Herbefol a écrit :Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire a écrit :Laurent Queyssi a écrit :Après, je sais que certains éditeurs se foutent des prix. A tort ou à raison, j'en sais rien, mais un éditeur m'a dit que ça ne jouait de toute façon pas sur les ventes, donc balek...
C'est évidemment faux, il suffit d'observer la courbe des ventes des Flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert, par exemple.
GD
Ça dépend peut-être aussi des maisons d'éditions et de leur public. Notamment pour le marché jeunesse, dont je ne serai pas surpris qu'il soit sensible à des influences et mécaniques différentes du marché adulte. Et pour lequel il est probablement bien plus payant d'envoyer des SP à six chroniqueur/euses dont deux ou trois (voire la totalité) en parleront sur tiktok qu'à des membres d'un jury auquel on a une chance sur vingt (soyons fou) de gagner et dont la récompense ne fera pas beaucoup bouger la courbe des ventes.
OK, disons que tu ais raison dans le cas "jeunesse", c'est convaincant.
Mais moi je défends des auteurs, ça me semble incompréhensible (pour ne pas dire indéfendable) d'économiser cent balles (disons) pour ne pas défendre un auteur. Un livre (utilisé pour la promotion) en PRU ça coûte 2 euros pour l'éditeur, rarement plus, donc six livres et six envois à dix balles max', ça fait 72 euros.
Par ailleurs, les SPs pour les prix sont compris dans les quotas avant publication. Donc si on y croit, on augmente le quota au moment du devis/calcul du prix de vente, je fais ça tout le temps... On peut faire des miracles avec 70 SPs.
GD