Samouraï résurrection

[Thomas Day]

Vu hier soir ce film de samouraïs qui revient sur la bataille de Shimabara, où des catholiques persécutés se transforment en anges satanistes et décident de prendre le pouvoir au Japon en faisant revivre des guerriers légendaires en utilisant la masse corporelle de jeunes japonaises à forte poitrine (cette partie du casting étant sans doute le seul exploit du film).
La fille (seins nues, sinon ça sert à rien) explose et son corps se reconfigure en guerrier légendaire et un brin revêche.
Comme dans beaucoup de films de ce genre, Miyamoto Musashi fait une apparition dans l'intrigue (ou son absence, au choix) aussi inutile qu'attendue.

La jaquette annonce : "beau, violent, jouissif"

Beau ? Oui, par moments, le réalisateur a pompé des plans entiers du cinéma de Kurosawa (Ran, Kagemusha).

Violent ? Oui, voire gore par certains moments (mais ce sont des effets digitaux à la Zatoichi, alors on n'y croit guère).

Jouissif ? Non, ou alors on a vraiment pas la même idée de ce que peut être la jouissance cinématographique.

On mettra toutefois au crédit du réalisateur un certain sens de l'ellipse qui fait plaisir ; et puis il film bien les gros seins et les paysages.

TD