120 battements par minutes, Robin Campillo
- Razheem L'insensé
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120 battements par minutes, Robin Campillo
Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l'indifférence générale.
Critique du Grand Prix de Cannes sur Just A Word.
Pas aussi exceptionnel qu'annoncé un peu partout mais indispensable quand même...
Re: 120 battements par minutes, Robin Campillo
J'en attendais beaucoup. J'ai été déçue.
Il y a en fait deux films en 1. Le premier, formidable, sur le collectif. Toutes ces scènes-là, les les amphis, les zaps, sont supers.
Et puis le drame intime du couple. Moins réussi, plus attendu, et qui vient complètement rompre le rythme.
C'est dommage, parce qu'Act Up méritait un chef d'oeuvre.
A voir, quand même, parce que cette histoire est vraiment fondatrice de tout le militantisme qui a suivi.
Il y a en fait deux films en 1. Le premier, formidable, sur le collectif. Toutes ces scènes-là, les les amphis, les zaps, sont supers.
Et puis le drame intime du couple. Moins réussi, plus attendu, et qui vient complètement rompre le rythme.
C'est dommage, parce qu'Act Up méritait un chef d'oeuvre.
A voir, quand même, parce que cette histoire est vraiment fondatrice de tout le militantisme qui a suivi.
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Re: 120 battements par minutes, Robin Campillo
Salomé a écrit :A voir, quand même, parce que cette histoire est vraiment fondatrice de tout le militantisme qui a suivi.
Voilà, c'est pour ça que je pense qui faut tout de même voir le film.
Re: 120 battements par minutes, Robin Campillo
Salomé a écrit :Il y a en fait deux films en 1. Le premier, formidable, sur le collectif. Toutes ces scènes-là, les les amphis, les zaps, sont supers.
Et puis le drame intime du couple. Moins réussi, plus attendu, et qui vient complètement rompre le rythme.
Oui... et non. Je trouve au contraire que ça en dit long aussi sur CE collectif et CE militantisme. C'est d'ailleurs, je crois, ce que disait un des acteurs présents à la séance que j'ai vue, se faisant le relais du réalisateur (mais je peux me tromper et déformer, désolé) : si tu es un militant végane ou écolo, ou pour la cause animale ou... Tu te bats pour le futur de tes gosses. Pour Act Up, beaucoup se battaient pour sauver LEUR vie. Bon, c'est vraiment un raccourci, mais ce que je veux dire, c'est que cet intime est aussi une mise en lumière de ce qu'était CE collectif, par opposition à tout collectif (qui fonctionne peu ou prou de la même manière, en effet). Bon, je crois que je vais arrêter parce que je sens que je suis pas clair...
Re: 120 battements par minutes, Robin Campillo
Sisi, c'est clair.
Et je comprends parfaitement bien le but. Il fallait, effectivement, sur ce sujet particuler là, montrer l'aspect intime.
Ce que je reproche au film, c'est pas de l'avoir fait, c'est de l'avoir raté. C'est trop long (la scène sur la plage de l'Atlantique, par exemple, était pas du tout nécessaire), un poil complaisant parfois, et ça vient rompre parfois le rythme, c'est mal intégré au reste (par exemple la scène ou les gens du labo viennent dans l'amphi. Moi, là, j'ai envie d'assister à la confrontation, parce qu'on nous la prépare depuis un moment. Et hop, on la zappe, pour passer à ce qui occupe Nathan à ce moment-là. Je comprends l'idée, parfois la trouille rattrappe, et le militantisme passe au second plan, mais il fallait faire ça sur une autre scène que celle-là).
Déséquilibré, je sais pas comment dire autrement.
Et je comprends parfaitement bien le but. Il fallait, effectivement, sur ce sujet particuler là, montrer l'aspect intime.
Ce que je reproche au film, c'est pas de l'avoir fait, c'est de l'avoir raté. C'est trop long (la scène sur la plage de l'Atlantique, par exemple, était pas du tout nécessaire), un poil complaisant parfois, et ça vient rompre parfois le rythme, c'est mal intégré au reste (par exemple la scène ou les gens du labo viennent dans l'amphi. Moi, là, j'ai envie d'assister à la confrontation, parce qu'on nous la prépare depuis un moment. Et hop, on la zappe, pour passer à ce qui occupe Nathan à ce moment-là. Je comprends l'idée, parfois la trouille rattrappe, et le militantisme passe au second plan, mais il fallait faire ça sur une autre scène que celle-là).
Déséquilibré, je sais pas comment dire autrement.
Re: 120 battements par minutes, Robin Campillo
D'accord, OK, j'avais rien compris, donc.
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