
Résumé :
« L’agent spécial Cole Turner étudie depuis des années les théories conspirationnistes qui s’exposent sur les forums du monde entier et transmet ses enseignements à l’académie du FBI de Quantico. De l’assassinat du président Kennedy à l’alunissage de 1969, en passant par la crise des missiles de Cuba, l’information est sans cesse remise en question par les complotistes les plus fervents. Certain qu’il comprendra mieux leur fonctionnement et leur logique, Turner décide de s’immiscer au cœur d’une étrange réunion, une réunion qui le conduit à douter de la réalité même… Se pourrait-il que les classes dominantes soient à l’origine de faits qui n’ont jamais eu lieu ? Approché par le Département des Vérités, une agence gouvernementale occulte, Cole va rapidement être exposé à de nombreuses réponses bien différentes de ce qu’il imaginait. Des réponses qui ne manqueront pas de soulever de nombreuses autres questions. Une plongée au cœur des plus grands complots de l’Histoire ! »
Fiche technique :
Scénariste : James Tynion IV
Illustration : Martin Simmonds
Éditeur : Urban Comics
Pagination : 152 pages
J’ai découvert l’existence de ce comics au hasard d’un post Facebook de Jean Wacquet. J’ai alors plongé dans le tome 1 en VO avant de me rendre compte que ce dernier était sorti en VF il y a quelques jours. À ma lecture de la VO, après 30 pages j’ai compris que j’avais affaire à mon plus gros coup de cœur BD/Comics depuis ma lecture de DMZ il y a une quinzaine d’années. Je ne connaissais ni le scénariste ni l’illustrateur, pourtant multiprimés tous les deux.
Les 30 premières pages en VF sont en accès libre sur le site d’Urban Comics ici. D’ailleurs, le tome 1 est disponible à un prix de lancement de 10 € jusqu’au 25 février 2022.
Ma chronique de ce chef-d'œuvre.
The Department of Truth est ma grosse claque de l’année (on est qu’en février pourtant). Un chef-d’œuvre sur tous les plans, pétris d’ambitions, démesurés dans la qualité de son exécution… James Tynion IV s’empare brillamment de son sujet (conspiration et histoire secrète), qui marque notre époque, et le transcende. Martin Simmonds nous offre des planches et couvertures aux allures d’œuvres d’art. C’est tellement beau qu’on pourrait regretter que le livre ne soit pas imprimé en A4 ou plus. Pour avoir lu la VO sur un écran en 1440 par 900, c’est juste visuellement incroyable.