Oh ! Merci pour la traduction de cet intéressant essai.
Sur mon mesureur d'intérêt, il atteint le même score que l'avant-propos de Ken Liu à sa
Ménagerie. C'est dire !
Comme le dit Kameron Hurley, le chemin va être du genre... long et pénible.
Cela dit, la SF a offert de beaux argumentaires, tout de même.
Je ne vous fait pas l'affront de citer ceux qui abordent le sujet.
Mais le chemin va être long.
Ensuite, on pourra se pencher sur le cas des
« impossible à caser » de sexe masculin.
Sont pas près de sortir du placard, ceux-là. Je suppose qu'ils sont tout aussi nombreux mais faudra employer
la manière forte pour qu'ils l'avouent, ah, ah !
Parce que, au risque de me tromper, j'ai la forte impression que, comme les femmes se comportent aussi comme des porcs, en toute logique, les hommes peuvent se comporter avec douceur et sensibilité. Où sont-ils ? Pas les LGBT, que l'on voit en partie, mais les autres ? Sont où ?
Ce serait comme le paradoxe de Fermi ? On ne se croisera jamais pour une vulgaire question de tempo ? C'est ballot...
Parce que les deux sujets, à mes yeux, n'en font qu'un.
C'est un peu ce qui m'a manqué à la lecture de l'essai d'Hurley. Elle a très bien exprimé que les femmes étaient capables d'être aussi connes que des mecs sans dire que la réciproque existe. Et on en parle encore moins. Ah, si, Sinisalo le fait en partie dans
Avec joie et docilité.
Hurley pose un peu ses couilles sur la table, dans ce texte.
Faisez pas chier, chuis capable de vous exploser le museau, moi aussi. En quelque sorte.
Si les fanatiques de la femme domestique m'insupportent, je ne veux pas non plus me faire
« frapper directement en pleine face. Et fort. » Ch'fais la moitié du poids du sac qu'elle est capable d'exploser. Elle est assez intimidante, comème, cette gonzesse, non ?
Mais son texte est super intéressant.
Ça rejoint tout à fait le propos tenu dans
Les Furies de Hitler, un bouquin de
Wendy Lower, qui se penche sur la participation féminine à la boucherie nazie.