This Census Taker is the poignant and uncanny new novella from award-winning and bestselling author China Miéville. After witnessing a profoundly traumatic event, a boy is left alone in a remote house on a hilltop with his increasingly deranged parent. When a stranger knocks on his door, the boy senses that his days of isolation are over—but by what authority does this man keep the meticulous records he carries? Is he the boy’s friend? His enemy? Or something altogether other?
Depuis Railsea en 2012, China Miéville s'était fait plutôt discret ces derniers temps. Mais (hourrah) c'est fini : son recueil Three Moments of an explosion est sorti cet été, et deux (2) romans sont annoncés pour 2016. Le présent This Census-Taker, dont la parution serait prévue le 5 janvier prochain, et The Last Days of New Paris, qui se déroule dans un Paris alternatif, frappé par l'explosion d'une bombe surréaliste…
Source ici et là.
Celui qui dénombrait les hommes, China Miéville
Re: Celui qui dénombrait les hommes, China Miéville
Dans une ville étrange, à l'écart du monde, vit un homme violent, avec sa femme et son fils...
Comme suspendue dans les airs, la ville est à cheval entre deux montagnes, coupée par un gouffre, réunir par un pot. Un pont dont les orphelins livrés à eux-mêmes ont fait leur royaume.
Plus haut dans la montagne, à l'écart de l'agitation de la cité peuplée de marchands, de marginaux et de magiciens, vit le faiseur de clés, avec sa femme et leur enfant. Un jour, son fils déboule dans les rues, comme s'il avait le diable à ses trousses. Son père a tué sa mère, et l'a jetée dans un trou si profond que l'on n'en voit pas le fond, affirme-t-il.
Mais faute de preuve, on préfère ne pas le croire. Alors c'est auprès des enfants du pont que le petit garçon va se réfugier.
Jusqu'à ce que son père le retrouve.
Heureusement, bientôt, arrive en ville un recenseur, celui qui dénombrait les hommes...
Celui qui dénombrait les hommes, court roman de China Miéville, paraîtra chez Outre Fleuve le 12 octobre.
La fiche du livre.
Comme suspendue dans les airs, la ville est à cheval entre deux montagnes, coupée par un gouffre, réunir par un pot. Un pont dont les orphelins livrés à eux-mêmes ont fait leur royaume.
Plus haut dans la montagne, à l'écart de l'agitation de la cité peuplée de marchands, de marginaux et de magiciens, vit le faiseur de clés, avec sa femme et leur enfant. Un jour, son fils déboule dans les rues, comme s'il avait le diable à ses trousses. Son père a tué sa mère, et l'a jetée dans un trou si profond que l'on n'en voit pas le fond, affirme-t-il.
Mais faute de preuve, on préfère ne pas le croire. Alors c'est auprès des enfants du pont que le petit garçon va se réfugier.
Jusqu'à ce que son père le retrouve.
Heureusement, bientôt, arrive en ville un recenseur, celui qui dénombrait les hommes...
Celui qui dénombrait les hommes, court roman de China Miéville, paraîtra chez Outre Fleuve le 12 octobre.
La fiche du livre.
Re: Celui qui dénombrait les hommes, China Miéville
C'est là qu'on voit la différence avec la collection Une heure-lumière. 17,90 € pour la version papier, 12,99 € pour la numérique. J'espère que le titre est doré à l'or fin et que la traductrice a été payé triple.
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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- Pierre-Paul Durastanti
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Re: Celui qui dénombrait les hommes, China Miéville
Pour être honnête, 192 pages en GF, c'est largement deux fois un "Heure-Lumière".
Je rêve sur le bord du monde et de la nuit. (…) Qui est là? Ah très bien : faites entrer l’infini. -- Louis Aragon
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Re: Celui qui dénombrait les hommes, China Miéville
Et la traductrice n'a sans doute pas été payée triple, mais plus, ça c'est sûr… Après, ça reste quand même pas donné (et je ne parle même pas du numérique).
Re: Celui qui dénombrait les hommes, China Miéville
Pierre-Paul Durastanti a écrit :Pour être honnête, 192 pages en GF, c'est largement deux fois un "Heure-Lumière".
A peine en fait. kobo.com donne 39.000 mots pour le Miéville et de 18.000 (Le regard & Le choix) à 30.000 mots (Un pont sur la brume, Poumon vert et Le nexus du Dr. Erdmann) pour les "Heure-Lumière". Les joies de la mise en page... :p (le dernier Nothom est bien annoncé à 180 pages d'un côté pour 24.000 mots de l'autre)
L'affaire Herbefol
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Re: Celui qui dénombrait les hommes, China Miéville
Sans oublier les DRM alors que l'auteur a autorisé Tor a enlever les DRM de ses livres... (clic)Herbefol a écrit :C'est là qu'on voit la différence avec la collection Une heure-lumière. 17,90 € pour la version papier, 12,99 € pour la numérique. J'espère que le titre est doré à l'or fin et que la traductrice a été payé triple.
- Le chien critique
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Re: Celui qui dénombrait les hommes, China Miéville
Mon moi d’avant est surtout une énigme
Qu'attendez vous d'un livre une fois fini ?
Qu'il clôt toutes les pistes et donne toutes les clés ?
Ou qu'il laisse votre imagination combler les trous ?
Selon votre réponse, vous êtes devant un bouquin raté, ou brillant.
Celui qui dénombrait les hommes, c'est l'histoire d'un adulte qui raconte un événement de son enfance. Ou plutôt un enfant qui conte ce qu'il a compris de l'événement. Ou l'histoire d'un traumatisme enfantin, avec ses floues une fois narrée par l'adulte qu'il est devenu.
Celui qui dénombrait les hommes est tout ceci à la fois : le garçon est je, il mais aussi l'autre. Ses parents sont ils mais aussi je.
Si vous ne comprenez pas, c'est normal. Même une fois le livre fermé, milles interprétations restent possible, toutes les clés de compréhension sont possibles. D'ailleurs, le père du garçon fabrique des clés. Des clés étranges, faites de métal, mais dont l’élément essentiel est autre. Sa mère s’occupe du potager dont elle revend le fruit à la ville lors de longues et mystérieuses déambulations. Difficile toutefois de parler de Mère et de Père tant le lien qui les unis semble distendu, inexistant mais ne ressemble à aucun lien filial.
Un monde esquissé à grands traits, est ce de l'anticipation, une contrée imaginaire, l'histoire future de quelques romans de Miéville ? Des liens ressortent avec Légationville et The City and the City de par la situation géographique : une ville divisée par un pont qui s'étale sur les versants de deux collines. Mais cela pourrait être aussi le futur d'une ville de Bas Lag de par certaines allusions glissées dans le texte.
Malgré le peu d'éléments que nous donne l'auteur, j'ai trouvé les non-dits plus riches dans la création de l'univers que bien d'autres livres descriptifs. La poésie est toujours présente, comme avec les pécheurs de chauve souris. Sans oublier ce titre magnifique, ouvrant la porte à de nombreuses interprétations.
Mais revenons à notre histoire, ce qui est sûr, c'est qu'un garçon dégringole la montagne pour hurler que sa mère a été tué son père. Enfin, pas tout à fait car quelques instants plus tard, il dira que c'est sa mère qui a tué son père. A moins que ce ne soit juste une personne qui en a tué une autre ?
Reste donc l'histoire de cet homme qui dénombrait les hommes, un conte, un récit de vie, un rapport cryptique.
J'ai hésité longuement avant de me plonger dans cette novella : des retours ambiguës, un prix élevé au vue du nombre des pages. Mais cela reste un Miéville, et je finis toujours par me le procurer. Alors 13 euros l'epub, c'est cher, très cher, mais assez peu au final quand le livre contient aussi les 500 pages que vous imaginerez pour écrire l'histoire de l'histoire. Miéville ne nous avait pas habitué à publier des livres courts, ne vous fiez pas aux apparences, celui ci est un pavé caché.
Il existait les livres dont vous êtes le héros, China Miéville invente le livre dont vous faites l'histoire.
Le même avis sur mon blog
Le livre contient quelques illustrations qui donnent à mon avis la clé de lecture du livre : elles ressemblent à de vieilles photos floues, pleines de griffures du temps qui a passé. Illustrations qui n'ont pas été créditées dans la version numérique.
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