Le concept mortel : une bande-annonce pour un film pas encore tourné. (BA filmée en salle, désolé pour la qualité dégueu.)
La fiche Imdb.
Les Huit Salopards, Quentin Tarantino (2015)
Re: The Hateful Eight, Quentin Tarantino (2015)
Intéressant : Bob (joué par Denis Menochet) est surnommé "The Mexican" dans la BA, et "Frenchman Bob" dans le casting d'IMDb...
Re: Les Huit Salopards, Quentin Tarantino (2015)
Vu ce weekend. Pas le meilleur Tarantino à mon avis, pas le pire non plus, et sûrement un cran inférieur à Django Unchained. Les films de Tarantino sont rarement brefs, mais celui-ci m'a paru vraiment longuet par moment, surtout dans sa première partie. Ça parle, ça bavarde, ça palabre, ça bavasse et pour une fois, on s'em…nnuie un peu. Les flambées de violence (visuelles ou dialoguées) m'ont paru étonnamment gore, en particulier à la toute fin. L'ensemble laisse un goût amer ; Les Huit Salopards semble quelque peu prendre le contrepied des précédentes revenge stories du réalisateur — la vengeance, c'est pas cool (sans blague ?).
Pour le reste : l'image est belle (mais du 70 mm pour filmer ce qui est essentiellement un huis-clos, je ne vois pas beaucoup l'intérêt) ; la musique du générique signée Ennio Morricone est excellente ; les acteurs assurent, mais le personnage joué par Tim Roth n'aurait pas dû s'appeler Oswaldo Mobray, mais plutôt Christoph Waltz, tant les mimiques et le jeu de Roth imitent l'acteur allemand au point que ça en devient embarrassant.
Pour le reste : l'image est belle (mais du 70 mm pour filmer ce qui est essentiellement un huis-clos, je ne vois pas beaucoup l'intérêt) ; la musique du générique signée Ennio Morricone est excellente ; les acteurs assurent, mais le personnage joué par Tim Roth n'aurait pas dû s'appeler Oswaldo Mobray, mais plutôt Christoph Waltz, tant les mimiques et le jeu de Roth imitent l'acteur allemand au point que ça en devient embarrassant.
- Razheem L'insensé
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Re: Les Huit Salopards, Quentin Tarantino (2015)
Une (très) grande déception pour ma part. Mais j'y reviendrai.
Que c'est looooooooooong...
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Re: Les Huit Salopards, Quentin Tarantino (2015)
Je rejoins point par point Erwann sur son ressenti, et je suis content de n'être pas le seul à penser que Roth joue Waltz dans ce film. ;)
Pour oser une comparaison qui n'a sans doute guère lieu d'être, j'ai beaucoup, mais alors beaucoup plus apprécié The Revenant, d'Iñárritu (et pourtant j'ai vraiment du mal avec DiCaprio par ailleurs -- là, il est juste formidable).
Pour oser une comparaison qui n'a sans doute guère lieu d'être, j'ai beaucoup, mais alors beaucoup plus apprécié The Revenant, d'Iñárritu (et pourtant j'ai vraiment du mal avec DiCaprio par ailleurs -- là, il est juste formidable).
Je rêve sur le bord du monde et de la nuit. (…) Qui est là? Ah très bien : faites entrer l’infini. -- Louis Aragon
Re: Les Huit Salopards, Quentin Tarantino (2015)
Mince, c'est déjà sorti The Revenant ?
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Re: Les Huit Salopards, Quentin Tarantino (2015)
Non, The Revenant sort le 24 février.
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Re: Les Huit Salopards, Quentin Tarantino (2015)
Et donc en détails sur Just A Word.
Re: Les Huit Salopards, Quentin Tarantino (2015)
Je ne suis vraiment pas fan de Tarantino, et ce nouveau film me conforte dans mon opinion sur ce réalisateur connu pour être célèbre : quelques bonnes scènes, de bonnes musiques, quelques répliques bien senties et des acteurs choisis pour leur trogne qui surjouent avec une certaine jubilation ; à part ça, un film trop long, un réalisateur lourdingue qui se regarde filmer, un scénario qui part sur des bases intéressantes mais que Tarantino ne parvient pas à conclure de façon intelligente, alors il se rabat sur l'inévitable fusillade gore, interminable boucherie où il montre toujours la même attirance pour la violence gratuite.
Jean-François.
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Re: Les Huit Salopards, Quentin Tarantino (2015)
Globalement d'accord avec JFS.
Entre hommage vain à Sergio Leone et autoparodie longuette, Les huits salopards ne convainc pas. Et on s'y ennuie souvent. Sans parler de l’auto-complaisance (putain l"art du dialogue" tarantinien devient "le dialogue fait du lard")...
Leone avait doucement évolué entre sa Trilogie du dollar et Il était une fois en Amérique, son chef d'oeuvre. Tarantino me donne l'impression de régresser.
Il est temps qu'il change de formule, mais en est-il capable ?
TD
PS : Après The shield où il incarnait Shane Vendrell, Sons of anarchy où il incarnait la transexuelle Venus van Dam, Walton Goggins confirme qu'il est un immense acteur. Ça ne sauve pas le film, mais sa prestation est quand même remarquable.
Entre hommage vain à Sergio Leone et autoparodie longuette, Les huits salopards ne convainc pas. Et on s'y ennuie souvent. Sans parler de l’auto-complaisance (putain l"art du dialogue" tarantinien devient "le dialogue fait du lard")...
Leone avait doucement évolué entre sa Trilogie du dollar et Il était une fois en Amérique, son chef d'oeuvre. Tarantino me donne l'impression de régresser.
Il est temps qu'il change de formule, mais en est-il capable ?
TD
PS : Après The shield où il incarnait Shane Vendrell, Sons of anarchy où il incarnait la transexuelle Venus van Dam, Walton Goggins confirme qu'il est un immense acteur. Ça ne sauve pas le film, mais sa prestation est quand même remarquable.
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