[no-SF, quoique] Hellride

[Thomas Day]

Dans l'histoire contemporaine du cinéma il existe plusieurs mots magiques de grande puissance, "Tarantino" en est un.
Il suffit de le mettre en gros sur une jaquette de DVD et "pouf" des grappes de crétins s'empressent d'acheter, même si la contribution de l'homme au grand menton sur Hellride s'est bornée à être producteur exécutif.
Voici donc l'avis d'un crétin parmi d'autres : malgré son casting de luxe (David Carradine, Michael Madsen, Denis Hopper, Vinnie Jones) Hellride est un navet, un vrai, un gros, avec des plans nichons toutes les onze minutes et quelques plans minou assez inhabituels dans le cinéma US.
En gros, ça raconte la guéguerre autour d'un coffre au trésor de deux bandes de motards type Hell's angels, les Victor et les Six Six Six (qui se battent plutôt avec des arbalètes que des flingues, ça c'est pour le côté SF).
Tout le film se résume à des dialogues improbables (où il est principalement question de Bécanes, de Baise et de Bagarres, les 3B) et à un concours de motos ("c'est moi qui ai la plus grosse", "non c'est moi", "je te dis que c'est moi").
La réplique qui tue : "Je suis un hibou" prononcée par Michael Madsen (en fait il a plutôt l'air d'une buse).
A un moment, y'a un combat dans de l'huile et une des combattantes manque de peu de se faire assommer d'un coup de roploplo.
Toute les actrices ont été castées sur leur physique (vaut mieux, c'est quasiment le seul intérêt du film).
A voir entre potes, avec des bières, des pizze et de deux ou trois féministes militantes (histoire de mettre de l'ambiance).

TD

PS : Larry Bishop, le réalisateur (qui s'est réservé le rôle principal), joue comme une quiche ; on a dû mal à croire qu'aucun des acteurs du tournage n'ait eu envie de piéger sa moto avec assez de C4 pour lui faire voir les Galapagos, aller-simple.

[W]

Je veux je veux je veux.
(aux Utopiales avec bidibulle si possible)