Le Silence des agneaux, Jonathan Demme (1991)

[Erwann]

La fiche Imdb.

Après Le Sixième Sens/Dragon rouge…
Quand j'avais vu pour la première fois Le Silence des agneaux, je devais avoir une quinzaine d'années, et le film ne m'avait pas marqué, du tout, et je m'interroge. Je m'attendais sûrement à quelque chose de plus pyrotechnique/sanglant/gore. Pareil pour le roman.
Je viens de revoir le film, et (sans surprise) c'est juste impeccable de bout en bout — l'ambiance, la tension, le jeu des acteurs.
(Edit : c'est quand même plus facile de parler des films nuls/ratés…)

[lonesome]

Le film m'avait quant à moi vraiment impressionné. c'était un des premiers films justement qui traitait du thème du sérial killer sans esbroufe ou sur-effet stylistique malgré de vraies scènes d'horreur pure dedans.
Une scène vers la fin du film quand en parallèle on voit Le fbi investir une maison que l'on croit être celle du tueur, le tueur coudre un "vêtement" en peaux humaines et jodie foster sonner à la porte d'une maison qui s'avère être celle du tueur m'avait scotché par son suspense et sa puissance narrative ; je crois que c'est une des scènes les plus pompées par des cinéastes en mal d'originalité de ses 20 dernières années.

[Erwann]

Le film m'avait quant à moi vraiment impressionné. c'était un des premiers films justement qui traitait du thème du sérial killer sans esbroufe ou sur-effet stylistique malgré de vraies scènes d'horreur pure dedans.
Une scène vers la fin du film quand en parallèle on voit Le fbi investir une maison que l'on croit être celle du tueur, le tueur coudre un "vêtement" en peaux humaines et jodie foster sonner à la porte d'une maison qui s'avère être celle du tueur m'avait scotché par son suspense et sa puissance narrative ; je crois que c'est une des scènes les plus pompées par des cinéastes en mal d'originalité de ses 20 dernières années.

Justement, avec tout ça, je ne comprends pas pourquoi je n'en ai gardé aucun souvenir (même cette histoire de porte).
J'avais lu Hannibal peu de temps auparavant et je devais m'attendre à trouver dans le film de Demme la même outrance, un peu grotesque, que ce roman de Harris, alors que Le Silence des agneaux, roman comme film, ne joue pas du tout sur l'esbroufe.