Fin d'août à l'hôtel Ozone, Jan Schmidt (1967)

Avatar de l’utilisateur
Thomas Day
Modérateur
Messages : 7507
Enregistré le : 22 avril 2009 à 14:40

Fin d'août à l'hôtel Ozone, Jan Schmidt (1967)

Messagepar Thomas Day » 12 mai 2013 à 11:42

La fiche IMDB

Visiblement un film post-apocalyptique tchèque.
Je viens de tomber sur une critique qui dit en substance que c'est un Mad Max filmé par Tarkovski.
Il me le faut !
Si quelqu'un a une piste pour mettre la main dessus en DVD zone 2 (ou au pire en zone 1 avec des sous-titres anglais)...

TD
lonesome
Disciple de Griaule
Messages : 494
Enregistré le : 23 juin 2012 à 21:25

Re: Fin d'août à l'hôtel Ozone, Jan Schmidt (1967)

Messagepar lonesome » 12 mai 2013 à 21:49

il semble trouvable sur amazon sous so titre anglais : http://www.amazon.com/The-End-August-Ho ... B000CEV3AK
10 minutes du film sont visibles sur you tube https://www.youtube.com/watch?v=37Fa6_2J5sc
Avatar de l’utilisateur
Thomas Day
Modérateur
Messages : 7507
Enregistré le : 22 avril 2009 à 14:40

Re: Fin d'août à l'hôtel Ozone, Jan Schmidt (1967)

Messagepar Thomas Day » 05 décembre 2014 à 16:20

C'est rude !

Le film en noir et blanc raconte l'errance sur une terre déserte de sept jeunes filles accompagnées par une femme plus âgée. Vers la 50e minute, l'histoire commence (je n'exagère pas, j'ai regardé le timecode), vers la 60e minute on a le droit à quelques rares explications, puis minute 75 le film est fini (sur une note particulièrement sinistre, qui plus est).

C'est vraiment une oeuvre politisée (voire de propagande, par des chemins détournés) : le compte à rebours de l'apocalypse au tout début est évidemment en anglais. Le film dénonce le matérialisme et les horreurs sans nom qu'il engendre. Il contient une fixation morbide, filée, à base de torture des animaux (un chien, un serpent, une vache, des poissons exterminés à la grenade) et je doute qu'il soit question d'effets spéciaux.

Les personnages ne sont pas touchants, ils sont à peine esquissés.

C'est nihiliste, plein d'une jeunesse dédaigneuse qui ne mérite pas le monde qu'elle hérite, aussi dévasté soit-il.

Globalement déprimant. Et assez vain, à mon humble avis.

Quant à citer Tarkovsky... j'ai vraiment du mal à faire le lien, ce n'est pas parce que c'est filmé en noir et blanc et qu'il ne se passe pas grand chose que ça ressemble pour autant au cinéma sublime de Tarkovsky.

TD

Retourner vers « Cinéma et séries »