Toutes les saveurs, Ken Liu (mai 2021)

[Erwann]

Continuons avec les prochains Une heure-lumière. Trente-et-unième titre de la collection, Toutes les saveurs de Ken Liu sortira le 20 mai 2021 (en même temps que À dos de crocodile, de Greg Egan). Comme les précédentes novellas de l'auteur, la traduction sera signée Pierre-Paul Durastanti.

Ce qu'en disait Gromovar :

Migration, immigration, accueil, intégration, méfiance, exclusion, un texte sur le passé curieusement actuel.

[Erwann]

La couverture d'Aurélien Police :

[M]

Ce n'est pas ma préféré mais l'identité visuelle des UHL est vraiment a tombé.

[Erwann]

La précommande est maintenant ouverte pour Toutes les saveurs de Ken Liu. Ce 31e titre de la collection “Une heure-lumière”, traduit par le camarade Durastanti, sortira le 20 mai.
Attention, notez bien que l’opération UHL 2021, avec le hors-série offert pour deux titres de la collection, ne débutera que le 20 mai.

[Erwann]

Le nouveau Ken Liu est là et il est beau :

[Erwann]

Toutes les saveurs de Ken Liu, traduit par Pierre-Paul Durastanti, est dès à présent disponible en papier comme en numérique, dans toutes les bonnes librairies et sur belial.fr !

[Rémi]

Bonjour Le Belial' !

C'est lu, ici ! Et c'est vraiment un super bouquin.

Ce texte pourrait largement figurer au catalogue poche généraliste pour une seconde exploitation : l'imaginaire est plus que discret...

tenez, On a mis ça sur notre site ! :

La moitié de l'équipe a lu ce super petit bouquin de la super petite collection Une heure Lumière...

Nous voilà dans l'Idaho, à l'époque de la ruée vers l'or. Un groupe de chinois s'installent dans la bourgade, cristallisant la curiosité de Lily, la fille de l'épicier. Déclenchant méfiance et indifférence, c'est surtout Lao Gang, un géant rougeaud et barbu qui attire le regard, et semble animer ce petit groupe de travailleurs acharnés et discrets.
Petit à petit, à la faveur de leur cuisine et des récits mythologiques de Lao Gang, les barrières se lèvent un peu, et c'est une histoire étonnante et fascinante qui nous est racontée : celle de la traite des travailleurs chinois, et de leur diaspora.

La langue est belle, les personnages attachants, l'étonnement à chaque coin de pages... Une vraie belle réussite, qui se lit comme un conte !

Une question subsiste : si le merveilleux fait des incursions discrètes, on se demande encore pourquoi ce récit se trouve dans une collection de pure SF...

Boin courage pour la suite !

[Erwann]

Merci, Rémi !

Une question subsiste : si le merveilleux fait des incursions discrètes, on se demande encore pourquoi ce récit se trouve dans une collection de pure SF...

De la pure SF ? Noui. Ce n'est pas le premier UHL qui se situe aux marges des genres : c'était le cas avec Dragon de Thomas Day, Un pont sur la brume ressemble à de la fantasy (même si ce n'est pas tout à fait l'opinion de Kij Johnson, Ormeshadow de Priya Sharma peut être considéré à la croisée de la blanche et de la fantasy — comme Shepard avec Griaule, et tant qu'à mentionner Shepard, ses novellas ressortissent souvent au fantastique.

[Rémi]

Je vais changer pour mettre pure Imaginaire, vous avez raison !

C'est un coup de coeur destiné à ma clientèle, qui ne s'aventure guère dans vos collection d'ordinaire, alors je n'ai pas fait dans la dentelle des taxonomie des littérature de genre !

[Erwann]

Limpide, plein de jolis moments et d’autres nettement plus terribles, Toutes les saveurs mérite amplement le coup d’œil.

C'est l'avis d'Elbakin.net !