Olivier Girard a écrit :[
Tel est le sentiment de Sébastien Omont, sur En Attendant Nadeau, dans un chouette papier où il est aussi question de Léo Henry (Cent vingt, chez La Volte, et La Géante et le naufrageur, chez qui vous savez), et Thomas Ligotti (Mon Travail n'est pas terminé, chez Les Monts Métallifères)
Henry-Ligotti-Nayler, c'est le genre de rapprochements (imposés par l'actualité ?) auquel on ne pense pas à première vue, mais qui, à bien y réfléchir, sont plutôt bien trouvés. En tout cas, il le justifie de façon intéressante :
Sébastien Omont a écrit :Ce qui permet de réunir ces quatre livres est sans doute un art assumé de la bâtardise, du croisement fertile qui fait naître vibrations, questions et associations d’idées. Elles mettent en alerte le lecteur, ce qui est certainement ce qu’on demande à la littérature.