Au-delà de Blade Runner : Los Angeles et l’imagination du désastre
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- Prince-Marchand
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Re: Au-delà de Blade Runner : Los Angeles et l’imagination du désastre
Pour res
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- Laurent Queyssi
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Re: Au-delà de Blade Runner : Los Angeles et l’imagination du désastre
FeydRautha a écrit :Le Dowtown est tenu par les gangs et on n'approche plus du Bradbury building, à deux pas de Skid Row, que blaster en main.
J'ai fait tout downtown à pied (passage obligé par le Bradbury building et la gare qui est le décor du commissariat) y'a bientôt quatre sans croiser un membre de gang; plutôt des avocats ou des journalistes du LA Times avec des gens plus pauvres, certes, mais pas de SDF. Ca a changé autant que ça ? Ou j'étais aveuglé par le dépaysement ?
Parce que Venice, là, oui, c'était déjà bien glauque et apparemment ça ne date pas d'hier (Henry Rollins en sait quelque chose).
- FeydRautha
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Re: Au-delà de Blade Runner : Los Angeles et l’imagination du désastre
Laurent Queyssi a écrit :Ca a changé autant que ça ? Ou j'étais aveuglé par le dépaysement ?
Cette année, oui, j'ai eu un choc. J'ai trouvé que cela avait beaucoup changé. Etait-ce du à la période estivale ? Peut-être mais j'ai rencontré une ambiance vraiment malsaine dans toute la ville. Venice a toujours était glauque, c'est vrai. Mais là encore, c'est pire. Pour relativiser mon propos, j'avoue un a priori très négatif sur LA. Je n'ai jamais aimé cette ville.
"Scientifiquement, c'est un immense bordel la réalité."
- Laurent Queyssi
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Re: Au-delà de Blade Runner : Los Angeles et l’imagination du désastre
FeydRautha a écrit :Pour relativiser mon propos, j'avoue un a priori très négatif sur LA. Je n'ai jamais aimé cette ville.
Je ne sais plus si on en a parlé la fois où l'on s'est vus, mais j'aimais cette ville avant d'y aller. Depuis...
Je pense qu'il y a trop de villes dans cette ville et que nos habitudes d'européens nous empêchent de bien la visiter. J'étais désemparé, là bas. Je ne savais quoi faire, où aller.
Alors que San Francisco ou NY se visitent comme Londres ou Paris.
- FeydRautha
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Re: Au-delà de Blade Runner : Los Angeles et l’imagination du désastre
Laurent Queyssi a écrit :Je ne sais plus si on en a parlé la fois où l'on s'est vus, mais j'aimais cette ville avant d'y aller. Depuis...
Oui, c'est vrai, c'est ce que tu m'avais déjà dit. C'est clair qu'en comparaison SF ou NYC sont des villes dans lesquelles il est facile de bien se sentir quand on est européen. Mais là encore, mon avis sur SF est biaisé d'y avoir passé des années. Rien que l'odeur de la ville me met en transe.
On parle rarement de l'odeur des villes alors que je trouve qu'elles en ont toutes une unique. SF a cette odeur légère du Pacifique mêlée à celle du bois de séquoia (red wood) dont sont faites les structures des bâtiments. C'est une odeur très particulière. Berkeley sent le jasmin et l'eucalyptus. Boston a l'odeur puissante de l'Atlantique. Kyoto sent le printemps éternellement même sous la neige. J'adore l'odeur lourde de putréfaction végétale de Bangkok. Manaus, c'est un truc unique aussi ! Cette odeur électrique de l'amazone.
Mais Pékin sent la poussière, Las Vegas sent la bouffe grasse, et LA pue la pollution automobile et les poubelles qui débordent.
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Re: Au-delà de Blade Runner : Los Angeles et l’imagination du désastre
FeydRautha a écrit :Las Vegas sent la bouffe grasse
… et la marijuana. L'odorat n'est pas le sens le plus développé chez moi, mais c'est bien un truc qui m'a marqué lorsque j'y suis allé, il y a un peu moins de deux ans.
- Laurent Queyssi
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Re: Au-delà de Blade Runner : Los Angeles et l’imagination du désastre
Et New York sent le sucre, limite barbapapa (surtout le week-end quand il y a moins de bagnoles, en fait), cette odeur de métro différente de Paris qui exhale dans la rue.
C'est vrai que c'est un truc puissant, l'odeur des villes. Tu me téléportes dans certaines les yeux fermées, je les reconnais direct.
C'est vrai que c'est un truc puissant, l'odeur des villes. Tu me téléportes dans certaines les yeux fermées, je les reconnais direct.
Re: Au-delà de Blade Runner : Los Angeles et l’imagination du désastre
Laurent Queyssi a écrit :C'est vrai que c'est un truc puissant, l'odeur des villes. Tu me téléportes dans certaines les yeux fermées, je les reconnais direct.
Hé! ça fait une belle idée de SF, ça: un personnage capable de se téléporter et qui choisit sa destination en humant une fiole d'un parfum correspondant à une ville.
Je me demande si Curval n'y a pas déjà songé.
JDB
"Impliqué en permanence", qu'il dit.
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