dans ses fanzines, mais ça m'étonnerait qu'ils aient vraiment rien dans les cartons.
Il y a une information de base à rappeler, qui est curieusement absente de l'enquête : les éditeurs français ne peuvent vendre que ce dont on leur a cédé les droits d'exploitation. C'est une évidence.
Or, depuis quelques années, les agents (en particulier anglo-saxons) ne cèdent plus les droits numériques. Donc, si un éditeur dit : je vais vendre le bouquin (traduit) d'untel par un biais numérique, ça veut dire qu'il va devoir négocier un accord supplémentaire avec l'agent d'untel. Qui va réclamer un supplément de fric, bien sûr, mais aussi des garanties (pourcentages, sécurité, éventuellement présence de DRM, etc.). Et les agents sont gourmands, c'est leur métier. Donc, fatalement, on hésite.
De même, on conseille aux auteurs français de ne pas non plus céder les droits numériques aux éditeurs pour l'instant. Il est urgent d'attendre que la situation se décante...
Donc le nombre d'ouvrages récents qu'il est possible d'exploiter numériquement est faible. Les stratégies de pas mal d'éditeurs se heurtent à ce simple fait. Quand on s'appelle Gallimard et qu'on a un fond important d'auteurs français dont on possède l'ensemble des droits, il y a une masse suffisante d'oeuvres à exploiter. Quand on est un éditeur récent, avec juste quelques centaines de titres à son catalogue dont une très grosse majorité d'oeuvres traduites dont on ne possède que certains droits d'exploitation papier, on peut certes réfléchir et rester vigilant mais il est inutile de se faire des noeuds au cerveau en attendant que la situation soit un brin stabilisée.
Je vous poutoune,
Isa a écrit :Ça aurait déjà été une information intéressante de la part de Brage ;)
J'imagine, naïvement, que si ils veulent communiquer sur le sujet, ils commenceront sans doute sur leur site ou leurs fanzines. Non ?Clément a écrit :Pour le coup, Bragelonne ne communique pas du tout sur la question du numérique sur son site ou dans ses fanzines, mais ça m'étonnerait qu'ils aient vraiment rien dans les cartons. Ça aurait intéressé beaucoup de gens d'avoir leur point de vue sur le sujet.
Tu le crois vraiment ?Clément a écrit :Même "Va chier ducon", ça aurait été plus correct.
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