Une traduction de The Island de Peter Watts

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Re: Une traduction de The Island de Peter Watts

Messagepar M » 19 novembre 2010 à 23:51

Aldaran a écrit :
Gino a écrit :Quant au côté inédit du texte, en tant que lecteur lambda de Bifrost, je t'avoue que je n'ai guère envie de lire cette trad, mais que je lirai le texte dans la revue avec plaisir. Et je ne dois pas être le seul dans ce cas.
Non Jef, t'es pas tout seul.


Idem pour moi. Sachant que la nouvelle doit paraître dans le Bifrost, une première lecture mal traduite ne m'attire pas le moins du monde.
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Re: Une traduction de The Island de Peter Watts

Messagepar scifictif » 20 novembre 2010 à 12:24

Ben moi je lirai les deux pour me faire un semblant d'idée de ce qu'on nous vend comme une traduction certifiée de qualité.

Et je salue l'initiative de ce type qui, pécunièrement désintéréssé, s'est cogné tout ce boulot.

Après, je conçois que la gratuité puisse hérisser mais pour ma part, je prends.
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Re: Une traduction de The Island de Peter Watts

Messagepar Gino » 20 novembre 2010 à 13:49

Je n'ai rien contre la gratuité, je salue aussi l'initiative. Je dis juste qu'entre la trad d'un mec qui fait ça comme un hobby et celle de PPDi, mon choix est vite fait...
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Re: Une traduction de The Island de Peter Watts

Messagepar Caliban » 20 novembre 2010 à 14:57

Gino a écrit :Je dis juste qu'entre la trad d'un mec qui fait ça comme un hobby et celle de PPDi,
mon choix est vite fait...

Mouais. Ca me semble un peu rapide. La valeur d'une traduction, ou en général d'un texte,
n'est pas directement corrélée au statut professionnel de son auteur. Je connais de très
mauvais "pros". Je me souviens aussi, par exemple d'un Patrick Marcel (pas exactement
un manche non plus) décrivant la traduction comme "un hobby qui a dérapé grave"...

(cela dit, Olivier nous dit que la trad sauvage est mauvaise, et ça, ça me suffit...)
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Re: Une traduction de The Island de Peter Watts

Messagepar Clément » 26 novembre 2010 à 11:48

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Re: Une traduction de The Island de Peter Watts

Messagepar Pierre-Paul Durastanti » 30 novembre 2010 à 16:25

Ayé, en tout cas, j'ai rendu ma traduction de la nouvelle au Grand Sachem. Advienne que pourra. ;)
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Re: Une traduction de The Island de Peter Watts

Messagepar scifictif » 24 janvier 2011 à 22:46

Lu les cinq premières pages des 2 trads de la nouvelle de Watts, histoire de comparer un peu.
Bon, c'est sûr, la version amateure de Guillaume B. est nettement plus littérale et bien moins fluide. Moins écrite en somme.

Je vous met juste 2 exemples pour montrer que si sa version présente des inconvénients, ça n'est pas non plus systématique.

Quand Guillaume B. semble avoir été dérouté par ce qui a pu lui apparaitre comme une incongruité "This time I open my eyes to a familiar face I've never seen before" qu'il a traduit par "Cette fois j’ouvre mes yeux sur une figure qui me semble familière mais que je n’ai jamais vue auparavant" ("qui me semble" et "mais" sont clairement de trop), PPDi a su, lui, nous restituer intacte cette délicieuse étrangeté : "Cette fois-ci, j'ouvre les yeux sur un visage familier que je n'ai encore jamais vu").

A contrario, avec "alien hitchikers" qu'il a traduit par "des auto-stoppeurs extraterrestres" il a rendu plus intelligible le propos de l'auteur que ne l'a fait PPDi avec son "des extraterrestres brûleurs de dur" (jamais entendu cette expression et infoutu d'en comprendre le sens dans le contexte !).


@Pierre-Paul : tu n'as pas repris l'incipit de la nouvelle ("We are the cave men. We are the Ancients, the Progenitors, the blue-collar steel monkeys") dans ta trad. On peut savoir pourquoi (ou c'est chiant comme question) ?
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Re: Une traduction de The Island de Peter Watts

Messagepar Pierre-Paul Durastanti » 25 janvier 2011 à 06:22

Un "brûleur de dur" (ça vient de "brûler le dur"), c'était quelqu'un qui prenait un train de marchandises en cachette, genre les vagabonds pendant la crise de 29 aux States, mais la pratique existait avant, et en France aussi. J'ai choisi ça parce que Watts parle de "rails posés": j'ai trouvé l'occasion trop bonne. Je reconnais que j'ai sans doute un POIL capillotracté le truc, sur ce coup. Je pensais l'expression plus connue.

Pourquoi je n'ai pas repris l'incipit? Parce qu'il ne figure pas dans la version papier dont je dispose, qui est la reprise du texte dans le Year's Best Science Fiction, 27th Annual Collection, de Gardner Dozois. Ce n'est d'ailleurs pas la seule différence dans le premier paragraphe (je n'en ai pas vu d'autres dans le reste du texte, même si j'avoue que je n'ai pas comparé ligne à ligne). J'ai postulé que la version du Dozois, publiée plus récemment, avait été revue par l'auteur.

Évidemment, j'aurais dû vérifier avec lui, mais j'ai fait ça au dernier moment et en quatrième vitesse, comme le naze que je suis, et ça m'est sorti de l'esprit.
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Re: Une traduction de The Island de Peter Watts

Messagepar John Shooter » 25 janvier 2011 à 11:37

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Modifié en dernier par John Shooter le 25 novembre 2020 à 17:50, modifié 1 fois.
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Re: Une traduction de The Island de Peter Watts

Messagepar Caliban » 25 janvier 2011 à 12:59

Sauropside a écrit :
Pierre-Paul a écrit :Un "brûleur de dur" (ça vient de "brûler le dur"), c'était quelqu'un qui prenait un train de marchandises
en cachette, genre les vagabonds pendant la crise de 29 aux States
Ceux qu'on a appelés des hobos, n'est-ce pas?

Il y a une légère différence : les hobos (américains, donc) ne se cachaient pas. Typiquement, ils grimpaient
dans les trains de marchandise et se laissaient taxer d'une somme minimale par le machiniste. Le système
était connu, et même organisé : dans les années 30, ils avaient même un syndicat, le International Itinerant
Migratory Workers Union
. Robert Heinlein, qui a milité à leurs côtés lors de ses années EPIC, était très fier
d'en être membre d'honneur, jusqu'à la fin de sa vie.

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