Deux pays s’affrontent depuis des siècles : l’immense empire de Nikara et une petite île voisine, Mugen. Jeune orpheline, Rin décide de tout faire pour échapper au mariage qu’ont arrangé ses parents adoptifs. Aidée d’un bibliothécaire qui s’est pris d’affection pour elle, elle se met à étudier en vue du concours Keju, qui ouvre aux enfants les plus brillants du pays accès à l’académie militaire de Sinegard, chargée de former les futures élites de l’Empire. Sous l’égide d’un vieux maître fantasque et mystérieux, elle s’éveille peu à peu aux pouvoirs chamaniques qui sont les siens, mais quand la guerre larvée éclate de nouveau, sous les coups de boutoir de Mugen, l’Académie est dissoute et ses membres affectés à l’une des douze divisions des Douze Provinces qui composent l’Empire. Rin rejoint les sicaires de l’Impératrice…
Mi-roman de formation évoquant les meilleures pages de Harry Potter, mi-épopée grimdark de fantasy militaire, le premier roman de R. F. Kuang, salué par la critique, détonne par son originalité.
La Guerre du pavot, roman de Rebecca F. Kuang traduit de l'anglais par Yannis Urano, sort ce 1er juillet dans la collection Exofictions d'Actes Sud.
La fiche du livre.
La Guerre du pavot, R. F. Kuang
Re: La Guerre du pavot, R. F. Kuang
Trop ceci pendant une moitié du roman et pas assez cela pendant l’autre, ou inversement pour d’autres types de lecteurs, cette oeuvre a hélas des chances de finir par laisser tout le monde sur le bord de la route. On conseillera aux gens intéressés par le sujet des exactions japonaises, mais qui cherchent quelque chose de plus solide sur le plan littéraire et de plus nuancé dans la façon de traiter un thème délicat sans stigmatiser, de se tourner vers L’homme qui mit fin à l’histoire de Ken Liu, autrement plus pertinent.
ma critique de la VO
Re: La Guerre du pavot, R. F. Kuang
Apophis a écrit : On conseillera aux gens intéressés par le sujet des exactions japonaises, mais qui cherchent quelque chose de plus solide sur le plan littéraire et de plus nuancé dans la façon de traiter un thème délicat sans stigmatiser, de se tourner vers L’homme qui mit fin à l’histoire de Ken Liu, autrement plus pertinent.
Et aussi Quin's Shangai Circus (1974), le premier roman d'Edward Whittemore, que Gérard Klein a choisi de ne pas publier car inférieur en qualité au Quatuor de Jérusalem (mais un des personnages de ce roman est lié à un des personnages du Quatuor).
JDB
"Impliqué en permanence", qu'il dit.
Re: La Guerre du pavot, R. F. Kuang
Je note avec intérêt la référence, merci Jean-Daniel.
Re: La Guerre du pavot, R. F. Kuang
J'ai l'impression que ce cycle a bien cartonné en anglosaxonnie, il y en avait des piles énormes à la worldcon.
Lu en VO aussi, lecture intéressante malgré l'overdose de batailles de la seconde moitié.
Lu en VO aussi, lecture intéressante malgré l'overdose de batailles de la seconde moitié.
https://www.noosfere.org/
Re: La Guerre du pavot, R. F. Kuang
Il fait partie de ces cycles pour lesquels la réception peut être radicalement différente entre le lectorat anglo-saxon et francophone. Il y a des tas d'exemples, sur Goodreads notamment, de romans qui ont cartonné chez eux mais qui ont reçu un accueil beaucoup plus tiède chez nous (ou de l'inverse, d'ailleurs). On se rappellera notamment de la trilogie de l'Ancillaire d'Ann Leckie.
Re: La Guerre du pavot, R. F. Kuang
Un des rares bouquins que j'ai abandonné en cours de route car... je m'y ennuyais ferme. (Les Ann Leckie et le cycle de la 5e saison de NK Jemisin aussi au passage).
De l'autre côté des livres
if wishes were fishes we'd all cast nets
if wishes were fishes we'd all cast nets
Re: La Guerre du pavot, R. F. Kuang
Apophis a écrit :Je note avec intérêt la référence, merci Jean-Daniel.
Bon courage pour le trouver autrement qu'en numérique (enfin, c'est l'impression que j'ai eue).
JDB
"Impliqué en permanence", qu'il dit.
Re: La Guerre du pavot, R. F. Kuang
Aucun problème, vu que je lis essentiellement en numérique et qu'il est disponible sans problème dans ce format ;)
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