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La bande-annonce... pour le moins étrange.
Elijah Wood, devenu producteur de films d'horreur via sa compagnie The Woodshed, dit le plus grand bien de Begotten dans une récente interview.
Quelqu'un l'a vu ?
TD
Begotten, E. Elias Merhige (1990)
- Thomas Day
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Re: Begotten, E. Elias Merhige (1990)
Pas vu. Par contre, du même réalisateur, j'ai vu ses deux autres films: Shadow of the Vampire, qui m'a surprise par son sujet et que j'ai vraiment bien aimé, et Suspect Zero qui, lui, ne m'a pas du tout plu tellement il était banal et téléphoné. C'est très bizarre de voir les images de ce film-ci, ça ne correspond à aucun des deux autres films (en même temps, les deux autres films sont déjà presque aux antipodes l'un de l'autre).
En tout cas, il y a des liens bien intéressants à côté de la bande-annonce...
En tout cas, il y a des liens bien intéressants à côté de la bande-annonce...
- Nébal
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Re: Begotten, E. Elias Merhige (1990)
Shadow of the Vampire, j'avais trouvé ça vraiment tout naze...
Par contre, ça fait un moment qu'on me fait la propagande de Begotten, faut que je m'y mette, tiens. Merci de me le rappeler.
Par contre, ça fait un moment qu'on me fait la propagande de Begotten, faut que je m'y mette, tiens. Merci de me le rappeler.
Welcome to Nebalia : CR Adventures in Middle-Earth : La Compagnie du Chariot (03)
Random Academy Pilot : Rogue Outpost Weekly League season 3 round 5: Jason Simmons (First Order) vs Nébal (Rebel Alliance)
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Re: Begotten, E. Elias Merhige (1990)
Aaaaah Begotten...
Toute une histoire ce film. Je l'ai vu plusieurs fois ; pas par plaisir, non, une fois suffit pour cela - j'avais fais un ciné-concert genre noise sur ce film.
Si je devais le comparer à quoique ce soit, ce serait à de la musique (c'est un film expérimental, rappelons-le), un truc à la Sunn o))) ou Nurse With Wound : de l'anti-rock'n'roll.
Le rythme est très lent, l'image assez crade bien que très esthétique, et l'histoire (je vous rassure, à la première vision on ne sait pas qu'il y a une histoire), une espèce de truc religieux, s'étouffe d'elle-même dans une ambiance apocalyptique vraiment malsaine et oppressante.
J'irais presque jusqu'à le qualifier de chef d'oeuvre, mais c'était il y a longtemps. Je sais en tout cas que je n'ai pas envie de le revoir.
Ah oui, bien entendu, c'est pour un public très averti...
Toute une histoire ce film. Je l'ai vu plusieurs fois ; pas par plaisir, non, une fois suffit pour cela - j'avais fais un ciné-concert genre noise sur ce film.
Si je devais le comparer à quoique ce soit, ce serait à de la musique (c'est un film expérimental, rappelons-le), un truc à la Sunn o))) ou Nurse With Wound : de l'anti-rock'n'roll.
Le rythme est très lent, l'image assez crade bien que très esthétique, et l'histoire (je vous rassure, à la première vision on ne sait pas qu'il y a une histoire), une espèce de truc religieux, s'étouffe d'elle-même dans une ambiance apocalyptique vraiment malsaine et oppressante.
J'irais presque jusqu'à le qualifier de chef d'oeuvre, mais c'était il y a longtemps. Je sais en tout cas que je n'ai pas envie de le revoir.
Ah oui, bien entendu, c'est pour un public très averti...
- Thomas Day
- Modérateur
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- Enregistré le : 22 avril 2009 à 14:40
Re: Begotten, E. Elias Merhige (1990)
J'ai tenu vingt minutes, le coeur au bord des lèvres.
On comprend pas trop ce qui coule, du sang, de la chiasse ; on voit passer un intestin, il y a une espèce d'imagerie sataniste, pas sataniste, païenne, pas païenne, chrétienne.
J'ai bien été incapable de trouver un bout d'histoire dans ces vingt premières minutes.
Je sais pas si je retenterai un jour. Là, ça m'a quand même semblé plus fort que moi...
TD
PS : après, techniquement, ça doit être assez fascinant pour quelqu'un qui travaille dans le cinéma, la prise de vue.
On comprend pas trop ce qui coule, du sang, de la chiasse ; on voit passer un intestin, il y a une espèce d'imagerie sataniste, pas sataniste, païenne, pas païenne, chrétienne.
J'ai bien été incapable de trouver un bout d'histoire dans ces vingt premières minutes.
Je sais pas si je retenterai un jour. Là, ça m'a quand même semblé plus fort que moi...
TD
PS : après, techniquement, ça doit être assez fascinant pour quelqu'un qui travaille dans le cinéma, la prise de vue.
Re: Begotten, E. Elias Merhige (1990)
thomasday a écrit :J'ai tenu vingt minutes, le coeur au bord des lèvres.
On comprend pas trop ce qui coule, du sang, de la chiasse ; on voit passer un intestin, il y a une espèce d'imagerie sataniste, pas sataniste, païenne, pas païenne, chrétienne.
J'ai bien été incapable de trouver un bout d'histoire dans ces vingt premières minutes.
Je sais pas si je retenterai un jour. Là, ça m'a quand même semblé plus fort que moi...
TD
PS : après, techniquement, ça doit être assez fascinant pour quelqu'un qui travaille dans le cinéma, la prise de vue.
Alors là, sachant les trucs pas possibles que tu as déjà vu, j'avoue que ça fait quand même un peu peur...
Re: Begotten, E. Elias Merhige (1990)
Vu ce weekend, un peu par hasard ("Oh tiens, un film d'horreur mythologique…")
Les vingt premières minutes sont sûrement les plus éprouvantes. L'avantage de l'image craspec, c'est que ça empêche de bien discerner l'horreur. Par la suite, Begotten se contente d'être longuet en dépit de sa brève durée, avec encore d'autres bouts d'intestin, des personnages qui se frétillent et tortillent sur le sol, un viol qui retrouve le sens premier de l'expression "se tamponner le coquillard", et deux-trois autres trucs. Le générique de fin, précisant les noms/fonctions personnages du film, permet de mieux comprendre le bousin. J'imagine qu'une deuxième vision est plus éclairante — encore faut-il en avoir l'envie.
Les vingt premières minutes sont sûrement les plus éprouvantes. L'avantage de l'image craspec, c'est que ça empêche de bien discerner l'horreur. Par la suite, Begotten se contente d'être longuet en dépit de sa brève durée, avec encore d'autres bouts d'intestin, des personnages qui se frétillent et tortillent sur le sol, un viol qui retrouve le sens premier de l'expression "se tamponner le coquillard", et deux-trois autres trucs. Le générique de fin, précisant les noms/fonctions personnages du film, permet de mieux comprendre le bousin. J'imagine qu'une deuxième vision est plus éclairante — encore faut-il en avoir l'envie.
Re: Begotten, E. Elias Merhige (1990)
Si tu as 15 minutes devant toi (et un bon écran d'ordi) je te recommande d'essayer son dernier, Din of celestial birds, qui est une expérience plastique unique. Ça marche sans doute moins bien qu'au cinéma - dans mon souvenir l'image avait une définition dingotte - mais en même temps c'est gratos & dispo à volonté. On ne va pas bouder son plaisir.
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