La fiche IMDB
Un angoissant suspense façon David Lynch
(Désolé, je n'ai pas trouvé de bande-annonce).
TD
It Follows, Robert David Mitchell (2014)
- Thomas Day
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Re: It Follows, Robert David Mitchell (2014)
Vu ce weekend.
L'histoire raconte celle de Jay, une jeune femme d'une petite vingtaine d'années. Après avoir couché avec son copain, un type un peu bizarre, celui-ci lui révèle qu'il lui a refilé quelque chose, qu'elle ne doit surtout pas laisser approcher d'elle.
Le pitch est assez minimaliste, mais It Follows se situe clairement aux antipodes du tout-venant en matière de films d'épouvante. Les protagonistes ne sont pas une bande de jeunes décérébrés, mais des jeunes… eh bien, juste normaux (les acteurs sont impeccables). L'histoire prend son temps, avec par moments des séquences super flippantes (et les scarejumps débiles sont absents). Visuellement, c'est réussi, et la musique, qui mélange drone et réminiscences de John Carpenter, assure une ambiance inquiétante.
It Follows a reçu le grand prix du festival de Gérardmer 2015, c'était mérité.
L'histoire raconte celle de Jay, une jeune femme d'une petite vingtaine d'années. Après avoir couché avec son copain, un type un peu bizarre, celui-ci lui révèle qu'il lui a refilé quelque chose, qu'elle ne doit surtout pas laisser approcher d'elle.
Le pitch est assez minimaliste, mais It Follows se situe clairement aux antipodes du tout-venant en matière de films d'épouvante. Les protagonistes ne sont pas une bande de jeunes décérébrés, mais des jeunes… eh bien, juste normaux (les acteurs sont impeccables). L'histoire prend son temps, avec par moments des séquences super flippantes (et les scarejumps débiles sont absents). Visuellement, c'est réussi, et la musique, qui mélange drone et réminiscences de John Carpenter, assure une ambiance inquiétante.
It Follows a reçu le grand prix du festival de Gérardmer 2015, c'était mérité.
- Razheem L'insensé
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Re: It Follows, Robert David Mitchell (2014)
La critique du film sur Just A Word.
Modifié en dernier par Razheem L'insensé le 28 avril 2021 à 18:25, modifié 1 fois.
- Nébal
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Re: It Follows, Robert David Mitchell (2014)
Cool. Je note, ça me dit bien (et ça fait longtemps que ça n'est pas arrivé, ça...).
Faut juste que j'arrive à me motiver pour aller voir la chose, c'est une autre histoire, ça...
Faut juste que j'arrive à me motiver pour aller voir la chose, c'est une autre histoire, ça...
Welcome to Nebalia : CR Adventures in Middle-Earth : La Compagnie du Chariot (03)
Random Academy Pilot : Rogue Outpost Weekly League season 3 round 5: Jason Simmons (First Order) vs Nébal (Rebel Alliance)
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Re: It Follows, Robert David Mitchell (2014)
It Follows est vraiment une excellente surprise, Nébal.
Par contre, pour rebondir sur ta critique, Razheem, la scène de la plage (si on a bien le même passage en tête) ne me paraît pas la meilleure : c'est l'une des scènes les plus explicites, et le film y perd un peu.
Par contre, pour rebondir sur ta critique, Razheem, la scène de la plage (si on a bien le même passage en tête) ne me paraît pas la meilleure : c'est l'une des scènes les plus explicites, et le film y perd un peu.
Re: It Follows, Robert David Mitchell (2014)
C'est un bon film qui, grâce à une idée de départ intelligente, réussit à créer de l'angoisse avec une grande économie de moyens. Le seul reproche que je lui ferais, c'est d'avoir une fin sans surprise, un peu décevante par rapport au postulat de départ.
Comme cela a été dit par ailleurs, c'est agréable de voir un film d'horreur où les protagonistes ne sont pas des teenagers décérébrés dégoulinants d'hormones mal maîtrisées, mais juste des adolescents normaux. Ce bon point est à mettre au crédit du scénario, mais aussi de la qualité du jeu des acteurs.
L'autre point qui m'a beaucoup plu est l'utilisation de la ville de Detroit comme cadre. Non seulement il y a de très belles images de lieux abandonnés, mais de plus les quartiers du centre ville, vidés par la crise économique, créent une atmosphère tout aussi angoissante que les créatures qui suivent l'héroïne.
Comme cela a été dit par ailleurs, c'est agréable de voir un film d'horreur où les protagonistes ne sont pas des teenagers décérébrés dégoulinants d'hormones mal maîtrisées, mais juste des adolescents normaux. Ce bon point est à mettre au crédit du scénario, mais aussi de la qualité du jeu des acteurs.
L'autre point qui m'a beaucoup plu est l'utilisation de la ville de Detroit comme cadre. Non seulement il y a de très belles images de lieux abandonnés, mais de plus les quartiers du centre ville, vidés par la crise économique, créent une atmosphère tout aussi angoissante que les créatures qui suivent l'héroïne.
Jean-François.
- Razheem L'insensé
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Re: It Follows, Robert David Mitchell (2014)
Erwannn a écrit :It Follows est vraiment une excellente surprise, Nébal.
Par contre, pour rebondir sur ta critique, Razheem, la scène de la plage (si on a bien le même passage en tête) ne me paraît pas la meilleure : c'est l'une des scènes les plus explicites, et le film y perd un peu.
SPOILERS
Je comprends ce que tu veux dire (tu parles quand on "voit" la chose attraper les cheveux ?).
Je parle surtout de la première partie où l'on se demande qui arrive derrière l'héroïne avec au second plan l'amie qui dérive lentement sur l'eau sur une bouée...
- Weirdaholic
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Re: It Follows, Robert David Mitchell (2014)
C'est un grand film d'horreur, c'est clair, mais j'ai eu le malheur de le voir presque en même temps que l'autre film fantastique passé à la semaine de la critique cette année-là, et qui a hélas beaucoup moins fait parler de lui, When Animals Dream.
Dans mon souvenir, ce fim danois avait ce petit plus émotionnel qui manquait un peu à It Follows - mais je changerai peut-être d'avis en revoyant les 2.
Au passage, je trouve que la critique du Figaro n'est pas très pertinente : le film n'est pas vraiment lynchien, et il reste pour moi en-deça du Black Hole de Burns...
Ah, et le lien vers Just A Word est plus mort qu'un adolescent dans un slasher de Wes Craven.
(Désolé pour le up... On se console comme on peut, quand on est privé de salles obscures. ^_^)
Dans mon souvenir, ce fim danois avait ce petit plus émotionnel qui manquait un peu à It Follows - mais je changerai peut-être d'avis en revoyant les 2.
Au passage, je trouve que la critique du Figaro n'est pas très pertinente : le film n'est pas vraiment lynchien, et il reste pour moi en-deça du Black Hole de Burns...
Ah, et le lien vers Just A Word est plus mort qu'un adolescent dans un slasher de Wes Craven.
(Désolé pour le up... On se console comme on peut, quand on est privé de salles obscures. ^_^)
- Razheem L'insensé
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Re: It Follows, Robert David Mitchell (2014)
Weirdaholic a écrit :Ah, et le lien vers Just A Word est plus mort qu'un adolescent dans un slasher de Wes Craven.
C'est rectifié.
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