Paterson, Jim Jarmusch

[Razheem L'insensé]

Paterson vit à Paterson, New Jersey, cette ville des poètes, de William Carlos Williams à Allen Ginsberg, aujourd’hui en décrépitude. Chauffeur de bus d’une trentaine d’années, il mène une vie réglée aux côtés de Laura, qui multiplie projets et expériences avec enthousiasme et de Marvin, bouledogue anglais. Chaque jour, Paterson écrit des poèmes sur un carnet secret qui ne le quitte pas…

La critique du film sur Just A Word.
Bon faut aussi avouer que je suis un vendu à Jarmusch et que j'adore son cinéma hein.

[Kalev]

Vu ce matin, beaucoup aimé. Ça m'a un peu rappelé The Limits of Control du même réalisateur, pour la structure répétitive (ici, la routine des jours de la semaine) où la beauté vient se nicher dans les détails. C'est à ce genre de film qu'on mesure le talent de Jarmush : sur un thème où un autre réalisateur aurait fait du théâtre filmé, lui n'oublie pas la mise en scène la plus arty qui soit (il est quand même capable de laisser du décor et de la profondeur de champs en filmant un visage en gros plan).
J'ai tendance à préférer Jarmush pour des films un peu plus fous, comme Dead Man ou Ghost Dog, mais celui-ci est quand même un très bon cru.

[Razheem L'insensé]

Où la beauté vient se nicher dans les détails.

Exactement, c'est là ce qui me séduit autant dans son cinéma en fait.