Lutin a écrit :je l'ai terminé, et ce roman peut effectivement plaire à de nombreux amateurs de SFFF. Pour le lecteur de blanche, j'ai de gros doutes, car entre les dragons, les monstres et la magie, cela fait beaucoup d'incartades à la réalité, mais comme ce n'est pas le public cible...
Pour les lecteurs particulièrement voraces de fantasy, je suis un chouïa plus mesurée. Ceci dit, les influences et les clins d'oeil étant assez nombreux, cela peut aussi être un jeu en soi.
AUtrement, la comparaison avec Feist tient la route.
Le public cible, c'est le
débutant en Fantasy, donc le type qui vient de la blanche.
Personnellement, j'en suis à 75% (critique à suivre samedi), et pour les lecteurs particulièrement voraces de Fantasy, je serais carrément plus mesuré, tant les clichés éculés surabondent littéralement. Je ne dis pas qu'il est mauvais, je prends même une espèce de plaisir "pervers" à le lire. En fait, il me rappelle la récente trilogie de H. Paul Honsinger chez l'Atalante : sur un plan purement littéraire, c'est plein de défauts, mais si on laisse la partie analytique de son cerveau au vestiaire (ou qu'on est un total débutant en Fantasy), et qu'on vit l'histoire plus qu'on ne la décortique (le style n'a rien de très remarquable, mais ça s'avère étonnamment prenant), ça peut éventuellement le faire. Avec force mouvements de la tête de droite à gauche, mais ça peut le faire quand-même.