« Manas » paraît en 1927, poème épique en trois volumes, « sommet de la poésie mythique expressionniste » (Walter Muschg), chant lyrique gorgé d’allitérations, d’assonances et d’onomatopées, porté par l’habituel pathos de rigueur. « La prestation de Döblin est aussi audacieuse que réussie », résume son collègue Musil qui, à l’encontre des autres critiques, se montre enthousiaste de ce projet universel, de cet hymne.
Basée sur des motifs extraits de l’épopée nationale indienne, le Mahâbhârata, c’est l’histoire du fils de roi de Udaipur qui, jaillie de l’imaginaire de l’auteur, se déroule en boucles répétitives.
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