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Comptant au rang des premiers films tournés en un seul-plan séquence, L'Arche russe suit les déambulations d'un narrateur invisible et d'un diplomate étranger à travers le musée de l'Ermitage à Saint Petersbourg. L'occasion de se balader à travers les quatre siècles.
Sur le principe, la performance est remarquable — le film fait intervenir un millier de figurants, et, wow. Cela étant posé, L'Arche russe est plombé par plusieurs défauts : c'est joli — un musée est et reste un super décor — mais on s'ennuie à mourir, surtout si on méconnaît l'histoire russe. La période abordée ici des débuts du musée jusqu'au début du XXe ; à l'exception d'une brève incursion en 2nde Guerre mondiale (et une autre à notre époque), le film ignore volontairement la Révolution d'octobre et tout ce qui a suivi. Le film ignore également tout ce qui n'est pas nobiliaire, restreignant l'histoire à un défilé de têtes couronnées.
Reste la performance.
[No-SF] L'Arche russe, Alexandre Sokourov (2002)
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