[polar noir] God is a bullet, Nick Cassavetes (2023)

[Thomas Day]

La fiche IMDB

Une adaptation "sans compromis" de Satan dans le désert de Boston Teran (Gallmeister).
Le film sort en Blu-ray aujourd'hui, mais c'est la version ultra-coupée de 1H59, la montage original fait 2h36. Pour avoir vu les deux versions, la version courte est un massacre, il y a des choses qui deviennent incompréhensibles et une ellipse pour le moins radicale.
Le film n'est pas exempt de défauts, voire de scènes un peu/carrément ridicules (cela dit j'en suis arrivé à penser que c'est la marque de fabrique de Nick Cassavetes), mais j'ai bien aimé sa radicalité.
Et le personnage incarné par Maika Monroe est assez bluffant, notamment de par sa complexité.

TD

[Thomas Day]

PS : Il semblerait que l'édition allemande soit complète et possède des sous-titres en anglais. C'est fou le nombre de blu-ray allemands que je commence à avoir, tant leur offre est meilleure que la nôtre (surtout en matière de films d'horreur). Rageant.

[JDB]

PS : Il semblerait que l'édition allemande soit complète et possède des sous-titres en anglais. C'est fou le nombre de blu-ray allemands que je commence à avoir, tant leur offre est meilleure que la nôtre (surtout en matière de films d'horreur). Rageant.

Quand je constituais ma collection de westerns italiens, j'achetais plein de DVD allemands: dans 99% des cas, il y avait des ST anglais pour les versions italienne et allemande. Bon, faits maison, les ST--c'était parfois bizarre...
JDB

[lonesome]

Le roman est une tuerie (sans mauvais jeu de mot), je le conseille vivement. Espérons que le film sorte dans sa version intégrale en France.

[Thomas Day]

Le roman est une tuerie (sans mauvais jeu de mot), je le conseille vivement. Espérons que le film sorte dans sa version intégrale en France.

Le film (pas exempt de défauts, comme dit plus haut) donne clairement envie de lire le roman, on a l'impression en le regardant que c'est adapté d'un putain de chef d’œuvre définitivement trop gros pour Nick Cassavetes qui n'a jamais été un bon réalisateur. Il fallait donner ça à Nicolas Winding Refn.

[Weirdaholic]

Le roman est une tuerie (sans mauvais jeu de mot), je le conseille vivement. Espérons que le film sorte dans sa version intégrale en France.

Le film (pas exempt de défauts, comme dit plus haut) donne clairement envie de lire le roman, on a l'impression en le regardant que c'est adapté d'un putain de chef d’œuvre définitivement trop gros pour Nick Cassavetes qui n'a jamais été un bon réalisateur. Il fallait donner ça à Nicolas Winding Refn.

D'après ce que j'ai vu du début du roman, c'est bien vu... (Du reste, si l'on parle purement scénario et qu'on met de côté sa mise en scène virtuose, ce qui est difficile ^_^, sa façon d'adapter le Drive de Sallis était très intéressante ; il a par exemple fondu tous les personnages féminins en un seul, ce qui donnait un sens un peu différent à l'histoire.)

[Thomas Day]

(Du reste, si l'on parle purement scénario et qu'on met de côté sa mise en scène virtuose, ce qui est difficile ^_^, sa façon d'adapter le Drive de Sallis était très intéressante ; il a par exemple fondu tous les personnages féminins en un seul, ce qui donnait un sens un peu différent à l'histoire.)

C'est Hossein Amini qui a écrit le scénario de Drive, Nicolas Winding Refn n'est pas intervenu dessus, en tout cas il n'est pas crédité. Si je me souviens bien, Glen Duncan qui bossait sur le scénario de The Last Werewolf quand il m'en a parlé, m'a dit que c'est ce scénario (Drive) que ses producteurs lui ont donné comme modèle d'écriture scénaristique. "On voit le film en lisant le scénario, très peu de scénarios donnent cet effet".

Si vous voulez en savoir plus, suivez le lien.

[Weirdaholic]

(Du reste, si l'on parle purement scénario et qu'on met de côté sa mise en scène virtuose, ce qui est difficile ^_^, sa façon d'adapter le Drive de Sallis était très intéressante ; il a par exemple fondu tous les personnages féminins en un seul, ce qui donnait un sens un peu différent à l'histoire.)

C'est Hossein Amini qui a écrit le scénario de Drive, Nicolas Winding Refn n'est pas intervenu dessus, en tout cas il n'est pas crédité. Si je me souviens bien, Glen Duncan qui bossait sur le scénario de The Last Werewolf quand il m'en a parlé, m'a dit que c'est ce scénario (Drive) que ses producteurs lui ont donné comme modèle d'écriture scénaristique. "On voit le film en lisant le scénario, très peu de scénarios donnent cet effet".

Si vous voulez en savoir plus, suivez le lien.

Ah, merci pour la précision et le lien, j'avais perdu ça de vue ! Bon, en général je ricane en entendant un scénariste invoquer Joseph Campbell, mais tout ce qu'il dit sur le fait de ne pas se reposer sur les dialogues est très intéressant (ça m'a rappelé une remarque de NIcholas Ray sur le fait qu'une scène a besoin d'un concept visuel plutôt que d'un bon dialogue). C'était effectivement ça la force du film, par exemple dans la description de la relation entre le chauffeur et la femme (la scène dans l'ascenseur, de mémoire).

[Thomas Day]

Revu... meilleur encore à la troisième vision.

TD