Cachou a écrit :... foutus accents auxquels il a fallu s'habituer...
Tiens, pour ceux à qui ça poserait problème, voici un lien -- purement d'intérêt général, car il va de soi que j'ai pas l'usage d'un tel site, bien entendu... ahem : http://www.addic7ed.com/
Il propose les sous-titres originaux de TOUTES les séries anglo-saxonnes (et parfois autres) dans les heures suivant leur diffusion, et des traductions -- souvent postées très vite -- en diverses langues dont le français.
Je rêve sur le bord du monde et de la nuit. (…) Qui est là? Ah très bien : faites entrer l’infini. -- Louis Aragon
Je note ce site. Le mien est plutôt bien fourni mais pour cette série-ci, il n'y avait qu'une seule possibilité en anglais, et l'une d'elle était décalée (je ne sais toujours pas comment "réaligner" la chose).
thomasday a écrit :Vu les deux premiers épisodes hier soir. Que j'ai trouvé l'un comme l'autre épatants. (Et je ne vous parle pas des paysages sauvages...)
TD
Attends la suite, ça devient encore mieux après ^_^. J'aimerais bien trouver cette série en Blu-ray (pour les paysages, justement).
Mais... c'est trop riche pour sept épisodes (en fait le personnage fascinant de G.J aurait pu être encore plus fascinant) et le dernier épisode est une montagne russe d'ellipses et de révélations en cascades qui aurait très bien supporté d'être allongé en deux épisodes.
"Top of the Lake" passera sur Arte dès le 7 novembre. A ne pas rater donc. Mais si jamais, il sort en DVD (et Blu-ray) le 20 novembre. Direct sur la liste pour le Père Noël (avec "Hannibal" qui sort quelques jours avant, à découvrir aussi).
Vu la saison 1. C'était pas mal, mais j'en ressors un brin déçu, certains éléments de l'intrigue m'ayant sorti de l'histoire. Le découpage en 7 épisodes alors que la série en contient à la base 6 est pas fou. La dramaturgie en prend un coup, mais bon, en dépit de cela, les épisodes fonctionnent bien individuellement. Il y a juste le dernier que j'ai trouvé très décevant, avec ses scènes un peu ratées (l'accouchement de Tui), des ellipses curieuses (Matt Mitcham se fait tirer dessus, il tombe à terre ; lorsqu'on le revoit, c'est son urne funéraire) et sa fin téléphonée (bon sang, ça se devine à des kilomètres qu'Al Parker est trouble). Par ailleurs, la temporalité est floue : c'est au détour d'un épisode (le 2e, je crois) qu'on comprend que deux mois se sont écoulés. Ah. Mieux valait préciser, hein. Les personnages se baladent tous en t-shirt, portent un manteau à l'occasion : le passage des saisons n'est pas super évident… Et j'ai eu du mal à suspendre mon incrédulité pour la survie de la Tui dans les bois. C'est manichéen et pour autant, aucun personnage n'arrive à être vraiment sympathique : la détective Robin est cruche par moment (et je n'ai pas vraiment compris comment elle atterrit sur l'affaire), les hommes du clan Mitcham, à l'exception de Johnno, sont tous des enflures finies, mais les femmes du camp Paradise ne bénéficient pas d'une description plus flatteuse, à commencer par l'ambigu personnage de la gourou GJ. (Et puis la jeune musicienne, qui adore jouer de la guitare électrique en pleine cambrousse, on sait pas trop comment elle fait pour l'amplifier / comment elle alimente son ampli.) Bon, je balance pas mal, mais j'ai bien aimé malgré tout — même si je ne suis pas sûr de suivre pour la saison 2. Les images sont belles, la nature est superbe. Et quelques scènes font mouche, comme par exemple tout ce qui entoure la mort de Jamie, avec une reprise poignante de « Jóga » de Björk.
Erwann a écrit :(Et puis la jeune musicienne, qui adore jouer de la guitare électrique en pleine cambrousse, on sait pas trop comment elle fait pour l'amplifier / comment elle alimente son ampli.)
Steve Hillage, l'un des guitaristes du Gong, faisait de même pour séduire les poissons lorsqu'il partait à la pêche. Je crois le gars suffisamment allumé pour que l’anecdote soit authentique et la chose possible.
Ça sent la fausse bonne idée... J'espère me tromper.
TD
Tu ne te trompais pas complètement. Ca devient franchement n'importe quoi. On finit par se fendre la pêche tellement c'est gratuitement glauque. Mention spéciale à la fin de l'épisode 3, franchement disqualifiant. Puis c'est bourré d'incohérences. On dirait qu'elle a coché toutes les cases d'un bingo féministe : parler du viol, et de l'emprise psychologique, et des femmes au physique hors norme mais à la sexualité heureuse, et du harcèlement au travail, et du syndrôme de stress postraumatique, et de la prostitution, et de l'homosexualité, et de la GPA et de ce si puissant désir d'enfant, et puis ah quand même un mec gentil pour montrer qu'on sait que ça existe, mais un seul faut pas pousser (encore qu'il me manque un épisode, il va peut être manger un bébé dans le dernier). Le féminisme je suis pour, mais ça n'exonère pas d'écrire un truc qui tient debout, et le didactisme, c'est vraiment fatigant.
Mais : Nicole Kidman est vraiment très bien. Comme les acteurs en général.
