Les Deux mondes, Neal Stephenson
Re: Les Deux mondes, Neal Stephenson
Richard Forthrast a fui l’Iowa dans les années 1970 pour échapper à la guerre du Vietnam. Réfugié dans les Rocheuses canadiennes, il a fait fortune en important illégalement de la marijuana sur le territoire américain. Passionné de jeux vidéo, il y a ensuite investi une partie de son argent dans la société Corporation 9592, qui exploite T’Rain, un jeu en ligne au succès international. Lorsqu’un mystérieux hacker commence à rançonner les joueurs de T’Rain, une poursuite s’engage pour le démasquer. Très vite, la piste mène en Chine, là où des milliers de gold farmers jouent en permanence afin d’acquérir des artefacts de jeux vidéo, qu’ils revendent ensuite aux joueurs occidentaux. Lorsque la mafia russe, que le même hacker vient de dépouiller de dossiers brûlants, s’en mêle, la partie devient très rapidement mortelle.
Sortie de Le Réseau, première partie de Les Deux monde (alias Reamde), chez Sonatine le 5 juin.
La fiche du livre.
Re: Les Deux mondes, Neal Stephenson
Pfff, ils auraient pu l'appeler LISZEMOI.
https://www.noosfere.org/
Re: Les Deux mondes, Neal Stephenson
rmd a écrit :Pfff, ils auraient pu l'appeler LISZEMOI.
Ç'aurait été à la fois aussi pertinent que commercial. Face à un tel titre, que reste-t-il à faire sinon s'exécuter…
Re: Les Deux mondes, Neal Stephenson
Je dévore actuellement le tome 1. Son écriture et son style atteignent des sommets, des phrases complexes et simples en même temps, des digressions incessantes mais pas spécialement labyrinthiques (ça fait du bien), et cet humour qui se situe à des degrés incompréhensibles, l'ironie de l'ironie, on ne sait plus, hipsterisme de hipsters, la canaille s'amuse à nous perdre en subvertissant les codes qu'il utilise à outrance ! Salaud !
Stephenson est plus Pynchonien que jamais (son délire sur les armes rappelle le délire scientifique des fanas de la thermodynamique dans Contre-Jour), alors que Pynchon, dont le dernier roman est un étrange écho à celui-ci, est plus Stephensonien que jamais.
Un régal.
(ps: dommage que la trad' soit quand même des fois un peu limite-lmite... ça casse un peu le plaisir, entre les coups de génies et les kilomètres d'expressions hasardeuses... mais bon, pour avoir osé publier le livre, déjà)
Stephenson est plus Pynchonien que jamais (son délire sur les armes rappelle le délire scientifique des fanas de la thermodynamique dans Contre-Jour), alors que Pynchon, dont le dernier roman est un étrange écho à celui-ci, est plus Stephensonien que jamais.
Un régal.
(ps: dommage que la trad' soit quand même des fois un peu limite-lmite... ça casse un peu le plaisir, entre les coups de génies et les kilomètres d'expressions hasardeuses... mais bon, pour avoir osé publier le livre, déjà)
Re: Les Deux mondes, Neal Stephenson
Je n'ai pas réussi à terminer le tome 1. Ça commence très bien, c'est un bon thriller technologique avec de vrais morceaux de geekitude dedans, l'idée de base est intéressante (comment l'économie du monde réel et celle d'un monde virtuel de MMORPG interagissent et comment l'irruption d'un virus va mettre le souk dans tout ça). Il y a de bons personnages, un style agréable et beaucoup d'humour dedans.
Mais passé la moitié du roman, on bascule dans une longue suite de scènes d'action d'où j'ai décroché. D'abord, il y a l'irruption d'une seconde intrigue justifiée par des coïncidences tellement grosses qu'on a du mal à les avaler, et puis l'avalanche de détails techniques, les changements de points de vue qui conduisent à répéter la même scène sous trois angles différents, la succession de course-poursuites... finissent par plomber le rythme.
Dommage, ça démarrait plutôt bien !
Mais passé la moitié du roman, on bascule dans une longue suite de scènes d'action d'où j'ai décroché. D'abord, il y a l'irruption d'une seconde intrigue justifiée par des coïncidences tellement grosses qu'on a du mal à les avaler, et puis l'avalanche de détails techniques, les changements de points de vue qui conduisent à répéter la même scène sous trois angles différents, la succession de course-poursuites... finissent par plomber le rythme.
Dommage, ça démarrait plutôt bien !
Jean-François.
Re: Les Deux mondes, Neal Stephenson
Pareil, la scène d'action de 150 pages m'avait profondément gonflé.
https://www.noosfere.org/
Retourner vers « Livres (autres maisons d'édition) »