Pas parfait, mais un très bon premier roman.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Cédric FERRAND - Wastburg
Re: Cédric FERRAND - Wastburg
Je suis généralement pas fan de fantasy, mais j'ai pris une claque avec ce roman, bien loin des poncifs cher à ce genre.
Re: Cédric FERRAND - Wastburg
J'avais également beaucoup apprécié ce roman, dans lequel il y a effectivement un peu de Lankhmar et de Perdido Street Station, comme le souligne Nebal dans sa chronique. Wastburg m'a aussi beaucoup rappelé Aquaforte de K.J. Bishop, par son ambiance, son côté crasseux et populo, mais également par son intrigue très relâchée.
Re: Cédric FERRAND - Wastburg
Lankhmar, Aquaforte, Perdido Street Station, vous n'êtes pas sympas les gens. Vous me poussez à l'achat.
Re: Cédric FERRAND - Wastburg
Ubik a écrit :Lankhmar, Aquaforte, Perdido Street Station, vous n'êtes pas sympas les gens. Vous me poussez à l'achat.
Je me suis fait la même réflexion.
"Sauvez un arbre, mangez un castor"
Re: Cédric FERRAND - Wastburg
Sans l'avoir trouvé mauvais, je me souviens d'un vague ennui à la lecture.
On offre de face la vérité à son égal : on la laisse entrevoir de profil à son maître.
(Chamfort, Eloge de La Fontaine)
(Chamfort, Eloge de La Fontaine)
Re: Cédric FERRAND - Wastburg
J'ai lu Wastburg à sa sortie en 2011 aux Moutons électriques. Aujourd'hui je ne me rappelle de rien mais à l'époque j'avais donné mon opinion sur le forum du défunt Cafard :
J'ai lu la moitié avant de laisser filer la bête. [...] Le background global manque d'originalité, l'auteur a pioché un petit bout de Lankhmar par-ci, un petit bout d'Ankh-Morpork par-là pour créer une ville bancale héritière chétive d'une longue lignée de cités malfamées. La disparition de la magie me rappelle la courte et sympathique bande dessinée Hardland qui, dans un humour plus gras, jouait déjà sur un registre de fantasy désabusée où la morale et la magie ont foutu le camp.
La comparaison avec San-Antonio, sur le site des moutons électriques, est tout à fait hors de propos. J'ai lu des San-Antonio et je n'ai pas aimé, ce n'est pas ma came, mais ça c'est du vrai argot. Frédéric Dard a un vocabulaire colossale et sait comment raconter une histoire dans ce jargon. Dans Wastburg, l'argot est emprunté et ce probablement à un quelconque dictionnaire d'argot, l'auteur en saupoudre le texte avec régularité sans la moindre finesse, ni aucun charme.
La plus grande crapule dans l'histoire est l'éditeur. Il vous vend à 26€ un roman de fantasy en vous faisant miroiter les ombres de Jaworski et Kloetzer et vous vous retrouvez avec dans les mains un livre moyen d'un auteur pas forcément mauvais dont l'ambition est louable mais mal assumée et qui a encore beaucoup de travail avant d'arriver au niveau de ses aînés. Ce livre a eu ça de positif, il m'a rappelé une règle essentielle de la littérature que j'oublie trop souvent : ne jamais se fier aux 4èmes de couverture.
J'ai lu la moitié avant de laisser filer la bête. [...] Le background global manque d'originalité, l'auteur a pioché un petit bout de Lankhmar par-ci, un petit bout d'Ankh-Morpork par-là pour créer une ville bancale héritière chétive d'une longue lignée de cités malfamées. La disparition de la magie me rappelle la courte et sympathique bande dessinée Hardland qui, dans un humour plus gras, jouait déjà sur un registre de fantasy désabusée où la morale et la magie ont foutu le camp.
La comparaison avec San-Antonio, sur le site des moutons électriques, est tout à fait hors de propos. J'ai lu des San-Antonio et je n'ai pas aimé, ce n'est pas ma came, mais ça c'est du vrai argot. Frédéric Dard a un vocabulaire colossale et sait comment raconter une histoire dans ce jargon. Dans Wastburg, l'argot est emprunté et ce probablement à un quelconque dictionnaire d'argot, l'auteur en saupoudre le texte avec régularité sans la moindre finesse, ni aucun charme.
La plus grande crapule dans l'histoire est l'éditeur. Il vous vend à 26€ un roman de fantasy en vous faisant miroiter les ombres de Jaworski et Kloetzer et vous vous retrouvez avec dans les mains un livre moyen d'un auteur pas forcément mauvais dont l'ambition est louable mais mal assumée et qui a encore beaucoup de travail avant d'arriver au niveau de ses aînés. Ce livre a eu ça de positif, il m'a rappelé une règle essentielle de la littérature que j'oublie trop souvent : ne jamais se fier aux 4èmes de couverture.
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