Sous surveillance, Robert Redford (2012)

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Thomas Day
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Re: Sous surveillance, Robert Redford (2012)

Messagepar Thomas Day » 19 juillet 2016 à 08:18

Après trente années passées dans la clandestinité, une femme (Susan Sarandon, parfaite), ancienne terroriste d'extrême-gauche, est arrêtée par le FBI alors qu'elle est sur le point de se rendre. Un avocat local (Robert Redford, trop âgé pour le rôle) est contacté par un de ses amis pour la représenter, mais il décline l'affaire. Un journaliste malin, manipulateur et un brin inconscient (Shia LaBoeuf, parfait) révèle alors au monde que le brillant avocat est un ancien membre du Weather Underground, lui aussi en fuite depuis trente ans, car soupçonné de meurtre. Ce qui va provoquer une des plus grandes chasses à l'homme de l'histoire des USA.

Le weather underground revu et corrigé par Robert Redford... ou comment une montagne accouche d'une souris. Le film, plein de bonne volonté, qui se voulait sans doute tout sauf manichéen, manque sincèrement d’ambiguïté pour convaincre. Chaque acteur fait son petit numéro, sans détonner. On voit passer Nick Nolte, Stanley Tucci, Brendan Gleeson, une litanie d'immenses acteurs dont l'apparition se réduit trop souvent à une pirouette de quelques minutes.

Pas inintéressant, mais tiède au possible... En France, on tourne Carlos ; aux USA, ils font Sous surveillance. C'est pas si souvent que le coq met le pygargue à tête blanche KO.

TD
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Artemus Dada
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Re: Sous surveillance, Robert Redford (2012)

Messagepar Artemus Dada » 19 juillet 2016 à 09:32

Et puis comment croire un seul instant qu'un brillant avocat ait pu échapper aussi longtemps à ceux qui le cherchaient ?
Il faut voir les photos de l'avocat en question, à l'époque activiste et le visage du personnage au moment où se déroule le film, il n'a pratiquement pas changé.

L'idée de départ est très bancale, surtout dans le cadre d'une fiction.

C'est-à-dire (de mon point de vue en tout cas) que dans la réalité, celle de tous les jours, celle dans laquelle nous vivons, des choses extraordinaires se produisent. On y croit parce qu'on les expérimente.
Mais une fiction doit justement se garder de proposer des idées comme celles-là.
Ou alors elle risque de faire décrocher ceux qui la regardent (ou la lisent), à moins d'être dans un autre domaine.

Mais je n'apprends rien à personne.

Lorsqu'on lit une aventure de Superman on y croit, s'il surgit au détour d'un gratte-ciel pour aider ce brillant avocat ancien Weatherman dans Sous surveillance, on n'est plus dans le même registre.

Et dans ce film l'anonymat de cet avocat ressemble beaucoup à Superman.
Et si mes souvenirs sont bons, le reste est à l'avenant.

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