La fiche Imdb.
Le professeur Alexander Hartdegen (Guy Pearce avec un mulet et jouant très mal) met au point une machine à voyager dans le temps peu après que sa fiancée, Emma, soit tuée par un bandit. Retournant dans le passé, Hartdegen se rend compte qu'il ne peut pas le changer : Emma mourra quand même, mais d'une manière différente. Too bad.
Plutôt que de tenter le coup une troisième fois, Hartdegen part en direction du futur, fait une halte en 2030 où tout est beau et clinquant, puis un arrêt en 2037, où c'est un peu le bazar depuis que la lune a explosé. Quelque peu commotionné, il tombe assommé dans sa machine, en marche forcée vers le futur, et reprend conscience en l'an 802 701.
Là, il rencontre des gens qui parlent encore anglais (faut apprendre les langues mortes) mais qui ne savent pas se défendre face aux vilains Morlocks. Des Morlocks aux maquillages assez moches et qui prennent un malin plaisir à faire des pieds de nez à la gravité.
Hartdegen se rend dans le royaume souterrain des Morlocks, qui semble un peu pompé sur les forges de Saroumane dans La Communauté de l'anneau, et rencontre l'Über-Morlock (sic) joué par Jeremy Irons qui avait des impôts à payer. Ils se bastonnent, Hartdegen se débarrasse de l'Über-Morlock en le balançant dans le passé, revient en 802 701 juste après son départ, fait exploser sa machine, ce qui a pour conséquence de désintégrer les Morlocks mais pas les Élois.
Tout est bien qui finit bien, sauf le cerveau du spectateur consterné par tant de médiocrité : les acteurs sont tous mauvais, l'histoire est simplissime mais parvient à être confuse, les paradoxes existent quand ça arrange le scénario.
H.G. Wells ne méritait pas ça.
La Machine à explorer le temps, Simon Wells (2002)
Re: La Machine à explorer le temps, Simon Wells (2002)
Et je ne saurais mieux dire, mon Erwann.
Une purge, définitivement, à fuir à toutes jambes.
Une purge, définitivement, à fuir à toutes jambes.
Re: La Machine à explorer le temps, Simon Wells (2002)
Quelqu'un sait ce que vaut l'adaptation du roman par George Pal en 1960 ?
Re: La Machine à explorer le temps, Simon Wells (2002)
Bien plus proche du roman - l'adaptation qui trahit le moins l'histoire, à ma connaissance. Vu plusieurs fois à la télévision, lors de quelques rediffusions, même si ça ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Le film vaut surtout pour le charisme de Rod Taylor.
Re: La Machine à explorer le temps, Simon Wells (2002)
T. D. R. a écrit :Le film vaut surtout pour le charisme de Rod Taylor.
Décédé il y a presque un mois (je viens tout juste de le découvrir).
J'essaierai de voir ce film un de ces jours en tous cas.
- Nébal
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Re: La Machine à explorer le temps, Simon Wells (2002)
'tain, ça a l'air trop bien.
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Re: La Machine à explorer le temps, Simon Wells (2002)
Faut aimer la fadeur des navets. Et les mulets.
- PierreBrrr
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Re: La Machine à explorer le temps, Simon Wells (2002)
C'est quand même un petit classique, la version de Pal, qui n'était certes pas le roi du bon goût, mais qui s'y entendait pas mal, tout de même, lorsqu'il s'agissait d'injecter un peu de "sense of wonder" dans une production ripolinée. Je crois qu'on est quand même quelques uns qui, cueillis pas ce film à l'orée de l'adolescence, y frissonnèrent leurs premiers émois métaphysiques, notamment via ces traversées du temps immobiles, et toutes poétiques, loin des staccatos mitraillés par un Bob Gale dans Retour vers le futur, où de la connerie psychologique du film de Simon Wells (par ailleurs authentique descendant de H.G !! Si !)- d'ailleurs viré en coulisse sur la fin du tournage, totalement dépassé par la logistique du truc.
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