C'est la faute aux Américains, ils n'avaient qu'à copier l'excellent sommaire concocté par les 42 ;-) (Est-ce nécessaire de le rappeler : la parution de La Ménagerie de papier précède celle de The Paper Menagerie.)
Erwann a écrit :(Est-ce nécessaire de le rappeler : la parution de La Ménagerie de papier précède celle de The Papier Menagerie.)
Tu vas rire mais je ne l'avais pas réalisé. Mais pourquoi je l'ai lu à l'envers alors ? Au moins, Beyond the Aquila Rift de Reynolds n'a pas été publié chez nous. (Et je crois qu'aucune des nouvelles qui le composent n'a été publiée dans Bifrost.)
"Scientifiquement, c'est un immense bordel la réalité."
J'avais posé la question pour Beyond the Aquila Rift quand il est sorti. Il m'a été répondu que c'est Bragelonne qui publie Reynolds, et qu'en plus le recueil fait 800 pages alors…
The Moon landing was an inside job. All the evidence is inside.
Pyjam a écrit :J'avais posé la question pour Beyond the Aquila Rift quand il est sorti. Il m'a été répondu que c'est Bragelonne qui publie Reynolds, et qu'en plus le recueil fait 800 pages alors…
Ceci dit, les textes Beyond the Aquila Rift et Zima Blue sont aussi dans le recueil... Zima Blue, qui est sorti bien avant. En gros, il y a le recueil Galactic North avec ses textes dans l'univers des Inhibiteurs et Zima Blue avec le reste (dont Zima Blue et Beyond the Aquila Rift). Puis est sorti un recueil reprenant le meilleur des deux plus d'autres textes : Beyond the Aquila Rift. C'est simple, non ? :p
L'affaire Herbefol Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Et donc, vite-fait : • L'Avantage de Sonnie, d'après Peter F. Hamilton : une histoire de combats de grosses bestioles et de traumatismes. Techniquement bien fait mais ça m'a donné l'impression de voir une démonstration (comme la moitié des courts-métrages qu'on voit aux Utopiales) et, in fine, ça m'a laissé assez froid. • Les Trois Robots, d'après John Scalzi : trois robots font du tourisme dans les ruines de la civilisation humaine. Leurs échanges sont savoureux, quoique un peu attendus, mais ça m'a fait marrer. • Le Témoin : une jeune femme est témoin d'un meurtre et devient la cible à son tour— à moins que… Visuellement, c'est original et maîtrisé ; le visual consultant de Spider-Man: New Generation a fait de l'excellent boulot à la réalisation. Dommage que le scénario ne suive pas vraiment — mais c'est véniel. • Des fermiers équipés, d'après Steven Lewis : des fermiers avec de gros exosquelettes se coltinent des nuisibles. On pourrait voir ce court comme une métaphore des États-Unis : des colons s'implantent quelque part et se défendent contre les locaux (ici, pas des Amérindiens mais de vilaines bestioles). L'animation est sympa mais le résultat ne m'a pas enthousiasmé. • Un vieux démon, d'après Kirsten Cross : un vieil archéologue et des gros bras réveillent un vilain monstre. Lequel s'avère allergique aux chats. Un dessin animé un poil rudimentaire par rapport à la sophistication des autres, et une histoire sans intérêt. • La Revanche du Yaourt, d'après John Scalzi : comment un yaourt génétiquement modifié a conquis le monde. Aussi con que drôle. J'ai adoré. • Derrière la faille, d'après Alastair Reynolds : l'équipage d'un cargo spatial ne se retrouve pas exactement au bon endroit. Techniquement, c'est bluffant de réalisme (et encore, ce n'est pas le meilleur en la matière) et l'histoire m'a bien plu. • Bonne chasse, d'après Ken Liu : l'amitié entre une hujiling et le fils d'un chasseur de hujiling. Une très belle adaptation en dessin animé de l'ami Liu, avec un virage steampunk inattendu. L'un de mes préférés de LD+R. • La Décharge, d'après Joe R. Lansdale : un petit vieux ne veut pas se laisser déloger d'une décharge. Marrant, sans plus. • Métamorphes, d'après Mark Kloos : l'armée US emploie des loups-garous sur ses théâtres d'opération au Moyen-Orient. Pas de bol, l'ennemi aussi. Ok, c'est techniquement bien fait, mais… ce genre d'histoire d'amitié/inimitié virile au sein de l'US Army a tendance à me gaver. • Le coup de main, d'après Claudine Griggs : une astronaute en orbite terrestre est dans la mouise quand une vis percute sa combi. Il y a un petit Gravity dans ce court, en plus gritty (gravigritty ?). Pas mal et plutôt crispant par moment. • Les esprits de la nuit, d'après Joe R. Lansdale : deux hommes en panne d'essence au beau milieu du plateau du Colorado. Et puis il y a des fantômes préhistoriques. Joli et poétique. Pas le plus marquant du lot, mais c'est une bonne surprise (sans robots). • Lucky 13, d'après Mark Kloos : le parcours d'une jeune femme sur une planète en conflit, à bord de son vaisseau supposé porter la poisse. Ok, c'est techniquement très bien fait (Samira Riley est quasi plus vraie que nature), mais… ce genre d'histoire d'amitié/inimitié virile pour un putain de tas de ferraille au sein de l'US Army whatever a tendance à me gaver. Je pense que je vais m'abstenir de lire Mark Kloos. • L'Œuvre de Zima, d'après Alastair Reynolds : un artiste mystérieux convoque une journaliste pour lui expliquer sa prochaine œuvre. Un style particulier et une belle histoire (ce n'est pas souvent qu'on parle d'art en SF). L'un de mes favoris du lot. • Angle Mort : un gang de cyborgs attaque un convoi pour récupérer une puce. Marrant mais sans intérêt. • L'Âge de glace, d'après Michael Swanwick : Mary Elizabeth Winstead plus vraie que nature et son copain découvre une civilisation en mode avance rapide dans le congélateur antédiluvien de leur nouvel appart. Techniquement, c'est bluffant de réalisme, et l'histoire est marrante comme tout. Swanwick + Winstead = cœur avec les doigts. • Histoires alternatives, d'après John Scalzi : six différentes versions de l'Histoire, si Hitler était mort à la sortie des Beaux-Arts de Vienne. C'est drôle et de plus en plus absurde. Forcément, j'ai adoré. • Une guerre secrète, d'après David Amendola : lors de la Seconde Guerre mondiale, des soldats russes sont confrontés à des hordes de créatures démoniaques en pleine taïga. Encore une fois, l'animation 3D est maîtrisée, mais l'histoire ne m'a pas emballée plus que ça. Au moins, ce sont des Russes, ce qui change un peu… Bon, dans l'ensemble, j'ai trouvé Love, Death + Robots vraiment pas mal, avec un bon niveau général — même si je préfère les courts ne ressemblant pas à une cinématique de jeu vidéo à gros budgets. Je suis curieux de voir la saison 2.
Erwann a écrit :Et donc, vite-fait : Le coup de main, d'après Claudine Griggs
Celui-là m'a posé problème.
Tout d'abord il est très, trop, Gravity. Et le truc central de l'histoire est scientifiquement faux. Ta main ne va pas geler en quelques secondes, ni quelques minutes dans l'espace. C'est dans le vide, il n'y a pas d'échange de chaleur autrement que par rayonnement; donc ça prend beaucoup de temps. Donc c'est con.
Et sinon, tu n'aimes pas les films de gladiateurs ? ;-)
"Scientifiquement, c'est un immense bordel la réalité."
