[Série] Love, Death + Robots

[Erwann]

Et donc, vite-fait :
Le coup de main, d'après Claudine Griggs

Celui-là m'a posé problème.

Oui, tu as entièrement raison… mais note que c'est le seul des 18 courts-métrages où l'espace est silencieux ! Dans tous les autres, les sons sont audibles dans le vide (et ça m'agace).

[FeydRautha]

Un partout, balle au centre.

[Pyjam]

Et il y a une histoire de quantité de mouvement : la masse de la main x sa vitesse = la masse du corps x sa vitesse.
Ça ne va pas faire bouger le corps bien vite.

[FeydRautha]

Il vaut mieux pour elle ! Même la petite vitesse acquise va lui permettre de se déplacer. Le soucis, c'est la mécanique orbitale. Elle se trouve au départ sur la même orbite que le satellite qu'elle bricole et possède la même vitesse orbitale. Si elle subit une accélération, elle va changer d'altitude. Le rayon de l'orbite varie en gros comme l'inverse du carré de la vitesse. Tout ceci est par ailleurs très bien décrit dans Anatem de Neal Stephenson. Les rendez-vous orbitaux sont des manœuvres complexes faisant intervenir des orbites de transfert et plusieurs manœuvres impulsionnelles. Dans la réalité, la solution qu'elle adopte n'a aucune chance d'aboutir à une conclusion positive pour elle.

[Erwann]

Up in space, when you're screwed by a screw, you're screwed-up.
(Pardon, je m'essaie aux jeux de mots en langue étrangère…)

[lonesome]

Le coup de la main coupé pour survivre a un gout de déjà vu...http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=174939.html

[Thomas Day]

Le coup de la main coupé pour survivre a un gout de déjà vu...http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=174939.html

On peut remonter encore plus loin et rester dans la (mauvaise) SF ;-)

TD

[Pyjam]

Il vaut mieux pour elle ! Même la petite vitesse acquise va lui permettre de se déplacer. Le soucis, c'est la mécanique orbitale. Elle se trouve au départ sur la même orbite que le satellite qu'elle bricole et possède la même vitesse orbitale. Si elle subit une accélération, elle va changer d'altitude.

Considérant la faible différence de vitesses et la courte distance entre la fille et la capsule, je ne suis pas convaincue que le changement d'orbite soit assez notable pour être un souci.

En revanche, puisqu'elle va de toutes façons manquer d'air, et que la perte de chaleur est très lente dans l'espace, elle ferait mieux de lancer son casque. Il est surement plus lourd que son gant et son avant-bras, et elle peut le lancer à deux mains pour être sure qu'il prennent la bonne direction. Et elle s'en sortira avec moins de dégâts. (En plus, on pourra ajouter 2001 à la liste des films pompés.)

On peut remonter encore plus loin et rester dans la (mauvaise) SF ;-)

Pouah, un pompage hardcore de Je suis une légende.

[Erwann]

En revanche, puisqu'elle va de toutes façons manquer d'air, et que la perte de chaleur est très lente dans l'espace, elle ferait mieux de lancer son casque. Il est surement plus lourd que son gant et son avant-bras, et elle peut le lancer à deux mains pour être sure qu'il prennent la bonne direction. Et elle s'en sortira avec moins de dégâts.

Mais là, il n'y aurait pas un souci avec la pression inexistante (et donc le risque que ses fluides corporels se mettent à bouillir, notamment via les endroits sensibles comme la bouche ou les yeux), et une inconscience devant arriver assez vite ? (Bon, j'imagine que ça dépend aussi de la distance à la capsule. Si le trajet se fait en une poignée de secondes, ça passe ?)

[Pyjam]

Résultat d'une courte recherche : sous l'effet de la pression interne, l'air est expulsée des poumons, et il vaut mieux la laisser sortir si on veut éviter des dommages. On vit donc le temps qu'on arrive à rester conscient sans air dans les poumons. La salive peut se mettre à bouillir et on peut subir une décompression au niveau des oreilles. Cela dit, on meurt avant que ça ne soit un problème.

C'est validé par la NASA... parce que c'est arrivé à l'entrainement dans une chambre vide... mais personne n'est mort (où alors leur nom a été supprimé de tous les registres).