Mordred, Justine Niogret

[PierreBrrr]

Je n'ai lu de Justine Niogret que Chien du Heaume, dont la langue, comme beaucoup m'avais emporté. Je crois que j'ai encore préféré son Mordred, certaines pages sur le sentiment filial m'ont donné la chair de poule. Et il en faut, du talent, quand même, pour tenir sur la longueur ce principe du voyage intérieur d'un blessé, tout en évocations rendues brumeuses par le filtre de la maladie et de la douleur.

On attend aussi beaucoup de la fin- l'auteure va-t-elle aller là ou on l'attends, l'espère t la redoute ? Oui !
Et les derniers mots d'Arthur sont inoubliables.

Maintenant, si j'en crois les avis glanés ici ou là, je risque une grosse déconvenue à me frotter à Gueule de Truie ou aux coeurs de rouille ?

P.S: la couverture, décriée ici, me semble parfaite, et pour je ne sais quelle raison, coller parfaitement au projet littéraire du livre. Seule la typo du titre me laisse dubitatif...

[Soleilvert]

La critique du roman sur Just A Word.

J'ai apprécié Chien du Heaume. Mais là parfois (pas souvent) je bute sur une expression:

Le monde nous jure ses promesses puis nous les retire, et regarde laquelle de ses trahisons nous fait le mieux souffrir

[Razheem L'insensé]

Je comprends pas...

[Soleilvert]

Trop de nous.
Par exemple :

Le monde ne décoche ses promesses que pour mieux arracher celles qui s’agrippent au cœur.

[PierreBrrr]

Quel bonheur Soleil Vert, merci.