Pour une fois, le blog Bifrost ne vous propose pas une vieille Chandelle tirée des archives de Bifrost mais, en avant-première, celle du Bifrost n°61, à paraître en janvier 2011. La raison ? Le Goncourt remporté par Michel Houellebecq pour La Carte et le territoire, qui est bien opportunément le sujet de cette Chandelle. Maître Doc Stolze y décortique le petit dernier de l'auteur des Particules élémentaires et plus encore que l'ouvrage lui-même, ses influences assumées comme implicites et « l'assaut de louanges » dont il est la cible. Avec une certitude : celle que « l'effervescence médiatique » autour de l'ouvrage ne repose que sur une imposture d'un côté, et une ignorance de l'autre...
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L'Imposteur et les Ignares
Re: L'Imposteur et les Ignares
Sur le même thème, la critique, disons, dithyrambique de Claro sur son blog est à lire absolument.
Re: L'Imposteur et les Ignares
Deux charges drolatiques, chacune réussie dans son style.
Petit bémol pour Maître Stolze : le brand-name-dropping, Stephen King l'avait inventé avant William Gibson -- et on le lui avait assez reproché, d'ailleurs.
JDB
Petit bémol pour Maître Stolze : le brand-name-dropping, Stephen King l'avait inventé avant William Gibson -- et on le lui avait assez reproché, d'ailleurs.
JDB
"Passablement rincé", qu'il dit.
Re: L'Imposteur et les Ignares
Merci beaucoup pour ces chroniques aussi instructives qu'hilarantes !
C'est quand même beau du Houellebecq : « La beauté des fleurs est triste parce que les fleurs sont fragiles, et destinées à la mort, comme toute chose sur Terre bien sûr mais elles toute particulièrement »
Pour ceux que ça intéresse, l'article de Sylvie Denis sur le cyberpunk qu'évoque Doc Stolze est disponible sur le blog de Génération SF et repris sur nooSFere.
C'est quand même beau du Houellebecq : « La beauté des fleurs est triste parce que les fleurs sont fragiles, et destinées à la mort, comme toute chose sur Terre bien sûr mais elles toute particulièrement »
Pour ceux que ça intéresse, l'article de Sylvie Denis sur le cyberpunk qu'évoque Doc Stolze est disponible sur le blog de Génération SF et repris sur nooSFere.
Modifié en dernier par Gaëtan le 10 novembre 2010 à 14:16, modifié 1 fois.
Re: L'Imposteur et les Ignares
Merci pour l'info, je rajoute un lien directement dans l'article.
Re: L'Imposteur et les Ignares
jdb a écrit :Deux charges drolatiques, chacune réussie dans son style.
Petit bémol pour Maître Stolze : le brand-name-dropping, Stephen King l'avait inventé avant William Gibson -- et on le lui avait assez reproché, d'ailleurs.
JDB
American Psycho ne serait-il pas le livre avec le plus de brand-name-dropping?
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Re: L'Imposteur et les Ignares
« (une sublime recette que je dois à Gaston Lagaffe ; moi, au moins, je cite mes sources) ? » peut-on lire dans ce (trop) long article…
Ben justement, c’est là qu’il a faux, je pense, Stolze. Tout son article, c’est pour dire que MH fait du collage et du repompage sans citer ses sources… Ha bon ? C’est une obligation ? C’est ça qui fait un bon ou mauvais roman, le fait qu’on cite ses sources ou pas ? Et Lautréamont, il cite ses sources, dans les « Chants ». Je les ai pas vues, moi.
Et puis le ton du papier, sur l’air je suis le seul à savoir et tous les autres sont des cons ou des ignares, j’aime pas trop non plus.
Qu’on sache ou qu’on sache pas qui a inventé les citations de marques, qu’est-ce que ça peut faire ? Et même si on le sait, est-ce que ça va automatiquement entraîner une détestation de celui qui le fait maintenant ? C’est obligé ?
Est-il possible d’apprécier une œuvre sans connaître la liste exhaustives de ses sources, et sans surtout que cette connaissance détruise l’œuvre en question ?
Sérieux, qu’est-ce que ça peut me foutre que MH se soit inspiré de Perec ou Tom-Tom et Nana, si c’est pour que ça me génère une telle bile noire au milieu de mon amour (hé, hé, Stolze, t’as vu, moi aussi, j’ai fait une allusion, hé, t’as vu ?)
C’est un article plein de rancœur, on dirait un enfant à l’école qui savait la réponse, mais qui n’a pas été interrogé, et qui en crève de dépit.
EDIT : attention, je dis pas non plus que ce roman est un chef d’œuvre, loin de là. J’avais bien aimé l’Extension et les Particules, mais j’ai préféré Madame Bovary, par exemple.
Ben justement, c’est là qu’il a faux, je pense, Stolze. Tout son article, c’est pour dire que MH fait du collage et du repompage sans citer ses sources… Ha bon ? C’est une obligation ? C’est ça qui fait un bon ou mauvais roman, le fait qu’on cite ses sources ou pas ? Et Lautréamont, il cite ses sources, dans les « Chants ». Je les ai pas vues, moi.
Et puis le ton du papier, sur l’air je suis le seul à savoir et tous les autres sont des cons ou des ignares, j’aime pas trop non plus.
Qu’on sache ou qu’on sache pas qui a inventé les citations de marques, qu’est-ce que ça peut faire ? Et même si on le sait, est-ce que ça va automatiquement entraîner une détestation de celui qui le fait maintenant ? C’est obligé ?
Est-il possible d’apprécier une œuvre sans connaître la liste exhaustives de ses sources, et sans surtout que cette connaissance détruise l’œuvre en question ?
Sérieux, qu’est-ce que ça peut me foutre que MH se soit inspiré de Perec ou Tom-Tom et Nana, si c’est pour que ça me génère une telle bile noire au milieu de mon amour (hé, hé, Stolze, t’as vu, moi aussi, j’ai fait une allusion, hé, t’as vu ?)
C’est un article plein de rancœur, on dirait un enfant à l’école qui savait la réponse, mais qui n’a pas été interrogé, et qui en crève de dépit.
EDIT : attention, je dis pas non plus que ce roman est un chef d’œuvre, loin de là. J’avais bien aimé l’Extension et les Particules, mais j’ai préféré Madame Bovary, par exemple.
Re: L'Imposteur et les Ignares
Ah, j'avais cru comprendre surtout que tout son article, c'est pour dire que l'ensemble de la "Critique Littéraire" (notez les majuscules) est infichue de se montrer à la hauteur de l'estime dans laquelle elle tient son intelligence et sa culture...
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Re: L'Imposteur et les Ignares
raymondcal a écrit :« (une sublime recette que je dois à Gaston Lagaffe ; moi, au moins, je cite mes sources) ? » peut-on lire dans ce (trop) long article…
Ben justement, c’est là qu’il a faux, je pense, Stolze. Tout son article, c’est pour dire que MH fait du collage et du repompage sans citer ses sources… Ha bon ? C’est une obligation ? C’est ça qui fait un bon ou mauvais roman, le fait qu’on cite ses sources ou pas ? Et Lautréamont, il cite ses sources, dans les « Chants ». Je les ai pas vues, moi.
Et puis le ton du papier, sur l’air je suis le seul à savoir et tous les autres sont des cons ou des ignares, j’aime pas trop non plus.
Qu’on sache ou qu’on sache pas qui a inventé les citations de marques, qu’est-ce que ça peut faire ? Et même si on le sait, est-ce que ça va automatiquement entraîner une détestation de celui qui le fait maintenant ? C’est obligé ?
Est-il possible d’apprécier une œuvre sans connaître la liste exhaustives de ses sources, et sans surtout que cette connaissance détruise l’œuvre en question ?
Sérieux, qu’est-ce que ça peut me foutre que MH se soit inspiré de Perec ou Tom-Tom et Nana, si c’est pour que ça me génère une telle bile noire au milieu de mon amour (hé, hé, Stolze, t’as vu, moi aussi, j’ai fait une allusion, hé, t’as vu ?)
C’est un article plein de rancœur, on dirait un enfant à l’école qui savait la réponse, mais qui n’a pas été interrogé, et qui en crève de dépit.
EDIT : attention, je dis pas non plus que ce roman est un chef d’œuvre, loin de là. J’avais bien aimé l’Extension et les Particules, mais j’ai préféré Madame Bovary, par exemple.
Assez d'accord, en fait.
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Re: L'Imposteur et les Ignares
L'exercice de Claro est autrement mieux conduit, beaucoup moins besogneux et approximatif.
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