Pour ou contre l'école ?

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Re: Pour ou contre l'école ?

Messagepar ubikD » 16 février 2010 à 22:28

Skippy, le Grand Gourou..!?

C'était grand gourou ou devenir dingo.

Et pour l'égalité des chances, autant la garantir au moins au départ. Après, c'est une autre histoire.
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Isa
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Re: Pour ou contre l'école ?

Messagepar Isa » 16 février 2010 à 23:28

A.C. de Haenne a écrit :
Isa a écrit :Bah, ce n'était qu'à moitié un malentendu. Je pense toujours que l'école peut jouer un rôle dans l'amour de la lecture (voire "devrait jouer un rôle" parce que pour moi, l'égalité des chances passe par là)


Malheureusement, l'égalité des chances est une - très - belle idée, mais elle n'existe pas (je crois que c'est quelqu'un comme Bourdieu qui l'a écrit quelque part...) !

Et je ne suis pas pessimiste, juste réaliste. Tant qu'on aura une société bourgeoise, l'éducation sera réservée à une élite...


L'égalité absolue n'existera jamais. Mais si on n'essaie pas de se battre pour elle, elle n'existera pas du tout. Dans ce cas, autant retourner à l'époque de la noblesse.
Ce que tu appelles élite aujourd'hui (ceux qui ont droit à une éducation) représente quand même une part bien plus importante de la population qu'il y a deux siècles. Y a des gens qui se sont battus pour ça, beaucoup qui sont morts. Je ne pense pas qu'ils pouvaient ne serait-ce qu'espérer qu'on en arrive là où on en est aujourd'hui. Si maintenant on se contente de se reposer sur leur boulot en disant "peux pas faire mieux" c'est sûr que la situation n'évoluera plus.
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Re: Pour ou contre l'école ?

Messagepar A.C. de Haenne » 16 février 2010 à 23:50

C'est surtout que la situation évolue en ce moment dans le mauvais sens. On régresse. Et ce n'est pas qu'au niveau de l'école (l'exemple est vrai avec l'hôpital, les prisons, les banques (ah, non, pas les banques, mauvais exemple !), les universités...) Faut faire des économies ma bonne dame, parce qu'on refuse d'aller chercher l'argent là où il se trouve, et on préfère en laisser quelques-uns sur le carreau. Le problème, grave problème, c'est que les laissez-pour-compte sont de plus en plus nombreux. Si on n'éduque pas les enfants, ou si on n'apprend aux enfants qu'à savoir se servir d'un ordi., à être formatés pour en faire de bons futurs employés bien corvéable à merci, c'est une drôle de société qui se prépare... Et je le répète, je suis un optimiste forcené. La preuve, je viens d'avoir mon deuxième enfant. L'école ne peut pas tout. Elle apprend le vivre ensemble, à ouvrir son cerveau à la connaissance, et à s'ouvrir de ce que l'autre peut nous apprendre. Mais c'est aux parents d'être présents pour que l'enfant sache faire les bons choix.

A.C.
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Re: Pour ou contre l'école ?

Messagepar Gregory Drake » 17 février 2010 à 02:00

Pour répondre, en partie, à la question initiale, je dirais simplement que je n'ai apprécié presque aucune lecture scolaire en allant du Collège au Lycée, cet interstice où se cultive un certain dégoût de la littérature. Depuis que je choisis moi-même mes livres, tout va pour le mieux. Il y a de toute évidence un problème dans la machine.
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Re: Pour ou contre l'école ?

Messagepar Ceir » 17 février 2010 à 09:15

Une statistique intéressante, seuls 40% des élèves sont proches socialement de leur enseignant donc aptes à recevoir l'enseignement sans souci (en gros, si un enseignant parle et agit comme il parle avec ses propres enfants, dans une classe seuls 40% des élèves vont être complètement réceptifs).

Un exemple : sur une plage en vacances on repère facilement un prof. Quand des gosses font une bêtise, le prof les dispute pas tout de suite, il va commencer par dire "vous pouvez m'expliquer ce qu'il 'est passé ?" ^__^

Plus sérieusement, l'égalité des chances est très dure à obtenir. Mais pour bosser en maternelle, je peux vous garantir que si elle n'était pas là et que les enfants arrivaient directement au CP, pour certains ça serait la cata (parce que trouver un système aussi "performant", je mets des guillemets car tout n'est pas parfait, que la maternelle ET gratuit ben ça serait chaud).

Maintenant, il y a des changements à faire dans l'éducation. Mais si les profs sont immobiles, c'est parce que si on demande au gouvernement du changement celui-ci saute sur l'occasion pour imaginer un moyen de faire des économies (j'ai vu un inspecteur nous dire que le nombre d'élèves par classe n'était pas un souci, parce qu'en prépa un prof peut faire cours à plus de 40 élèves sans soucis...).

Pour Isa, je ne sais pas si lire plus facilement rend la lecture plus agréable. Probablement. Ce qui est sûr, pour prendre l'exemple de la Finlande qui a le même système scolaire actuel, c'est que le finnois est facile. Il n'y a aucune variante dans leur langue.
Un a donne un a.
En France :
a donne a.
Mais a+i on entend è.
a+i+n on entend un
Et a+i+n+e on entend n

Alors évidemment que le français est un peu plus dur dès le départ. En Finland, quand un enfant connaît l'alphabet en gros il sait lire.
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Re: Pour ou contre l'école ?

Messagepar Isa » 17 février 2010 à 12:26

Ceir a écrit :Une statistique intéressante, seuls 40% des élèves sont proches socialement de leur enseignant donc aptes à recevoir l'enseignement sans souci (en gros, si un enseignant parle et agit comme il parle avec ses propres enfants, dans une classe seuls 40% des élèves vont être complètement réceptifs).


D'où l'intérêt de faire des formations sur la pédagogie. Parler à des élèves de conditions différentes, ça s'apprend. D'ailleurs les profs expérimentés ont sans doute plein de tuyaux à refiler aux plus jeunes. Quand on parle d'envoyer directement les gens au casse-pipe au sortir de leur Master, ça me fait froid dans le dos. Surtout que le système des affectations fait que personne ne voulant aller dans les quartiers "sensibles" ce sont les plus jeunes (et plutôt en bas de la liste des résultats du concours) qui se retrouvent là-bas. ET à mon avis, dans ces quartiers le ratio n'est pas de l'ordre du 40%...

Plus sérieusement, l'égalité des chances est très dure à obtenir. Mais pour bosser en maternelle, je peux vous garantir que si elle n'était pas là et que les enfants arrivaient directement au CP, pour certains ça serait la cata (parce que trouver un système aussi "performant", je mets des guillemets car tout n'est pas parfait, que la maternelle ET gratuit ben ça serait chaud).


Et on entend dire que le gouvernement voudrait les zapper pour un système semi-privé. Info ou intox, je ne sais pas, mais pas mal de gens m'en ont parlé. On en viendrait à un mode de garde supplémentaire essentiellement réservé aux mères qui travaillent (les seuls couples ayant les moyens) ou les classes riches (genre fils de médecin). Du coup, le fils d'ouvrier avec une mère au foyer commencerait l'école directement au CP. Je ne parle même pas des dégâts sur les familles où les parents ne parlent pas correctement (voire pas du tout) français à la maison.
Nos Maternelles sont une chose à laquelle je tiens, même si je n'en ai pas particulièrement besoin pour mes propres enfants, je trouve ça important pour la communauté de les préserver.
C'est d'ailleurs pour ça que je n'aime pas entendre des choses comme "L'égalité des classes est une utopie. On ne peut pas y parvenir." C'est le meilleur argument pour que nos politiques puissent dire "Vous voyez ! A quoi ça sert de dépenser des fortunes pour un but qui ne peut être atteint ?"

Maintenant, il y a des changements à faire dans l'éducation. Mais si les profs sont immobiles, c'est parce que si on demande au gouvernement du changement celui-ci saute sur l'occasion pour imaginer un moyen de faire des économies (j'ai vu un inspecteur nous dire que le nombre d'élèves par classe n'était pas un souci, parce qu'en prépa un prof peut faire cours à plus de 40 élèves sans soucis...).


Je ne les trouve pas particulièrement "immobiles" les profs ^^
Ça fait très longtemps qu'ils réclament des réformes, mais c'est vrai qu'on ne leur donne jamais les réformes qu'ils veulent.

Pour Isa, je ne sais pas si lire plus facilement rend la lecture plus agréable. Probablement.


Aucun doute, je peux te l'assurer.
Mais il y a un système d'entraînement. La personne qui a une tendance à aimer lire, lira plus même quand c'est encore pénible (parce qu'elle n'a pas beaucoup l'habitude) et progressera très vite. Celle qui n'a pas d'inclination pour ça, lira moins et son déplaisir de la lecture se creusera. Je ne prétends pas qu'on puisse mettre les deux à égalité. Juste essayer de diminuer un peu la différence en prenant le problème beaucoup plus tôt, au lieu de laisser filer.

Ce qui est sûr, pour prendre l'exemple de la Finlande qui a le même système scolaire actuel, c'est que le finnois est facile. Il n'y a aucune variante dans leur langue.
Un a donne un a.
En France :
a donne a.
Mais a+i on entend è.
a+i+n on entend un
Et a+i+n+e on entend n

Alors évidemment que le français est un peu plus dur dès le départ. En Finland, quand un enfant connaît l'alphabet en gros il sait lire.


Ça doit peut-être jouer un peu. Mais le système scolaire des pays du nord est en général moins rébarbatif sur toutes les matières. Or les maths sont les mêmes pour tout le monde. Pourtant avec moins de notes et moins de sanctions, ils arrivent à donner plus le goût du savoir.
Pendant longtemps, je n'y ai pas cru, jusqu'à avoir des enfants. Maintenant, je réalise que la curiosité des enfants les poussent naturellement vers le savoir, à condition de ne pas en faire un facteur de stress permanent.
Mais ça demanderait d'être plus à l'écoute de chaque élève donc :
- Des profs/instits avec une formation pédagogique plus longue (argh ! plus de temps où on les paie à ne pas être utiles !)
- Moins d'élèves par classe, surtout dans les petites classes parce que les bases sont les plus importantes (argh ! plus de profs à payer !)
- etc...
En bref, plus de moyens... Et c'est clair qu'on en prend pas le chemin.

Après, c'est une question de choix. Oui, notre Etat est endetté. Oui, il faut mesurer nos dépenses. Je tends à penser qu'un pays où les enfants prennent un bon chemin vers l'avenir fera des économies sur d'autres postes. Mais pour ça, faut voir à long terme, faire une politique un peu différente de "un fait divers = une loi". Là encore, tout un débat...
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Re: Pour ou contre l'école ?

Messagepar Wicker_Man » 17 février 2010 à 14:03

Isa a écrit :Je ne les trouve pas particulièrement "immobiles" les profs ^^
Ça fait très longtemps qu'ils réclament des réformes, mais c'est vrai qu'on ne leur donne jamais les réformes qu'ils veulent.

Oui alors là, pour en connaitre une pelletée (instits de maternelle, d'élémentaire, profs de collège de lycée et de fac..!), je mettrai un gros bémol.
Le changement, c'est très joli en discours, mais dès qu'on leur en demande, alors là..!

Un exemple, pris dans l'école de mon épouse (et de mes enfants, accessoirement): quand il a fallu mettre en place les deux heures de soutien en remplacement des heures du samedi, ça a été un vrai chantier.
Quelques instits ne voulaient pas le faire le soir, parce que les gosses ont déjà passé huit heures à l'école et qu'ils sont au pire crevés, au mieux pas réceptifs.
Le mieux aurait été soit de prendre sur les deux heures du déjeuner (quatre fois trente minutes) - mais les parents ont dit non; soit le mercredi matin, mais le quart des instits - les plus jeunes, d'ailleurs - a refusé, sous prétexte que ça bouleversait leur rythme de vie..!
Le rythme de vie des autres instits ou des parents, sans parler des enfants, elles s'en foutent, mais leur grasse mat' du mercredi, ça faut pas y toucher! (parce que je les connais, les nanas en question, c'est pas pour être bénévole aux Restos qu'elles refusent de bosser le mercredi...)

Les profs veulent plus de sécurité, mais pas de caméras, pas de portiques, pas de flics.
Ils veulent des surveillants, mais les surveillants que je connais n'ont aucune envie d'aller s'interposer face à dix ou quinze types encagoulés et armés!

Alors, oui, ils veulent des moyens.
Voilà, le grand mot des fonctionnaires toute catégorie! Ils veulent des moyens!
Des moyens comment, pourquoi, on se demande, mais ils exigent des moyens.

Les établissements classés ZEP sont ceux qui disposent des plus gros moyens, des répartitions de classes à 23 élèves, etc... Et pourtant, les instits passent leur temps à en demander davantage! Ca tient plus du tonneau des Danaïdes que d'autre chose.

Quand mon épouse travaillait à Argenteuil, un des postes clés du budget de l'école était la sécurité: alarmes, digicodes, portes blindées, etc...
Pourquoi? Parce que quand on trouve trois ou quatre lundis de suite le matériel sportif envolé et les classes saccagées (les dessins des touts petits couverts de peinture, les cadeaux de fête des mères brisés par terre...), on a plus envie de laisser tomber qu'autre chose.
Franchement, j'admire leur détermination, moi j'aurais laissé tomber depuis longtemps.*

Dans la BU où je bosse, c'est pas des moyens qu'il faut, c'est virer les quinze ou vingt parasites qui attendent leur retraite et les remplacer par des gens qui bossent!
Et même par la moitié, ce serait largement suffisant!

* en fait, c'est ce que j'ai fait au bout de trois ans d'enseignement, parce que je trouvais le système stérile, sclérosé, d'une lourdeur et d'une bêtise à la limite de la caricature. Mon épouse a la Foi en l'enseignement** et, oui, je l'admire.

** Attention: Foi en l'enseignement, pas en l'Education nationale!
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Re: Pour ou contre l'école ?

Messagepar M » 17 février 2010 à 15:27

Wicker_Man a écrit :Les établissements classés ZEP sont ceux qui disposent des plus gros moyens, des répartitions de classes à 23 élèves, etc... Et pourtant, les instits passent leur temps à en demander davantage! Ca tient plus du tonneau des Danaïdes que d'autre chose.


Tout ce que je vais te citer est du vécu par mon épouse ou moi.

Fais toi braquer par élève par un pistolet factice (je te met au défi de le reconnaître à 10m quand tu te retournes), vois un élève se faire crever un oeil par un stylo, un autre se faire péter le nez en plein couloir et une prof se faire incendier "viens la pauvre salope" (je m'arrête le reste de la déclaration est encore pire) et on rediscute de la réclamation des moyens.

Après je reste d'accord avec toi sur la foi dans l'enseignement et sur le fait de remplacer les glandeurs par des gens qui en veulent vraiment.
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Re: Pour ou contre l'école ?

Messagepar ubikD » 17 février 2010 à 16:18

Comme toujours, on prend la question scolaire par le petit bout de la lorgnette.

Résumons, les parents souhaitent le meilleur pour leurs enfants et c'est normal. Ils le font de plus en plus avec des réflexes d'usagers et non de parents d'élève. Logique, le modèle libéral/capitaliste les pousse vers cela. L'Education nationale répercute la politique voulue par l'Etat. Rien de neuf sous le soleil. L'école a toujours été un enjeu idéologique. Avant, on formait des petits républicains. Maintenant, on forme des citoyens consommateurs/futurs travailleurs. Ah oui ! J'oubliais, il faut être performant : culture du résultat etc. d'où la mise en place d'un socle commun des compétences. Les professeurs (des écoles, collèges et lycées) essuient les plâtres des diverses évolutions sociales et sociétales, doivent s'adapter à des réformes accouchées dans la douleur et sans concertation ni moyens et tendent aussi le dos pour se faire battre (après tout, ce sont aussi des citoyens consommateurs). Les élèves restent plus ou moins le cul vissés sur leur chaise. A l'école, ça va, ils sont encore petits. Plus tard, il faut les intéresser ! Vaste programme ! Les autres sujets de préoccupation ne manquent pas (je me rappelle mes jeunes années).
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Re: Pour ou contre l'école ?

Messagepar Wicker_Man » 17 février 2010 à 16:26

Farfadet a écrit :Fais toi braquer par élève par un pistolet factice (je te met au défi de le reconnaître à 10m quand tu te retournes), vois un élève se faire crever un oeil par un stylo, un autre se faire péter le nez en plein couloir et une prof se faire incendier "viens la pauvre salope" (je m'arrête le reste de la déclaration est encore pire) et on rediscute de la réclamation des moyens.

Malheureusement, oui, je connais ce genre de choses: j'en entend depuis des années.
Ma femme a dû s'interposer dans des bagarres entre gosses alors qu'elle était enceinte; elle rentrait tout les soirs en pleurant quand elle bossait à Sarcelles (et elle avait des CE1..!!! Des CE1, pas des collégiens de 14 ans!!) et une amie prof, à sa première semaine de classe, a trouvé un fœtus à peine sorti du ventre de sa mère dans les toilettes du lycée.

Mais je persiste: les moyens changeraient quoi?
Les psychopathes, les "racailles", les dealers disparaitraient comme par magie?
Avec plus de sous, tous les élèves seraient captivés par la Renaissance, le théorème de Pythagore ou les circuits électriques?

Ma femme a dû subir pendant un an un débile qui se prenait pour un poisson (et nageait par terre en classe), se collait des gommettes sur la figure et mangeait les graines de la gerbille, quand il n'insultait pas tous les adultes de l'école ou frappait les filles en menaçant de les bruler au vitriol..!
C'était pas un problème de moyens, mais de parents asociaux, bornés et procéduriers et d'un inspecteur d'académie dépourvu d'attributs masculins dignes de ce nom.
"Les chiens aboient, la carapace vanne." - Jean-Claude Dunyach (26/04/2010) -

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