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L'Homme aux poings de fer, RZA (2012)
- Thomas Day
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Re: The Man with the iron fists, RZA (2012)
D'un autre côté, Eli Roth + RZA + QT à la prod...
L'Homme aux poings de fer, RZA (2012)
Un hommage aux films des Shaw Brothers, par RZA, ancien membre du Wu Tang Clan, et qui fait régulièrement partie des BO de films de Tarantino. QT est du reste producteur ici, et Eli Roth (Hostel) est co-scénariste.
Le film souffre de quelques défauts, au premier rang desquels une distribution plutôt mauvaise, puisqu'à part Russell Crowe, parfait, les autres acteurs sont à côté de la plaque, ledit RZA en tout premier lieu. On notera également une voix off extrêmement envahissante.
Il n'en reste pas moins que ce film se laisse finalement regarder, de par l'amour que porte visiblement le réalisateur au wuxiapian : visiblement, il en connaît tous les codes, les réutilise à sa sauce, violente (nombre d'amputations et de décapitations "pour rire") et s'en délecte avec une joie qui rejaillit en permanence sur l'écran. Résultat : on arrive sans peine à la fin, bien aidé par le rythme qui ménage peu de temps morts, même si on retire in fine une petite pointe de remords à s'être laissé embarquer dans ce film mal fichu.
Le film souffre de quelques défauts, au premier rang desquels une distribution plutôt mauvaise, puisqu'à part Russell Crowe, parfait, les autres acteurs sont à côté de la plaque, ledit RZA en tout premier lieu. On notera également une voix off extrêmement envahissante.
Il n'en reste pas moins que ce film se laisse finalement regarder, de par l'amour que porte visiblement le réalisateur au wuxiapian : visiblement, il en connaît tous les codes, les réutilise à sa sauce, violente (nombre d'amputations et de décapitations "pour rire") et s'en délecte avec une joie qui rejaillit en permanence sur l'écran. Résultat : on arrive sans peine à la fin, bien aidé par le rythme qui ménage peu de temps morts, même si on retire in fine une petite pointe de remords à s'être laissé embarquer dans ce film mal fichu.
- Thomas Day
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Re: The Man with the iron fists, RZA (2012)
Bon, ben, je me suis régalé.
(Il passe en Thaïlande dans la moitié des restaurants ; visiblement, c'est culte par ici.)
Ce mélange de rap, d'érotisme extrême-oriental et de la Shaw Brothers, a priori, sur le papier, c'est vraiment la mauvaise idée du jour... mais RZA est tellement sincère dans sa démarche qu'on lui pardonne tout.
100% fun.
TD
PS : c'est plutôt gore et assez "coquin" ; quand Russell Crowe retire (avec les dents) le sextoy du minou de sa conquête tarifée du soir (enfin une parmi cinq ou six), un silence de mort a plané sur le resto de Chinatown où 1/ je dégustais du canard laqué 2/ était projeté le film sur grand écran.
C'est plus suggéré que montré, mais une des serveuses était rouge comme un coquelicot, j'ai cru qu'elle allait tourner de l’œil. Elle baragouinait en thaï l'équivalent de "c'est pas possible, c'est pas possible". Et évidemment les autres serveuses se foutaient de sa gueule.
(Il passe en Thaïlande dans la moitié des restaurants ; visiblement, c'est culte par ici.)
Ce mélange de rap, d'érotisme extrême-oriental et de la Shaw Brothers, a priori, sur le papier, c'est vraiment la mauvaise idée du jour... mais RZA est tellement sincère dans sa démarche qu'on lui pardonne tout.
100% fun.
TD
PS : c'est plutôt gore et assez "coquin" ; quand Russell Crowe retire (avec les dents) le sextoy du minou de sa conquête tarifée du soir (enfin une parmi cinq ou six), un silence de mort a plané sur le resto de Chinatown où 1/ je dégustais du canard laqué 2/ était projeté le film sur grand écran.
C'est plus suggéré que montré, mais une des serveuses était rouge comme un coquelicot, j'ai cru qu'elle allait tourner de l’œil. Elle baragouinait en thaï l'équivalent de "c'est pas possible, c'est pas possible". Et évidemment les autres serveuses se foutaient de sa gueule.
Re: L'Homme aux poings de fer, RZA (2012)
Vu hier soir. La mayonnaise a pris avec moi aussi, en dépit des défauts du film déjà pointés plus haut (RZA, au charisme d'endive ; la caméra qui ne sait pas se poser, toujours en mouvement jusqu'au tournis ; le rythme inégal — rhââ, le temps qu'il faut attendre avant que l'homme aux poings de fer fasse enfin son apparition…). Comme l'indique TD, la sincérité de RZA sauve l'ensemble. Je suis presque tenté de voir la suite.
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