Les Flibustiers de la mer chimique, Marguerite Imbert

[FeydRautha]

Une folle odyssée sous des cieux aveuglants, sur des mers acides qui empruntent leurs couleurs à une délicieuse poignée de bonbons chimiques. Tout commence par un naufrage. Ismaël, naturaliste de Rome, agonise sur un radeau de fortune quand il est repêché par le Player Killer, un sous-marin capable de naviguer dans les courants acides. Maintenant prisonnier des flibustiers de la mer chimique et de leur excentrique capitaine, Ismaël se demande comment réussir sa mission. Sur la terre ferme, la solitude n’a pas réussi à la graffeuse Alba - omnisciente ou presque. Bien qu’elle ait tendance à confondre les dates et les noms, elle est choisie pour incarner la mémoire des survivants. Dans une Rome assiégée par les flots toxiques de la Méditerranée, la jeune femme va apprendre à ses dépens que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Et si, séparés par des milliers de kilomètres, ignorant tout l’un de l’autre, Ismaël et Alba cherchaient à percer la même énigme.

Sortie le 28 septembre chez Albin Michel Imaginaire.

La fiche du livre.

[FeydRautha]

Tragédie post-apocalyptique autant que satire moraliste, Les Flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert est un roman débridé, original, effervescent et totalement barré. Un dernier plaisir de lecture avant la fin du monde.

C'est mon avis.

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

Les Flibustiers de la mer chimique est le premier roman de Marguerite Imbert que je lis (elle a également publié, aux éditions Albin Michel, Qu’allons-nous faire de ces jours qui s’annoncent ?, roman qui se situe dans le contexte de la lutte autour de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes) et, je pense, ce ne sera pas le dernier tant il m’a surpris par sa vivacité et son côté irrévérencieux, plein de folie et, en même temps très réfléchi.

Les Flibustiers de la mer chimique de Marguerite Imbert chez Le Nocher des livres.

GD

[Gromovar]

C'est mon avis.

Et je le partage :
Les Flibustiers de la mer chimique

[Gilles Dumay - Albin Michel Imaginaire]

Disons-le tout net, Les Flibustiers de la mer chimique est un roman aussi excitant qu'hilarant.

Gromovar a aimé ; tout est foutu.

GD

[FeydRautha]

une autrice qui fait preuve d'une belle maturité

Et c'est peu être ça le plus étonnant. A côté de l'aspect foutraque et délirant de l'affaire, il y a une vraie maturité dans ce roman. Tout y est maîtrisé et pleinement assumé. On ne sent aucune hésitation de la part de l'autrice. Franchement, depuis quelques jours, je me dis que c'est un de mes coups de cœur de l'année.

[Gromovar]

une autrice qui fait preuve d'une belle maturité

Et c'est peu être ça le plus étonnant. A côté de l'aspect foutraque et délirant de l'affaire, il y a une vraie maturité dans ce roman. Tout y est maîtrisé et pleinement assumé. On ne sent aucune hésitation de la part de l'autrice. Franchement, depuis quelques jours, je me dis que c'est un de mes coups de cœur de l'année.

Totafé.

[Weirdaholic]

Gromovar a aimé ; tout est foutu.

Non, c'est logique ! ^_^ Sur un thème (pour moi) similaire, mais avec un traitement à l'opposé, il n'a pas accroché aux Chants de Nüying, donc Les Flibustiers de la mer chimique étaient forcément faits pour lui ! ^_^

A côté de l'aspect foutraque et délirant de l'affaire, il y a une vraie maturité dans ce roman. Tout y est maîtrisé et pleinement assumé. On ne sent aucune hésitation de la part de l'autrice. Franchement, depuis quelques jours, je me dis que c'est un de mes coups de cœur de l'année.

Perso, mon coup de coeur serait plutôt le Querbalec, mais je suis complètement d'accord sur l'aspect trompeur du roman, qui est beaucoup moins WTF qu'il n'y laisse paraître (et très réjouissant à lire)... J'espère développer tout ça dans ma chronique (faut juste que je mette mes idées au clair).

[Weirdaholic]

Alors, comme promis, voici ma chronique, où Marguerite Imbert découvre qu'elle est la fille spirituelle de Jérôme Bosch et Terry Gilliam... et s'interroge sur les substances illicites consommées par son lectorat. ^_^

[Léo Henry]

Finalement, ce "dernier plaisir de lecture avant la fin du monde" (dixit Feyd Rautha) parvient donc à se tailler (à grands coups de sabre) sa place dans la collection Albin Michel Imaginaire, en mettant cul par dessus tête sa ligne éditoriale (ou du moins l'image étriquée que je m'en étais faite) – une place comparable à celle qu'occupe Atomic Bomb chez le Bélial'.

Ok. Vendu.