Razheem L'insensé a écrit :Non.
Juste que seuls 2 jurés étaient conquis par ce livre. Les goûts et les couleurs, tout ça.
J'ai peut-être déjà raconté l'anecdote, pardon si je radote.
En 1995, j'ai été invité à faire partie du jury du World Fantasy Award, en compagnie de Terry Bisson, Jane Johnson, Kathe Koja et Brian Stableford (excusez du peu). Nous nous sommes spécialement empoignés pour la catégorie "roman": Stableford et moi étions partisans de
Brittle Innings, de Michael Bishop, deux autres jurés défendaient un autre nominé (on me pardonnera d'avoir oublié lesquels et lequel), et le cinquième un troisième livre.
C'est au moment de voter que nous avons découvert la particularité de ce prix: chacun de nous était censé sélectionner trois ouvrages dans chaque catégorie, par ordre de préférence, et envoyer son vote au secrétaire du prix sans le communiquer aux autres jurés.
Ce qui fut fait.
Résultat dans la catégorie "roman": c'est le second choix de tout le monde qui a eu le prix (
En remorquant Jéhovah, de James Morrow--pas de quoi avoir honte).
Par la suite, j'ai eu vent d'une rumeur comme quoi les maîtres secrets du prix ne tenaient pas compte du vote et décernaient les lauriers à qui leur chantait.
Au moins--et j'en suis témoin pour avoir été juré quelques années--, le GPI n'est inféodé à personne.
JDB
PS:
Brittle Innings est totalement intraduisible, hélas. Imaginez un peu: le monstre de Frankenstein a survécu, il est parti en Amérique et il est devenu champion de baseball...
"Impliqué en permanence", qu'il dit.