Fiche IMDB + Bande-annonce
Le meilleur film de 2013 pour Quentin Tarantino...
TD
Big Bad Wolves, Aharon Keshales & Navot Papushado (2013)
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Thomas Day
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- Enregistré le : 22 avril 2009 à 14:40
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Re: Big Bad Wolves, Aharon Keshales & Navot Papushado (2013)
Trouvé en blu-ray d'okkaze pas cher chez mon dealer habituel, j'ai regardé aujourd'hui ce film israélien.
C'est à la fois une grosse comédie de très mauvais goût et un film d'horreur psychologique (et graphique) totalement sordide.
L'histoire ?
Un père fou de douleur kidnappe le professeur de religion soupçonné d'avoir drogué, violé, tué puis décapité sa fille de neuf ans, quelque chose comme ça, puis commence à le torturer dans le sous-sol d'une maison isolée "entourée de villages arabes". Le professeur répète sans cesse avec conviction qu'il n'a rien fait.
Il y a quelque chose d'Alex de la Iglesia dans ce film. De C'est arrivé près de chez vous, aussi. Sur un schéma narratif très proche de celui de La Jeune fille et la mort de Polanski, Big Bad Wolves reste malheureusement au ras des pâquerettes, on en est loin en termes de réflexion sur le mal, l'impossible pardon, le deuil.
Personnellement, même si quelques gags sont bien trouvés, ça ne m'a pas convaincu plus que ça, j'ai trouvé le temps long. Une scène de torture de presque deux heures... je pense qu'il faut être dans le mood et c'était pas mon cas. L'acteur qui joue le père/le kidnappeur m'a semblé jouer faux pendant tout le film. L'interprétation du professeur, par contre est exemplaire. Cerise sur le gâteau, j'avais deviné la fin presque arrivé à la moitié, les "indices" sont un peu trop gros.
Le contexte israélien, original et très intéressant, est clairement sous-exploité.
TD
C'est à la fois une grosse comédie de très mauvais goût et un film d'horreur psychologique (et graphique) totalement sordide.
L'histoire ?
Un père fou de douleur kidnappe le professeur de religion soupçonné d'avoir drogué, violé, tué puis décapité sa fille de neuf ans, quelque chose comme ça, puis commence à le torturer dans le sous-sol d'une maison isolée "entourée de villages arabes". Le professeur répète sans cesse avec conviction qu'il n'a rien fait.
Il y a quelque chose d'Alex de la Iglesia dans ce film. De C'est arrivé près de chez vous, aussi. Sur un schéma narratif très proche de celui de La Jeune fille et la mort de Polanski, Big Bad Wolves reste malheureusement au ras des pâquerettes, on en est loin en termes de réflexion sur le mal, l'impossible pardon, le deuil.
Personnellement, même si quelques gags sont bien trouvés, ça ne m'a pas convaincu plus que ça, j'ai trouvé le temps long. Une scène de torture de presque deux heures... je pense qu'il faut être dans le mood et c'était pas mon cas. L'acteur qui joue le père/le kidnappeur m'a semblé jouer faux pendant tout le film. L'interprétation du professeur, par contre est exemplaire. Cerise sur le gâteau, j'avais deviné la fin presque arrivé à la moitié, les "indices" sont un peu trop gros.
Le contexte israélien, original et très intéressant, est clairement sous-exploité.
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