Blackwater, Michael McDowell

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Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire
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Blackwater, Michael McDowell

Messagepar Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire » 30 septembre 2021 à 14:27

Article à lire sur Actualitté.

Les chiffres avancés me laissent dubitatif ou plutôt songeur.

GD
Modifié en dernier par Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire le 30 septembre 2021 à 14:39, modifié 1 fois.
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Laurent Queyssi
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Re: La saga Blackwater de Michael McDowell - un lancement hors-norme

Messagepar Laurent Queyssi » 30 septembre 2021 à 14:32

C'est fou. J'ai lu le premier en anglais, par curiosité. C'est pas mal, mais loin d'être sensationnel. Et je ne vois pas trop à quel public ça s'adresse. Il y a tout de même un gros côté soap, j'ai trouvé.
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JDB
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Re: La saga Blackwater de Michael McDowell - un lancement hors-norme

Messagepar JDB » 30 septembre 2021 à 15:13

J'ai lu la saga en anglais à l'époque de sa sortie et j'ai religieusement conservé la première édition US, avec les couvertures de Wayne Douglas Barlowe.
Dans mon souvenir, c'est un chef-d’œuvre de la littérature populaire. Point barre.
JDB
PS: Après le succès de La Ligne verte, J'ai lu avait jugé préférable de récidiver avec Les Chroniques de Blackstone de John Saul, qui est une sombre merde. Cette publication de Blackwater comble un sacré vide.
"Impliqué en permanence", qu'il dit.
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Re: La saga Blackwater de Michael McDowell - un lancement hors-norme

Messagepar Herbefol » 30 septembre 2021 à 15:21

Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire a écrit :Les chiffres avancés me laissent dubitatif ou plutôt songeur.

Une pulsion suicidaire de l'éditeur ?
Vu les dates, ça va être sympa : premier volume trois jours avant le premier tour de la présidentielle (donc 2e volume juste avant le deuxième tour) et le sixième et dernier entre les deux tours des législatives. Je ne suis pas très convaincu que ce soit la meilleure fenêtre de tir pour un truc pareil.
D'ailleurs, questions aux éditeurs du forum : les années de présidentielles, il y a un impact sur les ventes au moment de la campagne et de l'élection ou en réalité c'est business as usual ?
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Re: La saga Blackwater de Michael McDowell - un lancement hors-norme

Messagepar Erwann » 30 septembre 2021 à 15:26

Herbefol a écrit :Une pulsion suicidaire de l'éditeur ?

Pas sûr. Monsieur Toussaint Louverture se lance dans des projets en apparence casse-gueule, avec force posts Fb plutôt larmoyants, et généralement, ça passe.
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Re: La saga Blackwater de Michael McDowell - un lancement hors-norme

Messagepar W » 30 septembre 2021 à 17:07

Oui, pas sur qu'il ait d'autres pulsions que celle de faire du fric. Et il va bien profiter de la place en table dans les librairies à cette période justement.
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Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire
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Re: La saga Blackwater de Michael McDowell - un lancement hors-norme

Messagepar Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire » 01 octobre 2021 à 22:24

W a écrit :Oui, pas sur qu'il ait d'autres pulsions que celle de faire du fric. Et il va bien profiter de la place en table dans les librairies à cette période justement.


Mouais, je suis pas convaincu par cet argument.
On sait qu'en période de présidentielle les ventes de fiction souffrent énormément. Les ventes de non-fiction, notamment de livres politiques, moins.
Certains éditeurs tentent le coup de l'anti-programmation (en fiction) et mettent justement un titre très fort (au public captif) à ce moment-là. Ce sera le cas d'Albin Michel, si j'ai bien suivi les réunions de programmation.
Donc la fiction se vend moins, mais certains vont quand même tirer de grosses cartouches pour occuper le terrain ou profiter du phénomène bien connu "en période difficile les best-sellers tirent proportionnellement mieux leur épingle du jeu, la mid-list est écrasée".
On verra, mais ça va être rigolo à observer.
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Re: La saga Blackwater de Michael McDowell - un lancement hors-norme

Messagepar Herbefol » 02 octobre 2021 à 17:14

Ce qui m'étonne un peu aussi, c'est le calendrier de publication : quand le sixième volume sortira, les libraires n'auront peut-être même pas encore eu le temps (et le droit ?) de retourner les invendus du premier volume. C'est un coup à les rendre très frileux, surtout que quand iels auront à peine une idée de comment se vend le premier volume, le deuxième sera déjà là et je suppose qu'iels auront déjà dû choisir leurs quantités pour les commandes des volumes suivants.
C'est quand même un coup à soit avoir une mise en place très minime sur les volumes deux à six, soit à se prendre des gros retours spectaculaires sur l'ensemble des volumes si ça ne fonctionne pas assez bien.
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Re: La saga Blackwater de Michael McDowell - un lancement hors-norme

Messagepar Dominique Bordes » 03 novembre 2021 à 13:26

Bonjour,

si vous voulez je peux répondre à vos questions sur ce projet ou éclaircir certains points (je pense à la remarque sur les chiffres de Gilles Dumay).

En attendant, concernant les dates de sorties, j'ai pensé qu'un lancement en rentrées littéraire n'était pas une bonne idée, donc exit août-septembre, et janvier-février. Une sortie en période de forte activité médiatique non plus, donc pas octobre-novembre (prix littéraires, polémiques, rentrée bd). Juillet ou août, vu qu'il y a 6 volumes à sortir, ça n'avait aucun sens. Restait donc mars-mai ou avril-juin. J'ai opté pour le second tout en hésitant néanmoins (historiquement, je n'ai réussi que 2 fois des sorties dans ce second créneau).

Concernant la période électorale, que dire, elle a sans doute un impact, mais faut-il vraiment arrêter de faire des livres ? Dans le cas de ce projet et de la mécanique commerciale qui va avec, l'idée centrale est d'attirer les lecteurs en librairie de façons répétées, donc il faudra de toute façon déployer beaucoup d'énergie pour y parvenir. Que les gens soient focalisés sur d'autres sujets, c'est toujours plus ou moins le cas.

Les remarques de Herbefol sont très intéressantes. Pour faire court, la prospection auprès des libraires ne se fera qu'en une seule fois. Cela étant dit, lorsque cette prospection aura lieu, les libraires auront déjà été pré-prospectés et auront les 2 premiers volumes en main. Donc, ils auront déjà à leur disposition une partie des informations, des livres, des outils et leurs propres idées sur la manière de vendre ça à leurs clients. Ce qui, je l'espère, leur permettra d'être à même de s'engager plus sereinement et sérieusement, et que ça leur plaira de tenter ça. Mais rien n'exclut en effet qu'on se prenne beaucoup de retours, car de toute façon sur ce type de lancement le nombre de retours est plus grand (mais pas forcément de la librairie, ça vient surtout des réseaux GSS et autres).

Ce n'est pas une pulsion suicidaire, c'est plutôt l'envie de bâtir autour de ce «chef-d'œuvre de la littérature populaire» un petit quelque chose d'intéressant pour tout le monde. Ce n'est pas pour le fric, sinon j'aurai opté pour une édition en un volume je pense, beaucoup plus simple à amortir. Les chiffres paraissent (et sont) très élevés pour différentes raisons (le fait de vouloir vendre chaque volume à 8,4 avec la forme que nous allons lui donner essentiellement), mais ils demeurent assez réalistes une fois toutes les contingences posées.

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