Le Bracelet de jade, Mu Ming

[Le nocher des livres]

1640, treizième année du règne de l’empereur Chongzhen.
Alors que la dynastie au pouvoir affronte de nombreux remous, la jeune Chen se rend, accompagnée de son père, à la Foire des Lanternes sur le Mont du Dragon. Émerveillée par mille lumières, Chen s’égare et se retrouve face à un étrange commerçant qui lui offre un magnifique bracelet de jade.
Le bijou exerce bientôt une grande fascination sur la jeune fille, au point que ses rêves la projettent dans un monde étrange.
Au fil des discussions avec son père, ancien haut-fonctionnaire qui se consacre désormais aux arts de la calligraphie et des jardins, Chen découvrira que les chemins de la vie se tissent autant dans les aspérités du vide que dans les souffles suspendus du temps.

J'ai beaucoup aimé la première novella de cette nouvelle collection.

J'ai d'ailleurs demandé des détails supplémentaires à Xavier Dollo à son propos.

Et tant que j'y étais au traducteur du texte de Mu Ming, Gwennaël Gaffric.

[Weirdaholic]

Et tant que j'y étais au traducteur du texte de Mu Ming, Gwennaël Gaffric.

Entretien super-intéressant, apparemment il y a encore tout un tas de récits de SF chinois à découvrir...

Et à en juger par le Mu-Ming, excellent texte poesque et borgésien inventant le taopunk, ils sont de qualité.

[Shibia]

Borgesien je ne sais, mais de la pure SF sous des dehors de classique oui. Court et intelligent, une très belle entrée en matière pour cette collection.

(Et la couverture est magnifique)

[Weirdaholic]

Borgesien je ne sais, mais de la pure SF sous des dehors de classique oui. Court et intelligent, une très belle entrée en matière pour cette collection.

(Et la couverture est magnifique)

Oui, Anouck Faure donne une vraie identité graphique à la collection, aussi réussie (dans un autre genre) que celle d'Aurélien Police pour UHL, et oui, c'est de la vraie SF (d'où mon label taopunk, que le traducteur a bien aimé). En fait, ta chronique est sans doute plus efficace que la mienne pour saisir l'esprit (et l'impact) de la novella !

Pour l'aspect borgésien, Gwennaël Gaffric est de mon avis (voir sa préface) - il me semble que ça saute aux yeux si on relit la nouvelle L'Aleph juste après. On peut penser aussi au Jardin aux sentiers qui bifurquent, mais c'est sans doute plus superficiel, ou alors c'est comme si le lettré évoqué dans cette dernière nouvelle était le créateur de l'aleph.

Dans tous les cas, la collection commence bien en effet, pourvu que ça dure.

[Shibia]

Ca saute aux yeux pour qui a lu Borges. Ce qui n'est pas mon cas (et je n'en ai pas l'intention dans un avenir proche)

[Soleilvert]

Retour à la littérature chinoise (oui je mange mon chapeau mais comme je n'en ai pas je me rabats sur un mille-feuille)

[Weirdaholic]

Ca saute aux yeux pour qui a lu Borges. Ce qui n'est pas mon cas (et je n'en ai pas l'intention dans un avenir proche)

Oups ! oui, bien sûr... (Maintenant je suis curieux de savoir comment tu chroniquerais un recueil court comme L'Aleph, qu'il faudrait d'ailleurs que je relise. Je ne suis pas sûr que le personnage de Beatriz dans la nouvelle éponyme soit si bien campé que ça, mais bon, Borgès a aussi écrit Emma Zunz, dans le même recueil.)

Retour à la littérature chinoise (oui je mange mon chapeau mais comme je n'en ai pas je me rabats sur un mille-feuille)

Haha, il faudrait demandér à Gwennaël Gaffric, mais je pense que le courant SF incarné par Mu Ming (se souvenir du passé impérial chinois, pour le dire vite et mal) est une réaction au sino-futurisme d'état (duquel Liu Cixin serait plus proche).

(En prime, avaler ton... mille-feuilles ^_^ a fait revenir ta fan numéro 1 sur ton blog, on n'a pas rien sans rien.)

[Shibia]

Ca saute aux yeux pour qui a lu Borges. Ce qui n'est pas mon cas (et je n'en ai pas l'intention dans un avenir proche)

Oups ! oui, bien sûr... (Maintenant je suis curieux de savoir comment tu chroniquerais un recueil court comme L'Aleph, qu'il faudrait d'ailleurs que je relise. Je ne suis pas sûr que le personnage de Beatriz dans la nouvelle éponyme soit si bien campé que ça, mais bon, Borgès a aussi écrit Emma Zunz, dans le même recueil.)

Ben, par du vide... car.. .

Ca saute aux yeux pour qui a lu Borges. Ce qui n'est pas mon cas (et je n'en ai pas l'intention dans un avenir proche)