Officiellement, Apollo 17, lancé le 17 décembre 1972, a été la dernière mission habitée envoyée sur la Lune. Toutefois, une année plus tard, en décembre 1973, deux astronautes américains ont été envoyés en mission secrète sur la Lune par le Département de la Défense des États-Unis. Cette mission révélera de nouvelles preuves inquiétantes sur la possible présence d’autres formes de vie ailleurs dans l’univers.
Je sais que je vais un peu à contre-courant, mais j'ai beaucoup aimé le film, même si le scénar est très léger. Il y a un super travail de reconstitution, de création de documents d'époque, etc. Ça ne marche pas toujours, certes, mais je me suis laissé porter. La reconstitution est beaucoup plus intéressante en fait que le suspens extraterrestre. (Cela dit, ça ne vaut pas l'excellent Capricorn One)
Oh punaise, que c'était nul ! En ces temps de fake news, j'ai de moins en moins de tolérance avec les trucs conspirationnistes / "on vous cache des chôôôses" ; en la matière, Apollo 18 débutait déjà fort mal. L'aspect found footage pourrait être passable, mais j'ai eu l'impression que le film tentait de faire passer les prises de vue des missions Apollo réelles pour les siennes : bien essayé mais ça se voit (surtout quand on vient de regarder plusieurs documentaires sur la conquête de la lune). Par conséquent, la mayonnaise n'a pas pris pour l'aspect reconstitution, et donc ni pour le reste (les acteurs, corrects sans plus ; le suspense, inexistant ; le montage, qui repose sur des effets faciles "oh tiens la caméra se brouille opportunément"). Et puis, surtout : le film oublie qu'il n'y a pas d'atmosphère sur la lune et donc pas de son. Le bruit interne des combinaisons, ok, mais les ordis qui bipent, le rover qui rugit et les créatures autochtones qui couinent : non, non et non. Les créatures justement : j'ai failli trouver ridicule ces cailloux-qui-sont-en-fait-des-méchants-sélénites, avant de me rappeler que Stephen Baxter avait imaginé des aliens pareils dans Anti Glace et les novellas afférentes. Sauf que dans le cadre de l'uchronie steampunk de Baxter, ça passe. En fait, c'était effectivement un peu ridicule.