L'Inversion de Polyphème, de Serge Lehman

[Erwann]

L’Inversion de Polyphème de Serge Lehman est une véritable leçon d’écriture et d’évocation de l’imaginaire.

L'avis de FeydRautha !

[Weirdaholic]

Je pense que Jeffty is five d'Ellison a pu faire le même effet sur des lecteurs (malgré un plus grand décalage temporel).

Le plus drôle, c'est que j'ai failli citer cette nouvelle dans ma chronique, à cause de la préface d'Olivier Girard qui disait qu'en imaginaire on a toujours 13 ans... (En prime c'est une grande nouvelle d'Ellison, Bifrost a bien fait de la reprendre pour le numéro consacré au maître... en attendant l'intégrale raisonnée des nouvelles quand l'étau sur les droits se sera un peu desserré. ^_^)

Après comme le souligne très bien Feyd Rautha dans sa chronique, c'est loin d'être de la nostalgie pour la nostalgie. (Il y a une affirmation d'existence de la communauté d'imaginaire qui a une portée "politique", mettons, en tout cas sociale. J'en parle un peu à la fin de ma chronique.)

Sinon avec le recul je me rends compte que j'aurais pu évoquer une autre référence évidente de Lehman (mais j'aurais pris le risque de spoiler un peu en détaillant pourquoi ça ressemble, les dimensions pour le dire vite) : le Rork d'Andreas.

En fait, exactement comme Vance, Lehman synthétise ici plein de choses sorties avant lui sans qu'on ait une seule seconde l'impression de lire une synthèse. (Il fait du neuf avec du vieux, quoi. ^_^)

[Soleilvert]

Comme d'habitude je suis à la bourre

[Gromovar]

Ben alors la bande, personne ne lit de BD ici ?

[ubikD]

Ben si. Repéré dans ma chronique.

[Gromovar]

Ben si. Repéré dans ma chronique.

Maintenant que tu le dis ;)

[Pierre-Paul Durastanti]

Un des plus beaux textes de la collection Une heure lumière.

Au Pays des Cave Trolls, on a aimé.

[Pierre-Paul Durastanti]

L'inversion de Polyphème est un récit où le fantastique semble diffus mais qui est pourtant bien présent, un fantastique qui fleure bon le Sense of Wonder, un fantastique qui nous rend nostalgique et optimiste, un fantastique que l'on aimerait lire bien plus souvent.

Et chez le Maki, aussi.

[Olivier Girard]

Cette novella est à savourer sans modération, elle se lit et se relit avec un plaisir intact

Sur la Yozone, François Schnebelen fait un clin d'oeil au cyclope.

[Erwann]

Polyphème chez Boojum !