Jurassic World, Colin Trevorrow (2015)

[Clément]

Un premier teaser, en attendant une vraie bande-annonce la semaine prochaine.

[Erwann]

Un autre teaser, avec des dinos, vite fait.

[Erwann]

Et c'est reparti comme en '93...

[Razheem L'insensé]

Oh c'est drôle, mais c'est drôle.

[Erwann]

Jurassic World version réaliste par Boulet.

[Erwann]

Nouvelle bande-annonce…

[Erwann]

Pendant quelques minutes, on veut bien y croire, être émerveillé comme il y a 18 ans. Et puis, bon, façon soufflé, ça retombe.
Pas que Jurassic World soit désastreux : le scénario est simplement cousu de fil blanc à cause de personnages caricaturaux dont le script dit "prenez toujours la plus mauvaise décision possible". A croire qu'ils n'ont pas vu le film de Spielberg -- plutôt qu'ils n'ont pas tenus compte des leçons apportés par les événements des films précédents, étant donné qu'il s'agit d'une suite. Du coup, pas de surprise, et quelques passages qui font froncer les sourcils (un dino OGM qui a des capacités incroyables seulement quand ça l'arrange ; une transition jour/nuit qui a tout l'air d'un faux raccord ; les raptors, les raptors, et encore les raptors). Edit : sans oublier la fin, ridicule.

[Razheem L'insensé]

Ah ben tiens, justement Erwann... La critique sur Just A World.

[Erwann]

Meilleure scène : pour ma part, ce sont les premières images post-titre. Un pied dinosauroïde se pose au sol… et la surprise vient de voir à qui il appartient.
Jurassic World est entièrement contenu dans ces quelques secondes : un film qui veut jouer au grand, mais qui n'arrive pas à la cheville de son ancêtre.

[John Shooter]

A croire qu'ils n'ont pas vu le film de Spielberg -- plutôt qu'ils n'ont pas tenus compte des leçons apportés par les événements des films précédents

Oui, mais ça, je dirais que c'est une constante de la moralité puritano-protestante du cinéma hollywoodien.

Je ne t'apprendrais rien en rappelant que dans 99% des films, la merde survient parce que les protagonistes ne tiennent pas compte:
- de l'avis des scientifiques;
- de l'expérience des persos les plus expérimentés;
- des légendes anciennes;
- des exemples d'échecs passés...

Ce sont des "éléments de langage" du ciné ricain, comme le chef de la police black qui râle tout le temps ou la femme fatale blonde qui fume..!

Cela dit, rien ne pourra jamais égaler mon émerveillement de 1993, devant le premier JP..! Mais de toute façon, aller voir Jurassic Park/World sans laisser son cerveau à l'entrée, c'est comme regarder Star Wars en cherchant du réalisme scientifique!
Perso, moi j'ai passé un bon moment. Et puis ça faisait partie de mon pack "Weekend Fête des Pères". ;)