Wohlzarénine, de Léo Kennel

[Weirdaholic]

L'OLNI de la rentrée littéraire est chez Flatland (également éditeur de Laurent Pépin) !



Pour vous faire peur (ou envie), un extrait de ma chronique :

Transfiction post-exotique et poétique, placée sous le triple patronage de Francis Berthelot, Antoine Volodine et Tristan Corbière (voir page 155) ; dispositif textuel orchestrant la collision de textes météoritiques, dans la lignée de Georges Perec et d'Alain Robbe-Grillet ; formidable hommage à l'écriture et à cet autre rimbaldien qui l'autorise, à travers 112 exercices à la Gordon Lish : Wohlzarénine est tout cela, et plus encore – c'est surtout une oeuvre à côté de laquelle il serait vraiment dommage de passer.

(Notez que Thomas Day fait partie des auteurs et autrices à qui Léo Kennel rend hommage en empruntant une phrase pour bâtir l'oeuvre de Wohlzarénine ; il manque Léo Henry, par contre.)

[Weirdaholic]

J'ai trouvé au moins un autre avis sur ce livre, dans les Chroniques de l'Imaginaire :

Pour résumer, si vous aimez les ovnis littéraires et que vous avez une grande culture – Borges, Perec, Kafka, Duras n’ont pas de secrets pour vous – alors cette lecture pourrait fort bien vous convenir. Si vous avez été, comme moi, biberonné à une soupe populaire, vous pourriez aimer ses sonorités sans être à même d’en déchiffrer la partition.

(Ceci dit, je pense que l'opposition littéraire / populaire est, en fait, beaucoup moins tranché dans le livre de Kennel, qui me semble plutôt concevoir la littérature comme un continuum.)